mouai, bah c est pas folichon folichon tout ça...
root of all evil : un condensé de tout ce qu il y a de mauvais dans TOT, d'emblé pour démarrer l album ça fait un peu peur... le refrain est plutot sympa, mais un peu trop noyé dans le reste.
the answer lies within : le morceau soupesque de l album, soutenu par l orchestre. cela dit c est de la sousoupe pas trop désagreable, on a entendu bien pire chez DT .
these walls: une sorte de new rock pas prog pour un sou mais assez efficace... pas de solo
i walk beside you : U2 power!!! c est toujours pas du DT mais c est plutot sympa et accrocheur. un morceau qui passerait facilement en radio
panic attack : du gros heavy prog qui tache, intro assez bourrine. on revient enfin a du DT, meme si l empreinte tot est toujours presente. break instrumental n importenawak, avec de la branlette de partout , beuuuuurk. le refrain progressif est plutot plaisant.
never enough : apres tool, metallica, u2 et j en passe, DT s attaque à Muse. je connais presque pas ce groupe, pourtant ça m y a fait legerement fait penser. les fans de muse criant au scandale et à la repompe grossiere, je me dis que je me suis pas trompé. pour moi, c'est un morceau de DT plutot rafraichissant ou ils tentent de nouvelles choses, avec un refrain qui nous emporte, et un riff entrainant. a noter un solo guitare doublé au clavier, bien branlette comme il faut.
sacrificed sons : encore un morceau inspiré par le 11/09. ohhhhhh, on dirait un retour vers sfam pour l intro, piano + chant et quelques arpeges de guitare. assez planant et agreable. enchaine avec un instru pas trop mal faisant un peu penser a lte . l orchestre arrive sur un passage progressif , apportant avec lui son lot de frissons. le morceau termine donc en heavy prog sympho, assez plaisant et original pour DT.
octavarium : le GROS morceau de l album, du haut de ses 23 minutes. intro planante floydienne au possible... petrucci arrive a ne pas jouer rapidement, mais est ce bien lui??? tout cela dure bien 4 min, petite montée prog me faisant penser a transatlantic avant de repartir sur une guitare seche accompagnant une flute traversiere (rhaaaa moi j aime la flute traversiere) . un morceau intimiste chez DT?? incroyable. c est tres old school, typé 70's. on retrouve le vrai DT par moments, et les frissons reviennent avec... jusqu au break instru vers 15 min, incomprehensible, branleur au possible. bouh

mais le final arrive, a 20 min, l orchestre reprend ses droits, et c est LE grand moment de l album. 4 min de frissons garantis, tout simplement. petrucci vient nous montrer qu il n est pas obligé de shredder, labrie sort ses tripes, c est beau (quoique les tripes de labrie ne doivent pas etre tres ragoutantes). le tout se conclu par quelques de cor , et la flute revient timidement.
bon, cet album est loin d etre un chef d oeuvre, c est clair et net. je suis carrement mitigé car aucun morceau ne m a satisfait a 100% , ça oscille entre le bon, le tres moyen, le mauvais, le tres bon, mais n atteint jamais l excellence, ou tres rarement.
petrucci est extremement decevant, j esperais que ça periode branlette lui serait passée, mais apparemment non . labrie se debrouille plutot bien, alternant un nombre assez impressionant de registres, allant meme jusqu a nous faire du devin townsend sur un passage d octavarium.
rudess est sous exploité encore une fois.
les ultra fans auront le plaisir de trouver plein de petits easter eggs, des riffs et des paroles repris discretement de TOT, des references a d autres groupes dans les paroles etc etc
mouai, vivement le prochain