tiens moi j'ai ecouté sur conseils avisés hvis lyset tar oss, bon une fois la voix passée, y a des trucs la dedans, j'ai plutot apprecié les ambiances créees, si j'ai le courage, je pousserais plus loin, car il faut quand même une certaine implication personnelle pour bien rentrer dans ce genre de disques

J'le réécoute là.
C'est étrange comme cet album évolue au fil des écoutes.
Je lui trouve toujours rien de génial, mais maintenant y'a vraiment plus rien qui me gêne (c'était surtout le "chant", enfin les cris, mais ça me dérange plus, ça va même bien avec le reste finalement).
J'aime bien même.
Et je re-découvre même des morceaux que je trouvais quelconques/chiants avant comme En Ring truc ou Snu Mikrokosmos machin.
Allez, d'ici un an je rejoins les rangs des adorateurs de cet album.

Topic trop long. Je me décide à télécharger ce machin... Je m'y refusais "par principe" (je sais c'est con, l'oeuvre et l'auteur c'est différent, et Céline, bla bla bla). On verra bien...

@ ROCK : tu n'aimeras pas. En tout cas, si tu dois écouter un album, écoute "HUYS", si tu dois n'écouter qu'une chanson, écoute "DET SOM".

Suite à ce Topic, j'ai balancé du BURZUM sur ma playlist et je dois dire que même en connaissant, même en aimant le Black, c'est très hermétique. Faut limite être dans certaines conditions pour apprécier.

Avec un peu plus de recul qu'à l'époque de mon vibrant hommage à BURZUM, je trouve qu'on ne peut pas parler de chef d'oeuvre pour la musique de VIKERNESS. On est plus dans le domaine du "culte", de l'expérience métallique unique que de la musique ultime.

Même si l'ambiance est bel et bien présente, force est de reconnaitre que c'est aussi une musique très perfectible et trop particulière. De plus, VIKERNESS use et abuse des répétitions dans sa musique - vous allez me dire "c'est pas le même trip que les autres musiques" - mais qd même si on décortique la musique en elle même, on frôle le néant absolu en terme de composition. Une mélodie (une ritournelle tristouille), une bouillis métallique, une boite à rythme et des cris de possédés... Point barre. Pas grand chose au final.

C'est peut être ça la force de BURZUM : arriver à scotcher l'auditeur avec une musique désertique et rudimentaire.

Effectivement ça ne me plait pas. En outre je trouve que c'est à chier.
C'est mal fait, vide d'idées. C'est aussi creux que Summoing. C'est dire.
Alors ok, si une ambiance c'est un vague arpège joué 80 fois ok. C'est du génie pur. Et faut pas vingt écoutes pour capter la nullité crasse de ce machin. Pour moi c'est aussi nul que le pire truc techno. C'est de la "musique" faites après lectures de notices.
Je pense que c'est culte pour des raisons (encore une fois...) extra-musicales (incendie d'église, meurtre, idées fachos du bonhommei).

Je redoutais ton Post.
Parce que pour une fois, je suis radicalement pas d'accord avec toi et je pense que tu te trompes : BURZUM, ce n'est pas à chier. Je crois que tu n'as pas "capté" et que tu devrais forcer les écoutes.

Pour commencer, rien à voir avec la démarche et l'artisanat des musiques techno. Hormis l'utilisation d'un clavier en fond, on ne peut pas parler de "notice" ni de musique électronique. Il est vrai que la musique de BURZUM est "pauvre" (peu d'éléments, répétitions, pas de recherche de la mélodie...), mais la force de cette musique se situe ailleurs.

J'en donnerais deux (de raisons pour qualifier la musique de BURZUM de "culte") :

- le "chant" : la voix de VIKERNESS est à elle seule une expérience unique. Ses cris de désespérés sont à des années lumières des clichés du Black. Personne n'hurle comme VIKERNESS. Je crois que JAMAIS je n'ai ressenti un tel mal être à travers qqes beuglements. Ce chant transporte la pauvreté de la musique dans une autre dimension, un autre univers. C'est du chant que nait ce coté "désertique", aride de la musique de BURZUM.

