Je suis pas trop d'accord sur ton jugement sur la fantasy. Certes, la SF (au sens large) permet plus de gros délires que la Fantasy.

Après, la Fantasy peut quand même être interpreter au sens trés large. D'autant plus, qu'en y réfléchissant bien, c'est quand même le premier genre littéraire de l'histoire (Gilgamesh, l'Odyssé, la bible...).

Bon c'est sur, il n'y a pas toute la dimension metaphysique de la SF (je sais pas ce que ça veut dire, c'est pour faire style ). Mais quand même, entre un Conan, un SDA, ou un Un trone de fer, il y a quand même des approches trés différentes du genre non? Et pas tant au ras des paquerette que ça. Ca c'est valable que pour le sword and sorcery.

Ben justement ça me semble vraiment moins varié que la SF les bouquins de fantasy que tu cites. Ca veut pas dire que c'est la même chose attention .

C'est sûr que l'heroïc fantasy n'est pas un genre très varié pour la bonne et simple raison qu'il est beaucoup plus "codé" que la SF. En outre le fait que des rolistes croient qu'il suffit d'écrire leur partie de JDR pour faire un bon bouquin a un peu pollué le genre (le premier cycle de LanceDragon était sympa mais très Tolkien, tous les bouquins AD&D ou assimilés qui ont suivi sont de la pure merde).

Je pense quand même que le cycle d'Elric est métaphysique. Tout comme celui de Tolkien. Reste l'univers de Conan avec des histoires orientées "action". Pour moi ce sont les trois piliers de la fantasy. Tout ou presque emprunte à l'un ou à l'autre avec finalement peu de variations. Ajoutons peut-être l'épopée Arthurienne, pour couvrir tout le spectre.
Bref, tout ça pour dire que "Le secret de Ji" ne déchire pas tout sur son passage mais qu'en terme de fantasy c'est bien foutu, un peu "métaphysique" quand même (mais pas trop non plus). Une bonne histoire "de personnages" surtout.
Le prochain que je tente sera le premier volume de "La compagnie noire". Ce truc a l'air assez sombre, assez original en terme de point de vue de narration et peu manichéen. J'ai envie de tester.

Le problème de la fantasy pure (parce qu'il y a sans doute un certain nombre de romans SF qui empruntent au code de la fantasy, la réciproque étant possible mais largement plus ardue) c'est qu'elle appartient à un régime temporel plus restreint que la SF. Pour la SF la seule limite réelle est le talent de son auteur, tandis qu'en fantasy tu as déjà des contraintes technologiques et contextuelles qui apparaissent. Grodo mosso on va de l'époque âge de bronze jusqu'à une époque style "mousquetaires".

La principale marge de manoeuvre se situe généralement sur la conception de l'auteur par rapport à la "magie" (de inextistante à biaisée en passant par rôlesque) et aux phénomènes inhérents au monde de base. Bon y'a Eddings qui aime partir en couille, Moorcock aussi (partage en couilles d'or pour celui là).

Ce n'est pas Fantasy pur mais je trouve que ca sort un peu de l'ordinaire, justement :

- le cycle des "Portes de la mort" de Weis & Hickman : la magie tient une grande place, l'antagonisme Patryn/Sartan et l'univers sont bien creusés. La présence des nains/humains/elfes est quelque part anecdotique.

- le cycle de "Pern" de Mc Caffrey : gentillet avec dragons et tout mais le virage SF final est sympa avec les tomes 'préludes' qui vont bien pour refermer la boucle.

Deux bons cycles ça ! Pern est cool, en effet, mais pas des masses transcendant, alors que Les Portes de la Mort est déjà nettement plus recherché. Si tu as aimé ces deux-là je te conseillerais Ténébreuse de Marion Zimmer BRADLEY, ça sort franchement du commun de la Fantasy habituel.

C'est noté ! Je m'y attaquerai peut-être après avoir liquidé le tome 4 d'Ender.

Ender ! Alors ça, ça m'a fait hautement halluciner. Très très fort, et chaque tome dans un style qui lui est propre, du grand art.

Les deux premiers Ender c'est énorme. Et métaphysique. Et humaniste.
Le trois parcontre m'avait ennuyé. Ça s'étirait, rien de bien neuf... Et j'ai appris qu'il existait un 4ème il n'y a pas longtemps... Il vaut quoi ? Y a une "révélation".

J'ai entendu dire que le premier devait être adapté au ciné.

Je n'en suis qu'au début du 4, pour l'instant rien de bien passionnant.
Le 3 accusait déjà nettement une baisse de régime dans sa première partie, partiellement compensée ensuite, dès que Jane se fait connaitre sur la Voie. D'ailleurs j'ai trouvé le retournement de pensée du 'chef' de la Voie un peu trop rapide...
Mais clairement le fait qu'Ender ne joue plus de rôle important dans l'histoire émousse l'intérêt.

Le premier au ciné ? Intéressant à suivre...

