Dans ce cas là, ce que je préfère, ce sont les mélanges de cocktails.

Infirmières non progueuses exclusivement !

Pas de problème ça existe aussi.

Euh... ça sert à quoi le gant là ?

Ca fait lontemps que j’ai pas posté de recettes. Je note que ce Topic aurait dû s’intituler « A boire » exclusivement.

Je suis sûr que vous vous demandez tous comment je cuisine mes congénères.
Je vais donc filer une de mes « valeurs sûres » : le Parmentier de Canard aux champignons. C'est une recette assez consensuelle, ça plaît toujours et c'est facile à faire (c'est juste un peu long et chiant à faire).

Pour 4 personnes :

- 2 cuisses de canard dans leur graisse (ou en confit)
- 2 petites boites de champignons de Paris
- 2 oignons blancs moyens
- 10 pommes de terre (de préférence de la Charlotte ou de l’amandine, le top étant d’utiliser de la ratte)
- gruyère rapé
- 15 cl de crème liquide et une c. à soupe de crème fraiche épaisse.
- 2 c. à soupe de chapelure, une pincée de muscade moulue, sel et poivre.


1/ Dégraisser le Canard.

Avant tout, faîtes cuire à l’anglaise les pommes de terre épluchées et coupées en deux (25 minutes environ) dans de l’eau salée.

Degraisser : c’est l’étape la plus chiante. Prenez chaque cuisse et enlevez la peau, l’os, le gros du « gras » de façon à ne garder que le « maigre ». Réservez vous à coté dans un petit ramequin l’équivalent de 3 c à soupe de graisse de Canard. A l’aide d’un ciseau, hachez grossièrement la viande du Canard. Utilisez du sopalin pour absorbez le plus possible de la graisse contenue dans le maigre.


2/ Faire sa fête à l’oignon.

Epluchez les oignons et les couper en petit morceaux. Faire revenir les oignons coupés dans 2 bonnes c. à soupe de graisse de canard (avec une pincée de sel). Quand l’oignon commence à devenir légèrement transparent, ajoutez les champignons de Paris éminés. Baissez ensuite le feu (feu moyen) et laissez cuire 5 à 10 minutes environ.


3/ La purée, c’est bon.

Les pommes de terre devraient normalement être pile poil cuites à ce stade (vérifiez avec la pointe d’un couteau). Dans un saladier, écrasez-les à la fourchette puis ajoutez la crème fraiche, la crème liquide, le sel (rectifiez), le poivre et une pincée de muscade moulue.


4/ Le gratin à faire cuire.

Avec le reliquat de graisse, imbibez légèrement un sopalin et graissez le plat à gratin. Disposez le mélange Canard + oignons + champignons dans le fond du gratin et recouvrir de purée. Sur le dessus du gratin, recouvrez d’une très légère couche d’un mélange de 50 g. environ de gruyère rapé et de chapelure. Faire cuire ensuite à 200°c pendant environ 20 minutes.


Remarques : On peut rajouter directement dans la purée (en plus) une poignée de gruyère rapé pour obtenir une meilleure consistance et/ou deux cuillérées à soupe du mélange Canard + oignons + champignons.

J’ai essayé d’utiliser des vrais champignons de Paris, c’est plus de travail et c’est pas vraiment aussi bien que d’utiliser des champignons de Paris émincés en boîte.

Ce plat est très pratique quand on reçoit car il peut être conservé gentiment en haut du frigo avant cuisson (pas vraiment besoin de surveiller la cuisson) et les restes peuvent être réchauffés le lendemain.

Je sers ça avec un vin du Sud Ouest (Cahors, Madiran ou Gaillac) hypothèse basse, mais idéalement avec un Haut Médoc ou un St Julien. L’alliance avec un vin – style POTENSAC – le fait très bien, j’en ai encore un très beau souvenir.

C'est pas plutôt pour 2 personnes cette recette ?

Oui t'as pas tort. C'est vrai qu'en plus je fonctionne au "1cuisse=1personne". Du coup c'est la même recette sauf que pour 4 personnes bah faut 4 cuisses de Canard.

et comme les canards naissent souvent avec 4 cuisses et sans ailes....

Bon sinon si vous etes sage je vais bientot vous offrir une recette de soupe Thai au Poulet que j'ai testé y a 4 jours et qui franchement etait super bonne

Bon alors elle vient cette putain de recette CLEYCLEY !

