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 Bilan cinéma 2006 
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Skeleton In The Forum
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Une bonne année dans la qualité, mais très mauvaise dans le nombre de films vus, le boulot et les déboires personnels m'ayant longuement écarté des salles de cinéma...

5/5
Pompoko de Isao Takahata, Le Nouveau monde de Terrence Malick, Dans Paris de Christophe Honoré, Les Fils de l'homme de Alfonso Cuaron, Coeurs de Alain Resnais

4/5
Good night, and good luck. de George Clooney, Madame Henderson présente de Stephen Frears, Le Secret de Brokeback Mountain de Ang Lee, L'Ivresse du pouvoir de Claude Chabrol, Tournage dans un jardin anglais de Michael Winterbottom, La Raison du plus faible de Lucas Belvaux, Pirates des Caraïbes, le secret du coffre maudit de Gore Verbinski, Miami vice - Deux flics à Miami de Michael Mann, Flandres de Bruno Dumont, Avida de Benoît Delépine, Gustave Kervern, Scoop de Woody Allen, le Labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro, Les Infiltrés de Martin Scorsese

3/5
Lord of war de Andrew Niccol, Jarhead - la fin de l'innocence de Sam Mendes, Syriana de Stephen Gaghan, Truman Capote de Bennett Miller, Renaissance de Christian Volckman, L'Age de glace 2 de Carlos, Le Caïman de Nanni Moretti, Cars de John Lasseter, Le Vent se lève de Ken Loach, Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton, Valerie Faris, Block Party de Michel Gondry, Transylvania de Tony Gatlif, Mémoires de nos pères de Clint Eastwood, Le Prestige de Christopher Nolan

2/5
Walk the line de James Mangold, Silent Hill de Christophe Gans, V pour Vendetta de James McTeigue, Marie-Antoinette de Sofia Coppola, X-Men l'affrontement final de Brett Ratner, Volver de Pedro Almodovar, Le Dahlia noir de Brian De Palma, Babel de Alejandro González Inárritu, Casino Royale de Martin Campbell

1/5
Mission : impossible 3 de J.J. Abrams, La Science des rêves de Michel Gondry, Indigènes de Rachid Bouchareb

0/5
Hostel de Eli Roth

Ratés/pas encore vus
Munich de Steven Spielberg, Nouvelle cuisine de Fruit Chan, Bubba Ho-Tep de Don Coscarelli, The Saddest music in the world de Guy Maddin, Le Soleil de Aleksandr Sokurov, The Woodsman de Nicole Kassell, 16 blocs de Richard Donner, Inside man - l'homme de l'intérieur de Spike Lee, OSS 117, Le Caire nid d'espions de Michel Hazanavicius, Klimt de Raoul Ruiz, Transamerica de Duncan Tucker, Bubble de Steven Soderbergh, Takeshis' de Takeshi Kitano, Vol 93 de Paul Greengrass, Superman Returns de Bryan Singer, The Devil's Rejects de Rob Zombie, Wolf Creek de Greg McLean, Nausicaä de la vallée du vent de Hayao Miyazaki, Tomoko Kida, Jardins en automne de Otar Iosseliani, A Scanner Darkly de Richard Linklater, Thank You for Smoking de Jason Reitman, World Trade Center de Oliver Stone, Sarajevo, mon amour de Jasmila Zbanic, Neil Young : Heart of Gold de Jonathan Demme, Le Pressentiment de Jean-Pierre Darroussin, Le Parfum : histoire d'un meurtrier de Tom Tykwer, Une Vérité qui dérange de Davis Guggenheim, Mala Noche de Gus Van Sant, The Queen de Stephen Frears, Ne le dis à personne de Guillaume Canet,
Je pense à vous de Pascal Bonitzer, Déjà vu de Tony Scott, Happy Feet de George Miller, The Last Show de Robert Altman, Mon meilleur ami de Patrice Leconte


Dernière édition par ZiGGy le 04 Déc 2006 0:16, édité 1 fois.



03 Déc 2006 18:41
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ZiGGy a écrit:
Il va faloir que je reclasse, mais j'ai dégrossi rapidement sur les films vus....

5/5
Pompoko de Isao Takahata, Le Nouveau monde de Terrence Malick...


Le Nouveau Monde est pas sorti en 2005 ? Parce-que sinon oui, il occupe la première place chez moi.

edit :
Wikipedia a écrit:
Dates de sortie : 25 décembre 2005 (États-Unis, limité), 20 janvier 2006 (États-Unis), 15 février 2006 (Belgique, France, Suisse)


Bon, ça en fait un film 2006 ça.
lol

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03 Déc 2006 18:45
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"Les Infiltrés" amène-il quelque chose de neuf dans le style ou est-ce juste un film plutôt conventionnel dans le contenu mais avec de belles performances d'acteurs ?
Par rapport à Heat, Miami Vice, etc...

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03 Déc 2006 19:03
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cleymor a écrit:
Rockwood a écrit:
1- c'est l'adaptation réussie d'une BD géniale.

Ce n'est pas un argument mais un point de vue totalement subjectif

Je pensais qu'on discutait sérieusement... Si V pour Vendetta n'est pas une BD géniale pour toi j'arrête là, ça sert à rien de continuer. Lis là le cas échéant.

cleymor a écrit:
Rockwood a écrit:
2- qu'est ce qui n'est pas neuf ? Un film de super héros sans super pouvoir ?

retape toi tte la serie de capes et d'epée avec Portos et compagnie ou encore meme zorro...

