ATOMIC ROOSTER - DEATH WALKS BEHIND YOU

Un disque qui avait tout pour me plaire à priori : sorti en 1970, un son rétro à la Uriah Heep...

En fait, c'est un peu le bordel ce disque. Un mix étrange entre la lourdeur de Black Sabbath et les envolées de claviers d'ELP. Vocalement, on retrouve du ELP également pour les mélodies. Hésitant un peu entre ces 2 directions, Atomic Rooster nous offre pourtant de belles choses, comme ce titre d'ouverture plombé, le seul titre noir et inquiétant du disque en fin de compte.
Ou ce hit irrésistible Tomorrow night, dansant, groovy, rock en diable sur lequel piano et guitare forment une osmose parfaite. Les musiciens sont talentueux, mention spéciale à John Du Cann, chanteur-guitariste de talent qui fera plus tard de très belles choses avec le gros John McCoy et les 3/5ème de Status Quo (Francis Rossi, Andy Bown, Pete Kircher).

Yeah, enfin reçu le nouveau Sonny Smith.

Hehe, testons la nouvelle platine et le nouveau branchement d'amplis, mais en mono :



2013 est une très bonne année, mais The Go reste dans le top du top, indéboulonnable.

Le live de Guillaume Perret à Marciac : http://www.franceinter.fr/emission-summ ... hel-brille

C'est toujours aussi bon.

WOLF PEOPLE – Fain – 2013

Acid Rock. Influences: le psychédélisme des 60's et 70's. En plein trip revival. Guitares cristallines et saturées à l'ancienne. Harmonies particulièrement planantes. De très beaux vocaux, chauds et célestes. Ça sonne comme un GRATEFUL DEAD revenu de l'au-delà, avec une prod d'aujourd'hui et délesté de ses frusques les plus Country. Cool man !

Donald Fagen en solo ?

Essaye "The Nightfly", c'est du niveau de "Gaucho", sans tube interplanétaire.

Sinon, effectivement "Two Against Nature" renoue avec la grande époque du Dan. Et comme d'habitude, le son est exceptionnel (si tu le peux, essaye de l'écouter en DVD-Audio, c'est magique).

En effet, je le connais, The Nightfly est super !

Et là je découvre le dernier, Everything Must Go, de 2003, il est bien cool aussi, p'tête même mieux... A voir à l'usage.

Enfin chopé l'album de Fuzz. Peut être le mot "enfin" est il mal choisi, puisqu'il n'est pas encore sorti. Bref.
Pas mal, mais ça manque de chansons. C'est la face B du dernier single, reprise de King Crimson, qui tient le haut de leurs enregistrements, moins décousue que le reste.

Le son de gratte est super, mais ça remplace maladroitement le saxophone.

Fuzz en pratique, c'est un groupe de jam sous intraveineuse de Black Sab, le son est parfait, c'est les chansons qui pêchent. Parait que c'est enoooooooorme en concert, je n'en doute pas, mais sur album c'est plutôt limité finalement - faut être d'humeur. A la limite en influence Sabbath, je réciterai plus volontiers le Wave Goodbye de Segall l'an dernier. Ça, c'était une putain en chanson - en plus du son heavy monolithique.

A part ça, moi je réécoute Cut in the Hill Gang en attendant le concert de samedi à Rennes. Ça va être chaud bouillant, Johnny Walker et James Leg sur la même scène.

J'aime bien cet album. Oui il y a le côté assez varié propre à l'époque, on ne se cantonne pas à un style contrairement à un Black Sabbath qui va très vite se complaire dans la lourdeur. Je ne suis pas trop d'accord avec la comparaison avec ELP. Quand j'ai découvert le groupe, avec le 1er album (quasiment aussi bon que celui-ci), en écoutant le clavier je me suis tout de suite dit : "on dirait le mec qui joue avec Arthur Brown, il a exactement le même son...". Bingo, c'était lui ! bref un son et un style très caractéristique. Cela dit sur le 1er album il y a effectivement Carl Palmer qui joue dessus, et le moins que l'on puisse dire c'est que ça s'entend, et peut-être même un peu trop : un batteur virtuose sur un groupe au style pas hyper technique ça fait bizarre.
+ 1 pour John Du Cann.

C'est en tout cas nettement plus bandant que les trucs de vieux que j'ai écouté récemment (Free, Steppenwolf...trop roots, trop mou, vraiment des groupes d'un titre).

LEVIN MINNEMANN RUDESS – Levin Minnemann Rudess – 2013

Prog-Fusion instrumental. Un super-groupe de tueurs. Et surprise… C'est une réussite ! Loin de faire dans les débordements démonstratifs (même si quelquefois ils se lâchent bien), LEVIN MINNEMANN RUDESS nous fournissent ici une galette avec des titres multiformes. Belles mélodies, atmosphères en tout genre, et expériences sonores choisies - on songe même de temps à autre à ce qu'EMERSON, LAKE & PALMER savait faire de mieux, à du WEATHER REPORT un peu musclé... Bref, que de bonnes choses. Et en sus, découverte de MINNEMANN en tant que guitariste rythmique plus que bien sympathique. Bref, ça joue, c'est chouette, et c'est assez changeant pour ne pas être lassant (tout en étant cohérent, sinon je passe mon chemin...).

Et quand on écoute ça, déjà on comprend pourquoi RUDESS a besoin de s'exprimer en solo, et on se pose de sérieuses questions sur sa liberté de créer au sein de DREAM THEATER : s'il pouvait en faire autant ça serait pourtant un vrai bain de jouvence pour le groupe ! Séquence regrets...