Sinon j'ai découvert une belle bière y a pas longtemps, c'est la chouffe.

http://www.achouffe.be/newfr/evolution.php

J'en ai bu qu'à deux reprises, mais je peux vous dire que c'est une putain de bière. Pas facile à trouver en tout cas.

euh woué mais faut que je demande à madame j'ai pas envie de me planter...

promis je la balance des que j'ai tt^^

yes Canard!! Superbe bière que celle-ci, j'en avais causé j'en suis sur, je te conseille vivement la version brune, la MacChouffe!

Ca me fait quand meme bien chier de ne pas avoir acces à ttes ces bieres dans le sud....

imaginez que quand meme hier j'ai ete obligé de me coller au rosé pour eviter de boire de la stella....

On est vraiment bidon à ce niveau sur Lyon

Tu es dans le sud maintenant toi ?

Ah oui tout est relatif, Lyon est bien au sud de la région Nord, voire de Gelbique.
Tu as pas une boutique spécialisée bières ? Même à Toulouse j'en ai une, et ils sont assez bons je trouve (les mille et une bières).

Prends une carte de la france coupe la en 2 parties egales et tu verra le resultat.
D'allieurs à 100 bornes on a un departement qui s'appelle la Drome provencale...provence ca fait quand meme penser au sud....




Culturellement on est plus proche de l'italie et du sud de l'europe que du nord de la France. Tout n'est pas uniquement une question de geographie.



Comme ca , cela ne me dit rien. Apres je n'ai pas cherché mais j'avais plutot en tete l'idée d'aller dans un bar ou un supermarché et d'avoir un choix un plus important de bieres du nord...Ce qui n'est pas vraiment le cas.

Bon c'est pas le débat, mais tu as raison pour la drôme qui a un climat déjà plus méditerranéen. En revanche Lyon dans le sud, oui si tu fais un trait partageant la France en deux, mais la région de Lyon ne fait pas partie de l'espace d'oc (regroupant gascogne, languedoc, provence + une partie du limousin, voire de l'auvergne).
Sur le wiki, on a ceci http://fr.wikipedia.org/wiki/Francoproven%C3%A7al
De manière générale la linguistique des régions de france (avec des langues qui ont disparu, ou sont en voie de disparition) permet de trancher sur ce genre de question, et quand on la recoupe avec les questions historiques. Ma réponse est un peu académique c'est vrai
Mais bon, le sud c'est surtout l'accent chantant, on l'a un peu à Bordeaux, beaucoup à Marseille et à Toulouse, à Pau, aux alentours de Montpellier (la ville en elle-même est cosmopolite), à Valence...ce ne sont pas les mêmes accents, mais on y retrouve quelque chose de commun. L'accent lyonnais que j'ai eu l'occasion d'entendre chez des cousins éloignés à Villeurbanne me semble déjà franchement distinct.

Pour les bières, ce genre de boutiques, si tu y vas à des heures creuses, ça peut-être intéressant pour taper la discute avec le vendeur (kissykoné), et éventuellement te faire goûter à l'oeil sur place ses bières favorites pour mieux les vendre.

dis donc spoony, t'a jamais cherché de boutiques sur lyon, là y a du choix :

http://www.achat-lyon.com/cat15-Vins-spiritueux-bieres.htm

Je fais remonter ce Topic.

Ce mois ci, la RVF s'est intéressée aux seconds vins des grands chateaux.

http://www.larvf.com/rvf/

Ca tombait bien : ça fait des années que j'en bois et que je les étudie.

Mes seconds vins préférés :

St Estèphe : Dame de Montrose.
Margaux : Pavillon rouge (mais bon c'est pas donné merde), Alter Ego de Palmer.
Pauillac : Forts de Latour, Carruades de Laffite.
Pomerol : Fugue de Nenin.
St Julien : Amiral de Beychevelle, Terre du Lion, Clos du Marquis, Sarget de Gruaud Larose.
St Emilion : Mondot, Carillon de l'Angelus, Closeraies de Fourtet.
Ht Medoc : Demoiselle de Sociando

En gros quoi.

Je suis pas trop d'accord avec les notes de la RVF. Ils favorisent trop les "stars" de chaque appelation.

Sur le fond non plus, je trouve que les seconds vins sont soit une bonne alternative (car représentatif), soit un mauvais choix. Pas d'alternative. Pour une poignée d'Euro, il vaut mieux parfois investir carrément dans le premier vin. Je pense à des vins comme POTENSAC, CHEVALIER ou GISCOURS par exemple.

Même leur suggestion d'investir dans des crus bourgeois à la place de certains seconds vins est bancale : quand on achète un second vin, on achète aussi l'esprit du vin ET un terroir. C'est un non-choix d'investir dans autre chose (surtout que la moitié des crus bourgeois sont vinifiés comme des sagouins).