J'ai pas parlé de héros mais bien de super héros.

cleymor a écrit:
Bref à part aux states, des films avec des super heros pret à sauver la veuve et l'orphelin y en a un paquet...

Je n'ai pas compris cette phrase.

Rockwood a écrit:
Un film de héros masqué dont on ne voit jamais le visage ?

Tu vois pas la différence entre Darkman et V ? Tu ne vois pas la différence de portée entre Darkman et le fait que V soit masqué et son visage jamais dévoilé ?
Si tu regardes V en bouffant du popcorn comme tu regardes Hulk, là aussi, c'est pas la peine de discuter.

cleymor a écrit:
Pour le reste ce n'est encore qu'un point de vue, l'histoire d'amour et les dialogues sont pour moi ultra classique.

C'est sûr, un héros qui cite du Shakespeare et d'autres grands classiques anglais et qui fait des allitérations pour se présenter c'est ultra classique... Tu vas me citer quoi ? Cyrano de Bergerac ? (là tu te rapprocherais un PEU du truc).

cleymor a écrit:
Apres je ne compare pas au ciné de super heros que je n'aime pas car trop cliché mais au monde du cinema en general.

1- comme t'aimes pas le ciné de super héros tu ne compares pas le film tiré d'un comics au ciné de super héros. La belle logique. Bref tu t'arranges ta sauce pour dire que c'est pourri. C'est sûr que comme film documentaire ou comme film animalier ou comme comédie sentimentale, V pour Vendetta c'est pourri.
Mon pauvre ami... Avec "V pour Vendetta" et "LEs gardiens" Alan Moore a renouvelé le GENRE comics dans son ensemble, il a montré de nouvelles voies, et JUSTEMENT tout en restant dans le "super héros" a prouvé qu'il était possible de faire des choses intelligentes dans ce cadre.
Si ça NON PLUS tu ne l'as pas VU, je ne sais pas de QUOI on parle.

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03 Déc 2006 20:22
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Rockwood a écrit:
cleymor a écrit:
Rockwood a écrit:
2- qu'est ce qui n'est pas neuf ? Un film de super héros sans super pouvoir ?

retape toi tte la serie de capes et d'epée avec Portos et compagnie ou encore meme zorro...

J'ai pas parlé de héros mais bien de super héros.


Zorro a tout du super héros je trouve, c'en est même un archétype bien qu'il n'ait pas de super pouvoir.


03 Déc 2006 20:48
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Rockwood a écrit:
Je pensais qu'on discutait sérieusement... Si V pour Vendetta n'est pas une BD géniale pour toi j'arrête là, ça sert à rien de continuer. Lis là le cas échéant.


Je parlais de l'adaptation genial et non de la qualité de la BD. J'en ai entendu que le plus grand bien de la BD.

cleymor a écrit:

J'ai pas parlé de héros mais bien de super héros.


Ok quelle est la difference entre un super hero sans pouvoirs et un hero ?
Moi je vois que les 2 sont humains, qu'ils font le bien avec les moyens qu'ils ont et qu'ils sont vu par le commun comme des surhommes.
On retrouve ca chez Zorro ou meme dans le dernier Batman.


Rockwood a écrit:
Un film de héros masqué dont on ne voit jamais le visage ?
Tu vois pas la différence entre Darkman et V ? Tu ne vois pas la différence de portée entre Darkman et le fait que V soit masqué et son visage jamais dévoilé ?
Si tu regardes V en bouffant du popcorn comme tu regardes Hulk, là aussi, c'est pas la peine de discuter.


Ben dis moi ou est la difference au lieu de me sauter à la gorge gros malin.

Rockwood a écrit:

C'est sûr, un héros qui cite du Shakespeare et d'autres grands classiques anglais et qui fait des allitérations pour se présenter c'est ultra classique... Tu vas me citer quoi ? Cyrano de Bergerac ? (là tu te rapprocherais un PEU du truc).


Je n'ai pas cité plus haut Bergerac pour la bonne raison qu'il n'est pas reellement un hero dans son role vu quand defintitif ses actes de bravoures son plus egoistes que pour le bien du commun des mortels. Bref Bergerac ne veut pas changer la face du monde.


Rockwood a écrit:

1- comme t'aimes pas le ciné de super héros tu ne compares pas le film tiré d'un comics au ciné de super héros. La belle logique. Bref tu t'arranges ta sauce pour dire que c'est pourri. C'est sûr que comme film documentaire ou comme film animalier ou comme comédie sentimentale, V pour Vendetta c'est pourri.


Conneries...

Je te dis qu'on peut comparer un cinema de super hero avec un cinema d'action composé d'hero classiques et toi tu me sors les extremes sans queue ni tete.
Desolé mais vu le faible nombre de films de super hero que le cinema compte je trouve qu'il est trop facile de dire que c'est novateur. Si tu elargis un peu plus tes comparaisons sans pour autant que ca soit farfelu te tu rends vite compte que tt a deja ete fait.

Rockwood a écrit:

Mon pauvre ami... Avec "V pour Vendetta" et "LEs gardiens" Alan Moore a renouvelé le GENRE comics dans son ensemble, il a montré de nouvelles voies, et JUSTEMENT tout en restant dans le "super héros" a prouvé qu'il était possible de faire des choses intelligentes dans ce cadre.
Si ça NON PLUS tu ne l'as pas VU, je ne sais pas de QUOI on parle.