Le 4 j'ai aimé. Il est... particulier, et lui aussi mystique et humaniste je trouve. Certains passages font avancer le récit hyper rapidement, d'autres trainent de façon inouïe. En tout cas il est sûr que l'histoire s'enrichit et que les situations deviennent nouvelles. Faudrait que je le relise ce cycle, ça fait un bail que je l'ai lu.

Tiens, puis un truc dont on parle rarement, un truc phénoménal, et d'un français très talentueux : Les Guerriers du Silence de Pierre BORDAGE, un cycle à mon avis aussi intense, aussi singulier et grandiose que peuvent l'être Dune et Hyperion.

Je lis le trône de fer, c'est pas mal (peut-être un peu long, non ?)

A chaud, ma réaction sur les huit premiers tomes c'est "quel boulet cette Sansa" (ce n'est pas totalement de sa faute d'ailleurs, mais elle fait rien pour être sympathique)

Sansa je l'avais trouvé super agaçante sur les 1ers tomes, effectivement trés boulet. Mais ça évolue ensuite. Elle est surtout à plaindre et je la trouve vraiment touchante. Et j'adore sa relation avec le limier. J'aime bien ce côté petite fille dont le conte de fée tourne au cauchemar.

A l'inverse, Arya, plutot attachante au début, devient de plus en plus inquiétante, une vria psychopathe cette fille!

Il est vraiment fort ce Martin pour faire évoluer ses personnages et nous impliquer à fond dans le truc. Après le défaut : c'est trop long effecitivement, mais quelque part c'est un peu le prix à payer de son style narratif.

J'ai déjà lu le premier et ma réaction a été la même sur Sansa.

Euh Sansa n'évolue pas des masses quand même. D'un autre côté elle est la figure de la pauvre fille ballottée par le destin, de marionette incapable de tirer un fil et c'est normal qu'il y ait des personnes comme ça, qui aimeraient mais qui ne peuvent rien faire...

Ce qui est marrant c'est effectivement sa manière de nous rendre presque sympathiques des gens comme le Limier ou Theon (qui lui aussi est un boulet de première catégorie). Il faut dire qu'à comparé de monstres à la Ser Gregor, ils sont soft !!

Je ne connais pas la version originale, mais le style de la traduction est assez particulier, il reflète bien un côté médiéval en ce qu'il est à la fois assez soutenu et paillard.

Je ne suis pas d'accord avec ton analyse.

On sent clairement que Sansa évolu, elle perçoit bien qu'elle s'est bien faite "baisée" dans cette histoire, que son prince charmant est un enfoiré de 1ere et tout et tout. Mais elle reste tiraillé entre cette réalité trés dure et ces rêves de petites filles. Et finalement, le personnage qui se rapproche d'elle, c'est le limier, qui est l'opposé total de ce dont elle rêve (et qui en plus a coupé en deux son ami d'enfance).


Theon est un personnage ininteressant je trouve, on le voit peu d'ailleur, j'ai l'impression qu'il a été vite abandonné.


Le limier est un vrai monstre, je suis sur qu'il pourrai dégommer ser Gregor si il voulait. En plus, n'oublions pas son duel contre le type quasi invulnérable dont j'ai oublié le nom, un de ces type du culte de la pretresse rouge, il se battent autour d'un feu il me semble, un long combat épique.

edit : oups, on cite pas le post du dessus.

Elle fait le deuil de ses rêves pour une part, mais dès qu'elle apercoit un ser Loras, c'est reparti, et que je me tire des plans sur la comète avec Willos, et malheureusement, elle n'a jamais que la répartie de son éducation.
Note bien que je ne lui jette pas la pierre, à chaque fois qu'elle essaye de se raccrocher à quelque chose, paf, c'est détruit.

Théon c'est le type qui devient une ordure sans le vouloir. C'est quelque chose d'assez flippant.

Tu parles du duel avec lord Beric? On serait tenté de le mettre dans les gentils (y'en a pas vraiment d'ailleurs) mais ssi ses...euh capacités (enfin celles de son prêtre) n'étaient pas si flippantes ! Ceci dit, là ou Sandor est une boule de rage et de haine, Gregor, dans le domaine de la cruauté gratuite et de la brutalité bestiale, est inattaquable dans le roman. On peut comprendre le Limier, on peut tenter de se mettre à sa place, mais pas à celle de son frangin !

Oui bah c'est exactement ce que je dis pour Sansa, elle reste tiraillé entre ses deux opposé, la réalité et lâ romance (qui n'ont pas lieu d'être dans ce monde).

Sinon oui c'est ça, lord Béric, soit disant un "gentil", mais on sait bien qu'il ni y' en a pas dans ce roman. Mais je suis d'accord, en terme de cruauté Gregor est un des pire, mais bon c'est juste un personnage trés secondaire.

Je viens de terminer Le Mystère de la Chambre Jaune. Un classique du roman policier, vraiment sympa à lire. Ca m'a sctoché du début à la fin. =)

Lecture Du moment

Hyperion De Dan SImmons (Science Fiction absolument magnifique!!)

1984 De Orwell (Auteur que j'aime tout particulierement et ce bouquin est a conseillé a tous si vous ne l'avais pas déja tous lu ^^)