Sur la conservation des seconds vins, il faut en gros diviser par deux (voire par trois pour certains) la durée de garde par rapport au premier vin. A l'exception près (ils ont pas précisé) quand le second vin est issu de vieilles parcelles.

Voilà. Tout le monde s'en branle, mais j'avais envie d'en causer. Oui je suis infatiguable.

J’ai maté un nouvel épisode de la série de NOSSITER « La potion magique ». C’était encore une fois passionnant.

Ce coup ci on file en Bourgogne en Cote de Beaune, du coté de Volnay, et Pommard. On a rendez-vous avec Mr de MONTILLE, propriétaire de 8 ha dont le fameux premier cru « Taillepieds » à Volnay et une partie des Rugiens à Pommard (la meilleure parcelle de l’appelation). Mr de MONTILLE est un type touchant. Du haut de ses 90 ans, il alterne l’œil brillant grandes déclamations sur le « terroir », sur sa terre, sur ses vignes et surtout sur deux de ses deux enfants (Etienne et Alix de MONTILLE).

Rien qu’à l’évocation de son vin, Monsieur de MONTILLE saigne du nez tant l’émotion le gagne. On le suit dans ses caves moyenâgeuses, dans un dédale de bouteilles à faire tourner la tète à Dionysos lui-même. Les citations et proverbes tombent en même temps que les descriptions et analyses oenologiques les plus pertinentes.

(une pour la route)
« A Bordeaux, on montre son vin, mais on ne le boit pas. En Bourgogne, on le cache pour mieux le boire ».

Son fils, Etienne, a repris le vignoble familial mais le gère comme une start up au grand dam de son propre père. Il « coache » les vendangeurs, file des coups de fil internationaux en roulant dans son 4x4 et parle davantage de technique que d’émotions. On sent le conflit Père / Fils à des kilomètres à la ronde. Faut voir comment ils se matent lorsqu’ils se croisent dans la cour de la propriété… Sa sœur cadette Alix est quant à elle une puriste. Passionnée par les vins blancs de Bourgogne, à la recherche de l’expression du terroir et de vins droits et profonds, elle a préféré suite à une grosse engueulade avec son frangin travailler chez le concurrent local, la maison BOISSET.

Au sein de la maison BOISSET / RUPITEAU (50 beaux Ha), Alix a en charge du Meursault et du Puligny. De quoi se taper le cul par terre en pleurant. Sa théorie du vin à l’image du vigneron est en parfait décalage avec la maison pour laquelle elle bosse. La maison BOISSET est une grosse boîte qui pue. Son Président Jean Charles deuxième du nom, conard en costard impeccable, parle de vin comme d’un produit. Tout le vocable acheté à grand prix dans les grandes écoles de commerce y passe en moins de 5 phrases : stratégie, développement, marketing, internationalisation… Ce mec vend un vin prodigieux comme il vendrait des pneus. Plus tard dans l’après midi, des merco noires débarquent dans la Cour, des russes bien louches entrent et serrent la main à Jean-Charles mes couilles. Ca pue le fric ... à des années lumières de ce que devrait être le vin.

Alix évoque sa deuxième passion après le vin : la cuisine. Décidément cette gonzesse me plaît. C’est une puriste, à mi chemin entre son Père "le vigneron poète" et son frère "le technicien pragmatique".

L’épisode se termine sur un « zoom » à NAPA VALLEY. Un conard d’attaché de presse ricain du groupe ESTATE explique pourquoi la Bourgogne va s’écrouler économiquement dans les prochaines années. Il parle de fusion, des millions de bouteilles vendus, des CA de dizaines de milliards de dollars, des marques et des filiales en cours d’acquisition. Le décalage avec le discours de Mr de MONTILLE est on ne peut plus dérangeant.

« Le problème de la Bourgogne, c’est qu’en France, les vignerons sont passifs. Ils se contentent de remercier la terre et traitent la vigne comme elle est. Du coup, ils font plein de cuvées incompréhensibles et le public s’y perd. Nous, à NAPA, on est plus pragmatique. On attend rien de la terre, on la traite pour obtenir ce qu’il y a de mieux. On est « actif » et on généralise. Sans la globalisation, le vin court à sa perte car c’est le seul produit dont la connaissance rend infidèle. Il n’y a rien de pire que les connaisseurs en vin pour nous car au bout d’un moment ils se détournent de nous pour d’autres marques ».

Le cauchemar est en route.

j'ai envie de vomir.

Je me souviens de cette famille dans mondovino avec la fille qui ressemble à son papa.

Tain le bourgogne, tt se que je prefere...s'ecrouler...je pense qu'il se plante.