Peut etre...
Ca n'empeche pas que reduire sa vision uniquement aux films de super hero est completement eroné et facile. Ca n'a jamais ete fait dans l'univers des supers heros? Tant mieux. Sachant que ce genre est peut etre le plus cliché au monde je trouve que c'est une bonne chose qu'on assiste enfin à une veritable revolution du genre. Cela n'empeche pas que ces "evolutions" sont tiré d'un ciné plus classique, qui a tres certainement à mes yeux une longueur d'avance sur ce cinema la.


03 Déc 2006 20:55
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Ah oui tiens, Batman, un exemple typique du super héros sans super pouvoir. Ce qui est parfois un avantage pour lui d'ailleurs (pas de kriptonite et tout et tout).


03 Déc 2006 21:35
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meft a écrit:
"Les Infiltrés" amène-il quelque chose de neuf dans le style ou est-ce juste un film plutôt conventionnel dans le contenu mais avec de belles performances d'acteurs ?
Par rapport à Heat, Miami Vice, etc...

Oui, il est réalisé par Scorcese, pas Mann.


03 Déc 2006 21:54
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Certes, et ?...

Je vais en faire bondir plus d'un, mais à part Gangs of New York (que je n'ai pas spécialement aimé), je n'ai vu aucun film de Scorcese. Alors j'ai un peu de mal a voir l'apport du monsieur par rapport à un autre realisateur.

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03 Déc 2006 23:20
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Ok. Hulk et V c'est pareil.
Et le "sans pouvoir" de Batman est le même que V.
J'arrête là. Je vais pas m'épuiser après tout. En plus Zig a mis 1/5 à ce film. Donc c'est de la merde.
Branlez-vous sur des films coréens, continuez à croire que c'est quand il y a marqué "film intelligent" ou "émotion" que c'est intelligent ou émouvant. Je retourne peinard lire du Alan Moore et chialer sur le destin de Rorscharch et des autres.

@ Meft : t'as pas vu les Affranchis, Casino, etc. ? Tu manques quelque chose.

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03 Déc 2006 23:24
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V, rien que pour son côté subversif, je le trouve génial.


03 Déc 2006 23:48
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Tu va être content Roxxwood, j'ai revu la note de V à la hausse. Par contre j'en ai ma claque qu'on me prenne pour un phare à chaque intervention sur le ciné (une par an) mais que ce soit vers moi qu'on se tourne quand on veut un truc sur le sujet. Si vous me faites chier je vous c/c mon mémoire et on en parle plus.