- l'aspect hypnotique : toute la musique de BURZUM joue sur cet aspect "hypnotique". On répéte les mêmes plans avec une petiote mélodie pour vous user, vous pénétrer doucement le cerveau. C'est de ces répétitions que le climat s'installe progressivement. Un climat qui révélè une "sombritude" extraordinaire. Les plans maintes fois joués évoluent petit à petit en s'accrochant à une petite ritournelle, pour mieux exploser en vol (comme sur le morceau "DET SOM"). Sans parler de "talent" il faut reconnaître que c'est une musique à l'atmosphère unique.

Pour finir, je dirais que je trouve ça "culte" malgré mon profond mépris pour le bonhomme. Les premières fois que j'ai écouté BURZUM et vu ce que je savais d'extra musicale concernant ce groupe, j'étais dans une optique de "cassage" et pas de fascination. Et je crois qu'il faut justement faire abstraction de ce qu'on sait d'extra-musical sur le groupe pour apprécier leur musique, une musique poignant et vecteur d'une désespérance extraordinaire.

Personne n'hurle comme Abbath ça change pas le fait que c'est un gros nul vocalement. Par contre il se décarcasse un peu pour faire des ambiances, et je trouve Immortal bien plus "unique" que Burzum. Alors peut être que tu n'as jamais entendu crier quelqu'un comme ce con, c'est possible. Moi ce que j'entends c'est un paumé qui crie parce qu'il sait pas faire autre chose. J'entends pas la souffrance (à part celle de mes tympans) ou je ne sais quel déesespoir comme le dit Feelgood. La comparaison fait un peu mal au cul d'ailleurs, parce qu'écrire du Baudelaire c'est pas à la portée de tout le monde. Par contre faire du Varg Virgtruk, si. Niveau création je trouve ça zéro. Y a RIEN. J'aime bien les trucs dépouillés ou minimalistes c'est pas le problème. Mais entre le pas grand chose génial et le rien il y a un fossé. Un fossé de la taille de la Norvège. Un fossé de la taille du talent d'un mec qui avec des bouts de ficelles feraient des trucs géniaux.

Pour le côté électronique, en plus des claviers je pense qu'il s'agit d'un boîte à rythmes. Les "choeurs" aussi sont synthétiques. Et la basse probablement. Et comme y a pas de talent, pas de valeur ajouté, je parle de musique de notices. Un ordi, deux ou trois logiciels et n'importe qui fait cette merde. Comme avec Photoshop, une fois que tu sais "tourner les boutons", tout le monde fait du graphisme (moi le premier... bouh)

Après le truc hypnotique ça me fait pluôt marrer. Je ne nie pas que cet effet existe, la répétition est ce qui fait de certains boeufs sont de grands moments live (tout le monde hypnotisé justement) mais là faut vraiment avoir rien à dire pour faire ça.

@Rockwood: Juste par curiosité, tu as écouté quel album?

Celui qui est chroniqué : Det som engang var.

Ok, alors je comprend ton point de vue.
Tu aurais du essayer par ce que t'as conseillé canard. Avec la chanson Det Som Engang Var (qui n'est pas sur l'album du même nom).
C'est à mon avis la plus réussie de la discographie du groupe. C'est en tous cas en l'écoutant que je me suis fais une opinion un peu favorable sur la musique du groupe.

Risible quand on y pense. Une chanson ne devrait pas résumer un groupe à elle seule...

Det Som Engang Var (la chanson) est certainement le morceau le plus prenant de Burzum. Mais le reste de l'album est du coup relégué au second plan.

Il est clair que l'on ne peut apprécier cette musique que dans des conditions particulières (nuit, solitude). Et elle ne se révèle que sur la longueur. Il m'a fallu du temps pour aimer. Je constate d'ailleurs que Muscu a évolué quant à sa perception de l'album. Dans un premier temps (à cause des commentaires plus qu'élogieux de certains chroniqueurs), j'ai éprouvé une impression de déception et d'incompréhension (sans aller jusqu'au rejet viscéral de certains). Plusieurs écoutes (et du temps)sont nécessaires avant d'être véritablement en mesure d'appréhender le truc.

Le Canard a bien décrit en quoi il s'agit d'une oeuvre unique (désespoir, malaise, minimalisme).
Comme quoi on peut faire passer quelque chose de très fort avec très peu de moyens et de technique.


Je tiens d'ailleurs à préciser que je suis loin d'être un fan de Black. J'en écoute très rarement et il se trouve que Burzum est l'un des rares "groupes" du genre à me toucher (avec Immortal, Marduk, Dimmu).