Au cours de la seconde moitié du vingtième siècle, cinéma et musique se sont imposés comme les deux formes d’arts les plus diffusées. Cela s’est fait par un succès de ces arts sous forme de spectacles et de distractions qui les ont conduit à acquérir une grande valeur commerciale. Témoignant de ce phénomène, le terme « populaire » est bien souvent venu compléter leur définition. S’il a souvent gardé un certain côté péjoratif pour ce qui est du cinéma, la nouvelle position qu’il donne à la musique s’est imposée comme une importante distinction sémantique.
En 1917, le morceau Livery stable blues est gravé sur le vinyle par l’Original Dixieland Jass Band de Domminick la Rocca à New York et se vendra à plus d’un million d’exemplaires, marquant d’un même coup la naissance du jazz et l’entrée dans une nouvelle phase d’accession à la musique pour le public : l’enregistrement. Dans les années qui suivent, jazz et blues, ainsi que country ou hill-billy, connaîtront leurs premières « stars » en même temps qu’Hollywood verra se développer ses studios de cinéma, futures « majors ». Par sa commercialisation, la musique devient accessible à tous et ces nouveaux genres musicaux extraits de la jeune culture américaine se démarqueront ainsi de la musique savante, dite « classique », héritée du vieux continent. Culminant dans les années 50 avec tour à tour le développement des disques 33 tours et la fusion des musiques noires et blanches dans le rock and roll, cette popularisation de la musique finira par être traduite par le terme américain de « pop-music » désignant toutes ces formes musicales, dérivés plus ou moins lointains des musiques noires qui forment le fer de lance de l’industrie musicale, un nouveau « show-business » dont les plus gros vendeurs seront à la fin de la décennie Elvis Presley et Fats Domino, l’un blanc, l’autre noir.
A cette même période le cinéma hollywoodien lui même connaît une apogée. Ses studios sont plus puissants que jamais et le nombre de spectateurs touché par leurs films est immense. Avec le plan Marshal et l’impérialisme américain, c’est bientôt le monde entier qui reconnaît les icônes cinématographiques nées sous le soleil californien. Cependant, musique et cinéma se rencontrent encore peu à cette époque. Si des films comme Jeunesse Droguée ou Graine de Violence font appel au rock and roll, c’est plus par un phénomène de mode et de commerce que par choix artistique. C’est leur sujet qui impose la musique comme élément secondaire, rapidement remis en avant pour attirer le public jeune passionné par les chansons de Bill Haley, Gene Vincent, ou Jerry Lee Lewis. De même, c’est à des fins purement commerciales qu’Elvis Presley multipliera les films mineurs dans les années 60 jusqu’à mettre sa carrière musicale entre parenthèses, mais sans que son statut d’acteur ne soit jamais réellement reconnu : même au cinéma, il reste une icône musicale.
Ce n’est qu’avec l’arrivée des années 60 que cinéma et pop-music vont se rencontrer. L’évolution de ces deux arts va alors les faire se rapprocher suffisamment pour coexister. En matière de cinéma, c’est l’avènement de la modernité et des nouvelles vagues qui poussera les cinéastes nouvellement promus auteurs à s’intéresser aux phénomènes populaires. En Amérique le jeune Cassavetes confie la musique de Shadows au jazzman Charlie Mingus qui lui donnera une partition impressionniste et torturée, prémices du courant new-thing en parfaite adéquation avec le travail d’improvisation que mène le réalisateur avec son équipe. De l’autre côté de l’Atlantique, les français de la nouvelle-vague se passionnent pour un cinéma américain dit populaire et reprennent les œuvres d’Hitchcock ou Ford dans leurs propres films. Cristallisation de tout cela, le premier film de Louis Malle, Ascenseur pour l’échafaud, appartiendra au genre typiquement américain du film noir et sera mis en musique par un autre jazzman d’avant garde, Miles Davis.
Parallèlement à cette réorientation des centres d’intérêts des cinémas, la musique connaît une nouvelle mutation qui va la conduire justement là où les regards des cinéastes sont tournés. La pop-music traverse elle aussi l’océan. En France, Boris Vian contribuera à démocratiser le jazz et à faire découvrir le rock and roll à travers ses articles dans la revue Jazz-Hot ou même ses propres créations musicales. Mais c’est surtout en Angleterre que la musique va connaître une révolution, avec la ré-interprétation des musiques blues, rock and roll et rythm and blues par de jeunes musiciens dont les nouveaux genres connaîtront un succès fulgurant aux Etats-Unis et à travers le monde entier, achevant de rendre immensément populaire la « pop-music » avec ses nouveaux avatars que sont la pop des Beatles ou des Kinks et le rock des Shadows, Animals et autres Rolling Stones.
Dès lors, un cinéma s’intéressant à des sujets populaires et à une forme artistique en phase avec la réalité de la vie contemporaine se trouvera incessamment confronté à une musique devenue la première forme d’expression artistique. Rendue totalement accessible par la radio et la démocratisation du classique tourne-disque, la pop-music est écoutée par tous, mais également jouée par beaucoup, la pratique familiale ou scolaire du piano ainsi que le prix modique d’une guitare (devenue l’instrument de prédilection du genre depuis le début du siècle, uniquement grâce à son prix peu élevé l’ayant mise à la portée des plus démunis : les ouvriers noirs des états du sud américain) la rendant plus accessible économiquement et intellectuellement que n’importe quelle autre forme d’expression, exception faite de l’écriture dont les promesses et les gratifications directes sont sans doute bien moins alléchantes.
Deux exemples européens de cette décennie peuvent témoigner de ce que la musique peut offrir au cinéma en tant qu’attribut populaire. Dans Made in USA, Jean-Luc Godard filme la jeune chanteuse londonienne Marianne Faithfull, égérie des Rolling Stones chantant leur morceau As tears go by dans un café, comme simple cliente. Clin d’œil au spectateur, l’utilisation d’une telle référence lui fait surtout reconnaître dans le sujet cinématographique un élément d’actualité. Ainsi le film se rapproche d’un quotidien partagé par beaucoup, et donc d’une certaine forme de réalité. Dans Walk over, réalisé par Jerzy Skolimowski en 1965, c’est une musique apparentée au free-jazz et composée spécialement pour le film que l’on entend, mais son mixage très particulier permet de la faire passer dans la diégèse par l’intermédiaire d’un petit transistor à piles que le personnage principal emporte partout avec lui. Ces deux exemples montrent déjà aux premiers temps de la modernité comment le hors-cadre de la référence culturelle peut rencontrer la diégèse par des effets de narration et en particulier par le montage sonore.
Au cœur du cinéma le plus moderne, ces préoccupations retiennent l’attention de réalisateurs parmi les plus innovants. Godard, lorsqu’il s’éloignera de ses premières préoccupations de fiction en 1968, ira filmer la politique à travers le travail des Rolling Stones dans One + One. A la même époque, le cinéma expérimental américain se rapproche de la musique, que ce soit par les recherches sur le son que mène Michael Snow, ou par les amitiés de Jonas Mekas qui le conduiront à filmer John Lennon dans ce qui deviendra le film expérimental Happy birthday to John en 1995. Les connections entre pop-music et cinéma moderne sont ainsi nombreuses, mais ne semblent pas conduire à un développement majeur, ni artistique ni commercial. Ainsi l’année 1968 sera plus marquée pour Mick Jagger par son rôle dans le relativement oublié Performance de Nicholas Roeg que par la collaboration de son groupe avec Godard. De leur côté, les Beatles multiplient les films humoristiques, jouant de leur statut de stars et n’utilisant la musique qu’à des fins illustratives. Si le rapprochement de la musique populaire et d’une certaine forme de cinéma est indéniable, sa viabilité semble donc compromise.
Reste le documentaire, forme cinématographique explorée par Godard et possédant certaines formes et effets communs à l’expérimentation. Si les correspondances du documentaire avec divers sujets et d’autres genres artistiques peuvent se limiter au choix du sujet, on voit naître des les années 50 une école de captation de performances musicales sur pellicule, représentée en particulier par certaines télévisions américaines et allemandes. Le discours s’efface devant la musique, et c’est le travail du musicien qui est véhiculé par l’image. On a davantage affaire ici à un type nouveau de « support » qu’à une œuvre née de la rencontre musique-cinéma. Sur le grand écran, on peut citer des 1958 le film Jazz on a summer’s day de Bert Stern. Ce photographe installe ses caméras devant la scène de Newport où se produisent quelques grands noms du jazz, et en tire un film en couleur dont le but est encore très confus. Filmer les musiciens en action, témoigner de l’évènement, donner un pendant visuel à la création musicale, Bert Stern explore toutes ces voies sans les approfondir. Il faudra attendre encore quelques années pour que les caméras sortent vraiment des studios, et que la musique donne matière à être filmée.
Cela se fera dans le courant des années soixante, alors que quelques documentaristes choisiront de filmer les évènements musicaux majeurs qui se multiplient en Amérique. Au cœur de ce phénomène se trouve Don Alan Pennebaker. Dans la mouvance du cinéma direct, il filme l’actualité des grands évènements populaires, politiques ou artistiques. Cela le conduira à suivre de près les grands moments qui bouleversent alors le paysage musical américain et à reprendre à son compte l’idée de filmer la musique au cinéma. Son travail prend forme dans le cadre du fulgurant développement de la scène musicale américaine sur la côte ouest dans les années 65-68. Dans cette période, l’Amérique se réapproprie la musique pratiquée par les groupes de « l’invasion britannique », et le mouvement psychédélique né de l’association de cette mode musicale à une idéologie de liberté et d’ouverture prônant l’utilisation des drogues, et du LSD en particulier. L’origine de tout cela peut être située lors du passage à la musique électrique – musique populaire – du chanteur folk Bob Dylan, qui sera l’un des premiers à réinventer le rock américain. Le mouvement culminera ensuite dans de grandes messes musicales associées au « flower power », le festival de Monterey, en Californie, dès 1967, et deux ans plus tard l’immense festival de Woodstock sur la côte est.
A chaque étape de ce mouvement, on voit surgir des œuvres cinématographiques, documentaires dont le sujet porte sur les évènements majeurs qui bouleversent la culture populaire. D.A. Pennebaker est déjà présent quand Dylan se lance dans le rock, il le filme en tournée en Angleterre dans Don’t look back en 1966. Dans les années suivantes, il est présent à Monterey dont il tirera trois films, participe au projet cinématographique de Woodstock, et filme la même année le Toronto Rock Revival d’où naîtront de nombreux films de concerts pour la télévision, ainsi que Sweet Toronto consacré à l’ex-Beatles John Lennon. Dans la même période, le documentariste Murray Lerner monte des performances et interviews du Newport Folk Festival dans les années 1963-1966 pour le film Festival (1967). En 1970 il est en Angleterre pour imprimer sur la pellicule le festival de l’Ile de Wight. Outre le film Message to Love (qui ne sera montré au public qu’après 1995), il montera dans les décennies suivantes de nombreux films pour la télévision ou le support vidéo, consacrés à des artistes en particuliers (Jimi Hendrix, les Who, Jethro Tull…). Cette deuxième moitié des années soixante foisonne donc d’évènements musicaux majeurs et on constate que les documentaristes sont remarquablement présents pour les immortaliser sur la pellicule. En dehors des films déjà évoqués, on peut citer toujours pour l’année 1969 le film Woodstock de Micheal Waldleigh et le Gimme shelter d’Albert Maysles, consacré au concert des Rolling Stones à Altamont, deux films qui marquent l’apogée de cette vague de documentaires.
Alors que la musique pop devient toujours plus populaire et que la culture qui s’y attache se démarque de plus en plus de la société américaine dominante, on voit ces concerts géants et festivals se multiplier, et tous font appel d’une manière ou d’une autre à une équipe de cinéma pour immortaliser l’évènement. L’avenir des archives ainsi créées est incertain. Quelques films de festivals en sortiront, puis les montages de films consacrés au concert d’un seul artiste au sein de ces ensembles se multiplieront dans les décennies suivantes, et en particulier à l’âge de la vidéo. L’acte de filmer ces concerts a presque toujours donné lieu dans un premier temps à un film retraçant tout l’évènement en images. Cela crée à l’entrée des années soixante-dix un corpus de documentaires d’un genre nouveau , concentré sur une faible période : Festival (Lerner, 1967), Monterey pop (Pennebaker, 1968), Woodstock (Waldleigh, 1970), Gimmer shelter (Maysles, 1970), Sweet Toronto (Pennebaker, 1971).