@ ROCK : écoute HUYS TAR ES LOSS", bien supérieur à DET SOM.

Je n'ai jamais dit que Varg était bon vocalement, je dis juste qu'il est poignant, qu'on sent vraiment le désespoir. Je n'ai pas connaissance de qq1 qui "chante" comme lui. Mais je comprends qu'on puisse être hermétique à cela.

Après pour le coup de la création, du zéro artistique, je suis plus géné pour te répondre. Je pense qu'il y a qd même une ambiance, une atmosphère unique qui se dégage. C'est vrai que musicalement, il n'y a pas grand chose : mais ce n'est pas non plus le zéro absolu. Il y a toujours une petite mélodie qui vous bouffe le cerveau, omniprésente, un sens de la composition avec une montée en puissance... Tout cela ne peut pas faire un "zéro absolu". Et il y a une démarche : oppresser l'auditeur, l'hypnotiser, pour mieux le saisir ensuite. Comme un coté à la fois épique, sombre et malsain.

Je ne pense pas que Hvis Lyset Tar Oss soit supérieur à Det Som Engang Var. A part le génial morceau d'ouverture, le reste (deux autres compos classiquement "burzumesques" + une longue plage instrumentale à tendance "ambiant") est nettement moins prenant. On peut évidemment aimer ledit instrumental mais cela n'a rien à voir avec du "métal".

Pour le reste, Burzum, c'est aussi des riffs simples mais prenants: par exemple, celui de Feeble Screams...

Je me le réecoute là.

La nuit commence à tomber, c'est trippant.

C'est vrai que cet album a un véritable pouvoir hypnotique, bon sang voilà que je dis du bien d'un groupe de black metal!

Bon sinon je suis peut-être le seul à penser ça, mais moi l'instru "Han som reiste" me fait irrémédiablement penser à du John Carpenter! Oui le réalisateur de film qui a composé toutes ses BO. Vous trouvez pas?

J'apprécie énormément Carpenter. Les musiques qu'il a composées me touchent beaucoup, en particulier celle de Escape From New York. Et pourtant, on pourrait lui reprocher, à lui aussi, de ne pas privilégier la technique, d'utiliser des boîtes à rythmes et des synthés minimalistes.
Il parvient pourtant à créer des ambiances prenantes, autrement plus fortes que celles des superproductions hollywoodiennes actuelles, à base de musique symphonique recyclant sans vergogne les grands compositeurs du 19éme.

Oui, bah c'est justement à New York 1997 que je pensais.

C'est vrai que ça fait penser à Carpenter. Carpenter qui fait ses musiques de film en jouant des mélodies à un doigt sur son synhté plutôt que payer un mec (quand on fait de la série B on économise sur tout pas vrai ?).
Perso je pense aussi à la BO de "The thing" avec un basse répétée / delayée. Cela dit c'est la marque de fabrique de Carpenter le tan-tan-ta-ta-t -t...

Il n'empêche que le thème d'Halloween est très réussi.
Tout comme la B.O. de Escape From NY ( généralement considérée comme un modèle du genre). Ce qui est marrant, c'est que l'un des acteurs du film n'est autre que le génial Isaac Hayes, dont les propres disques sont à mille lieues du minimalisme de Carpenter (cf. les très réussies B.O. de Three Tough Guys, Truck Turner et bien sûr de Shaft).

C'est vrai que ça passe plutôt bien (Brrr The Thing).
En parlant de Carpenter j'ai revu hier soir "Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin". Avec évidemment l'incontournable Jack Russel. J'avais bien aimé à sa sortie (j'avais 16 ou 17 ans). C'est clairement une série ZZZZ mais bon ça reste assez fun même si ça fleure le gros nanard. C'est pas le cas de tous les Carpenter qui sont souvent des nanars tout court.
Et dans celui là aussi c'est Carpenter qui a fait la zique, avec la fameuse basse électronique répétée... Il a évidemment ajouté deux trois sonorités "orientales". Ça doit être un sacré personnage ce type.

Perso je suis assez fan du bonhomme et j'aime à peu près tout ce qu'il a fait dans les 70's et les 80's. J'adore Jack Burton d'ailleurs. Mais bon tout ces films de cette époque tue de toute façon.

Même son dernier film, Ghost of Mars, pourtant décrié (enfin comme d'hab), m'a plu.

Sinon au dernière nouvelle il me semble qu'il voulait prendre sa retraite.