Ces films ont en commun de donner à voir une performance et le témoignage d’une actualité dont la musique est le centre. La restitution du concert est leur objectif central et la raison même de leur existence : c’est avant tout dans un cadre musical qu’ils seront perçus par le public, la critique et l’industrie du cinéma ne leur accordant qu’exceptionnellement leur attention. Et même dans le cas de Woodstock dont les recettes au box-office engrangeront cinquante millions de dollars, le film reste considéré comme une incursion de la musique en terre de cinéma. Plutôt qu’une hybridation des deux arts, c’est la mise du cinéma au service de la musique qui semble transparaître de cette histoire. Dans les années suivantes, avec le développement de la télévision et surtout de la vidéo, cette perception des captations de concerts ne fera que s’amplifier. La majorité de ces projets visent alors le marché vidéo et sont motivés par l’industrie musicale, poussant dans l’ombre les quelques œuvres cinématographiques consacrées à des concerts qui continuent à voir le jour. Ainsi, si une sorte d’âge d’or des concerts filmés a pu avoir lieu autour de 1970, on continue à voir apparaître régulièrement des avatars de ce type de documentaire au cinéma.
En 1972, Mel Stuart filmera le festival monté par la firme Stax pour commémorer les émeutes raciales de Watts, dans le film Wattstax. L’année suivante, D.A. Pennebaker participera à un projet de captation d’un concert de David Bowie. Du projet d’origine d’un film de vingt minutes pour un nouveau format, il tirera finalement le film Ziggy Stardust and the spiders from Mars. En 1974, c’est la tournée irlandaise du guitariste Rory Gallagher qui donne lieu au documentaire Irish tour de Tony Palmer, et en 76 un concert de Led Zeppelin qui occupe le centre de The song remain the same de Peter Clifton. En 1978 enfin, sort le film The last waltz de Martin Scorsese, consacré au dernier concert du groupe The Band. Le documentaire continue dans cette décennie particulièrement active d’accompagner l’actualité musicale. Ces projets sont purement musicaux, témoignant du style et des qualités d’un artiste (Rory Gallagher, Led Zeppelin) et s’adressent spécifiquement au public de celui-ci. Cependant, on peut toujours y voir un corpus uni, où demeure parfois la diversité musicale et l’unité de temps marquée par un grand évènement (Wattstax, The last waltz), et où l’on retrouve des réalisateurs qualifiables d’auteurs (DA. Pennebaker qui continue le travail amorcé dix ans plus tôt, et Scorsese, qui avait déjà travaillé au montage de Woodstock).
Les années quatre-vingt verrons l’avènement de la chaîne de télévision MTV, et la démocratisation de la vidéo. Pour l’industrie musicale, filmer un concert ne se fera alors plus que dans ce cadre précis, plus économique, plus contrôlable, plus accessible à la demande des auditeurs de musique qui ne sont pas nécessairement spectateurs de cinéma. Pourtant, les concerts filmés ne disparaissent pas totalement des grands écrans. Si ils se raréfient, leurs qualités et leur définition comme œuvre cinématographique apparaissent plus évidentes, les incertitudes concernant le statut des films de la décennie précédente s’effacent. On peut donc se pencher sur le corpus de cette fin de vingtième siècle pour définir les traits de projets de captations de concerts dans un cadre cinématographique, et peut-être tenter d’éclairer les films déjà cités. On trouve ainsi le film réalisé par Jonathan Demme à sa propre initiative sur un concert des Talking Heads, Stop making sense, en 1984. En 1987 Taylor Hackford filmera le concert anniversaire de Chuck Berry pour le film Hail hail rock and roll, dans ce qui apparaît déjà comme une tradition du documentaire d’évènement musical (comme The last waltz de Scorsese). Dix ans plus tard, c’est Jim Jarmusch, autre réalisateur reconnu, qui suit Neil Young en tournée pour son film Year of the Horse (1997). Le corpus se raréfie donc, mais se concentre sur des projets ambitieux dépassant la seule retransmission de la musique : reproduire un concert dans une mise en scène cinématographique pour Demme, représenter une histoire musicale à travers un musicien influant des décennies précédentes pour Hackford, et la volonté de faire percevoir le fonctionnement interne d’un groupe pour Jarmusch.
Cela met fin à une chronologie de quatre décennies dont ressortent un certain nombre de films analogues par leur projet ou leur forme. On peut tirer de ce corpus assez large une liste plus réduite de cinq films sur lesquels s’appuiera l’étude, films qui, par la singularité de leur projet ou leur reconnaissance critique, apparaissent comme des jalons importants de l’histoire du film-concert. Monterey pop (Pennebaker, 1967), Woodstock (Waldleigh, 1970), The last waltz (Scorsese, 1978), Stop making sense (Demme, 1984) et Year of the Horse (Jarmusch, 1997) recouvrent toutes les spécificités que l’on a déjà pu relever dans l’ensemble du corpus. On cherchera dans leur étude à définir les traits majeurs qui pourraient relever d’une distinction générique, et les spécificités de mise en scène qui pourraient en faire des œuvres méritant d’être considérées avec plus d’attention que ne le fait une analyse cinématographique qui se concentre plus volontiers sur les carrières de leurs auteurs dans la fiction.
En partant de l’origine musicale de ces films pour approcher de plus en plus de leur nature cinématographique, l’analyse portera d’abord sur les spécificités de la captation au sein du documentaire. En tenant compte des contraintes techniques inhérentes à tous ces projets, on entrera dans une analyse de leur mise en scène en s’interrogeant sur le dispositif filmique mis en œuvre à chaque occasion, et sur l’influence qu’un metteur en scène peut avoir au delà du travail de captation. De ces deux grands axes proches de la musique pour le premier et du cinéma pour le second, on tirera la synthèse finale et ouverte sur l’analyse du corpus comme un ensemble dont on se demandera alors si les règles communes peuvent êtres vues comme celles d’un genre. Au terme de l’étude, c’est la question de l’hybridation possible entre deux arts qui se posera, hybridation vers laquelle on a vu le cinéma tendre dans certaines expérimentations mais que l’association de la majorité de ces projets à une industrie musicale semble avoir muselée. Est-il possible qu’au delà de la captation, au delà du documentaire, le travail mené sur la musique dans un cadre cinématographique permette un effet nouveau, combinant les deux arts, et restant à définir ?


04 Déc 2006 0:19
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ZiGGy a écrit:
Tu va être content Roxxwood, j'ai revu la note de V à la hausse. Par contre j'en ai ma claque qu'on me prenne pour un phare à chaque intervention sur le ciné (une par an) mais que ce soit vers moi qu'on se tourne quand on veut un truc sur le sujet. Si vous me faites chier je vous c/c mon mémoire et on en parle plus.



Toi au moins, t'as un semblant d'autorité sur ton sujet, choupinet...

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04 Déc 2006 7:34
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Oui tu es notre Henri Chapier à nous !


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Rockwood a écrit:
@ Meft : t'as pas vu les Affranchis, Casino, etc. ? Tu manques quelque chose.

Surement, mais j'ai toujours un apriori sur ces films mettant en lumiere le monde 'mafieux' (je ne sais pas comment dire autrement). Ca me gene d'une certaine maniere et ca ne m'attire pas. Je n'ai jamais vu la trilogie du Parrain ni Scarface pour la meme raison. J'ai vu Heat à l'époque (j'ai plutôt aimé) car j'étais entre amis sinon je ne suis pas sûr que j'y serais allé seul.

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QueenOfTheReich a écrit:
ZiGGy a écrit:
Tu va être content Roxxwood, j'ai revu la note de V à la hausse. Par contre j'en ai ma claque qu'on me prenne pour un phare à chaque intervention sur le ciné (une par an) mais que ce soit vers moi qu'on se tourne quand on veut un truc sur le sujet. Si vous me faites chier je vous c/c mon mémoire et on en parle plus.



Toi au moins, t'as un semblant d'autorité sur ton sujet, choupinet...

Ouep, et du coup le moindre pekin avec son complexe d'infériorité me brise les noix à chaque fois que j'essaye d'aborder le sujet. lol


04 Déc 2006 9:24
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Rockwood a écrit:
Ok. Hulk et V c'est pareil.


on a jamais dit ca. On compare ce qui est comparable.

Rockwood a écrit:
Et le "sans pouvoir" de Batman est le même que V.


On a jamais dit ca mais si tu pars comme ca chaque film est unique aussi.

coup de foudre à nothinghill est different de vous avez un message qui lui meme est different.

Ben non, dans la forme peut etre, mais dans le fond y a quand un paquet de similitudes.

Rockwood a écrit:
J'arrête là. Je vais pas m'épuiser après tout. En plus Zig a mis 1/5 à ce film. Donc c'est de la merde.


Rien à foutre de la note de ziggy, c'est à toi que je demande des explications et arrete d'etre suceptible un peu^^

Rockwood a écrit:
Branlez-vous sur des films coréens, continuez à croire que c'est quand il y a marqué "film intelligent" ou "émotion" que c'est intelligent ou émouvant.


Reaction puerile, tu passes du coq à l'ane, ici on parle de "V" et du cinema de hero ou de super hero. Un genre qui n'a rien à voir avec une provenance geographique.

Rockwood a écrit:
@ Meft : t'as pas vu les Affranchis, Casino, etc. ? Tu manques quelque chose.


tu as aussi zappé dans les grands : Mean streets, Taxi Driver, Raging Bull, After Hours, A tombeau ouvert (que j'aime bcp d'allieurs).

Bref tu n'as pas du film de mafieu meft, t'as pas mal de critiques sur la societé aussi.


04 Déc 2006 9:54
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Je serai plutot de l'avis de Cleymor, concernant V pour vendetta, j'ai pas été emballé outre-mesure.
Autant le héros à bien quelquechose, mais l'univers m'a paru bien rigide (copier/coller du Nazisme, c'est d'un classique imparable), tout était déjà dans Equilibium, par exemple (que j'ai vu très peu de temps avant, il faut dire)

Et surtout, après avoir lu 1984 d'Orwell, je ne vois plus ces histoires-là de la même façon, il m'en faut plus, je suis plus exigeant.

Après je ne dis pas que la BD n'est pas bien, je ne l'ai pas lue, mais le film en lui même m'a paru terne (problème de rythme, notamment, c'est longuet par moments). Pas vide (j'ai énormément aimé le milieu du film avec l'histoire sur la prison et le "comportement" anti-héro adopté par V) mais dans l'ensemble je me suis ennuyé, je n'ai pas été chaviré.

Ceci dit, les points que tu soulèves, Rockwood, sont intéressants, même si je n'ai pas été emballé, je le reverrai, un jour, c'est certain.

Bon sinon, avec le recul, le film de l'année, c'est incontestablement "les fils de l'homme", j'ai pris une sacré claque avec ce film, je m'en suis à peine remis.
Je vais me jeter sur le DVD, et c'est particulièrement rare pour que je le précise.

Bon alors (c'est quand même bien dommage de ne pas attendre ce putain de 1er janvier pour faire ce genre de sondages, ça vous arracherai un bras de vous rendre compte que l'année n'est pas finie et du coup le sondage est complètement biaisé?)

Je réponds quand même, parceque sinon, je passe à côté du truc sur le forum, et j'ai pas envie.

Donc voilà:

5/5
Les fils de l'homme
15 têtes d'avance, meilleur film depuis...pfff, allez, American History X.

Lord of war
J'ai bien aimé le côté documentaire "romancé", très bonne mise en scène également. Je suis rentré complètement dedans.

Mémoires d'une geisha de Rob Marshall
Pour le côté onirique, même si totalement à côté de la "réalité" niveau visuels, mais on s'en fout, c'est super beau du début à la fin.

4/5
Nos jours heureux
La comédie de l'année, faut peut-être avoir été Mono pour tout capter.

Pirates des caraïbes II
Je comprends qu'on lui reproche l'effacement de Johnny Depp par rapport au premier, mais ça aurait été faire une redite, hors là, ya du neuf, du palpitant, j'ai hâte de voir le troisième. Mention ++++ pour les effets spéciaux.

Saw 3
Je viens de voir les critiques. Je comprends pas trop. J'ai fait une année très "film d'horreurs" (grace une copine dont le meilleur pote bosse dans le maquillage et donc du coup qui me traine voir une bonne partie des films dans le genre...)
J'ai rarement été mis aussi mal à l'aise question "Gore", et je n'ai pas décelé d'incohérences à la manière du premier. (je n'ai pas vu le second...)

L'Age de glace 2 de Carlos Saldanha
Le "genre" bat largement de l'aile (et d'ailleurs les productions sont moins fréquentes, c'est pas un mal) Mais l'age de glace 2 est le dernier "bon" dans ce style. J'ai même préféré au premier.

3/5
A scanner Darkly
Adaptation du bouquin à la lettre. Parti pris graphique intéressant, sans ça, mieux vallait tout de même lire le bouquin.

Silent Hill
Alors bien entendu, c'est "trop", c'est "surfait", c'est "jeuxvideotesque". Pouvait-on faire mieux?
Non.
Jouez aux jeux (le 2, surtout)

La Colline a des yeux
Une scène clé qui restera dans les annales du style. Une ambiance très 70ies avec critique "très" sous-jacente des essais nucléaires américains post 2nde guère mondiale. La copine en question a mis un mois à s'en remettre, perso j'ai quand même pas eu trop de mal à m'endormir.

Destination finale 3
Tean movie classique? Je précise que j'ai détesté Scream. Destination finale, en revanche je suis adepte. Bien sûr, le filon s'épuise, mais si vous n'en n'avez vu aucun, c'est tout de même le meilleur des 3.

OSS 117, Le Caire nid d'espions
Bizarre, à sa sortie tout le monde l'adulait, j'ai l'impression que depuis c'est retombé comme un soufflé.
Pour ma part j'ai retrouvé un Jean Dujardin en forme, comme à la bonne époque. Ca reste une parodie, donc à prendre comme tel.

Orgueil et préjugés
J'ai été visiblement plus emballé que le Canard. J'aime bien ce genre de films "époque romantique". On y croit pas forcément, mais le cadre d'époque et la manière de parler fait toujours son effet.

2/5
Fauteuils d'orchestre
A voir pour l'histoire autour du personnage incarné par Dupontel. Le reste est dispensable, finalement.

V pour Vendetta
Je ne reviens pas dessus :)

Un ticket pour l'espace
Kad et Olivier comme on les aime. Je les aime pas tant que ça, donc le film était à la hauteur de mes espérances...C'est tout de même d'un bien meilleur niveau que d'autres dans le même genre...

Conversation(s) avec une femme
Je sauve le film du 1/5 pour l'idée de l'écran splité avec une caméra sur chaque personnage.
Par contre, c'est long...
Je pense que n'étant pas dans la tranche d'age concernée (la quarantaine passé), je suis totalement passé à côté cela dit, à revoir dans 20 ans, si l'envie m'en prend...

1/5
Célibataires
Rien de neuf, mais alors vraiment rien.
On (re?)voit les sein d'Olivia Bonamy l'espace d'une seconde, un des rares intérets du film...Le personnage interprété par Cartouche sort tout de même du lot.

La Doublure de Francis Veber
Gad Elmaleh et Dany Boon pas du tout (mais alors du tout) dans leur élément. C'est gentil, ça se regarde, sans plus.

Pompoko
Là Ziggy, je comprends pas. J'ai failli mourir d'ennui devant ce truc. Que c'est long, mais que c'est long. J'ai rien contre Takahata (j'adore Totoro) mais là, sérieusement c'est chiant (oui oui, ya la critique de la déforestation, tout ça, mais ya moyen de faire des coupes draconiennes là-dedans)

On va s aimer
Hop, ci-joint la bouse de l'année. Encore pire que Célibataires. J'avais cru, à tord, que le point fort des films de trentenaires, c'était une certaine fraicheur. Ben là ça sent grave le renfermé. Aucun intéret.


04 Déc 2006 18:42
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Chipstouille a écrit:
4/5


Saw 3
Je viens de voir les critiques. Je comprends pas trop. J'ai fait une année très "film d'horreurs" (grace une copine dont le meilleur pote bosse dans le maquillage et donc du coup qui me traine voir une bonne partie des films dans le genre...)
J'ai rarement été mis aussi mal à l'aise question "Gore", et je n'ai pas décelé d'incohérences à la manière du premier. (je n'ai pas vu le second...)



Le probleme de Saw 3, c'est que le scenario est inexisant au profit d'un gore gratuit (la ou il posait certaines questions dans le 1er )
C'est pour moi un tres tres mauvais film, Denué d'interet


04 Déc 2006 18:51
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J'ai beaucoup aimé :
- Lord of war
- The constant gardener
- L'age de glace 2
- Volver

J'ai assez aimé :
- Indigènes
- Renaissance
- La mémoire de nos pères
- Le vent se lève

Je n'ai pas aimé :
- X-Men 3 (quel merde, pourtant les 2 premiers étaient plaisants)
- Camping
- Underworld 2

Pas mal de films que j'aurais aimé voir mais que je n'ai pas vus : très occupé cette année et le déménagement m'a éloigné des cinémas.

Edit : j'en avais oublié qqs uns.

_________________
Moi aussi je te schtroumpfe.


Dernière édition par Ploc le 05 Déc 2006 10:09, édité 1 fois.



04 Déc 2006 18:51
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