Moui, c'est pas mal. Mais plus ça va plus je me dis que des p'tits bouts comme ça à droite à gauche c'est souvent plus dévalorisant qu'autre chose.

Faut pas s'inquiéter, ils ont donné un bon aperçu de ce dont il étaient capables (qu'on aime ou pas) avec un morceau entier dès le départ, là ce sont juste des os à ronger pour le fan, rouage supplémentaire au sein d'une campagne marketing bien huilée (pas un jour sans une news blabbermouth, et du twitter/FB dans tous les sens).

Tant que j'y suis une petite perle extraite de la chronique d'Octavarium de Nightfall :

"Le seul vrai problème de cette pièce réside dans ce début qui contient un peu trop de longueurs. Mais cela est vite oublié dès la douzième minute."

Le concept de "vite oublié apres la 12e minute" m'a fait rire un moment

En effet, chacun à une notion du temps qui lui est propre...

Heureusement que ça sort pas d'une de mes chros de DREAM THEATER... quoiqu'en cherchant bien je ne doute pas qu'on puisse en trouver de sévères.

J'ai écouté les deux minutes d'extraits et ça me rassure pas. Tout sonne comme la continuité de BCSL, je trouve Mangini constamment chiant et pour l'instant sur tous les extraits mis bout à bout Labrie utilise deux notes environs.

Bref, ça commence à vraiment refouler. À force de prendre les fans pour des cons ils vont finir par sortir une authentique grosse merde et là tout le monde va sortir de sa torpeur en se disant "mais ils se foutraient pas de notre gueule depuis dix ans ceux là, mine de rien ?".

Et ils regarderont vers le ciel en criant "sauvez-nous", et je baisserais les yeux et je répondrais "non".

J'suis d'accord avec Zoso, fais péter la poire !

J'ai vu ton post sur Score (je rentre de vacances, c'est ma lecture de remise à niveau) et ça m'a rappelé ma déprime post-BCSL. J'avais le sentiment d'être comme un gamin qu'a pigé un tour de magie débile... Faut se remettre un bon SFAM, ça regonfle.

Nouvel extrait qui n'apporte rien, si ce n'est un cassage de burne de la part de Rudess :



Ah si, y a une version "photoréaliste" de la pochette, bien plus sympa que l'originale.

Moi je trouve ça bien, mélodiquement ça correspond mieux à ce que "j'attends", et ça passe nettement plus que beaucoup de choses que j'entends dans leurs derniers albums.

Le truc qui va surtout me gonfler sur cet album, c'est les sons tout pourris de Rudess

Moui... Pas désagréable, mais ça renifle un tantinet le mièvre... A voir, mais je pense que ce n'est pas tous ces bouts de morceaux sans aucun contexte qui me donneront une perception un tant soit peu réelle de l'album.

L'album est dispo pour les chroniqueurs, les avis devraient pas tarder à tomber.

T'as déjà celui là qui est dithyrambique http://www.theaureview.com/albums/dream ... ts-2011-lp

Je le trouve surtout très... en anglais !

Je vais tâcher de voir pour traduire ça, mais déjà 10/10, heu...

Bon, déjà de mon côté c'est pas du 10/10, On the Backs of the angels termine dans mon trio de tête alors que je la trouvais bonne, sans plus. C'est dire. Globalement je n'y trouve rien qui soit à la hauteur des meilleurs morceaux de BCSL, à savoir Best of times et Count of Tuscany. Les lignes vocales sont globalement très bof. Les sons de Rudess ne sont pas aussi insupportables que prévu Mais il a définitivement pris une place très importante. Beaucoup de mesures asymétriques "pour faire genre", aucun solo de Petrucci ne m'a mis sur le cul...

Breaking all illusions (qui serait une compo de Myung?) fonctionne très bien, comme le présageait l'extrait. La plus intéressante et la plus énergique dans un album globalement assez mou.
Lost not forgotten : belle intro, piano seul puis heavy sympho et ça part en couille à la LTE. Globalement morceau assez speed efficace.
Outcry c'est long et mou, avec un long passage de branlette biscornue au milieu, à la LTE, mais pas forcément dans le bon sens.
Beneath the surface est une ballade qui fonctionne pas mal du point de vue de l'émotion. Rien qui ne donne non plus envie de faire péter les mouchoirs ou de rappeler toutes nos ex pour évoquer le bon vieux temps.
Bridges in the sky, mid tempo de 10 minutes (on trouve parfois le temps long), vocalement un des plus intéressants.
This is the life, paye ta ballade de 7 minutes.

Conclusion : Vivement le nouvel Haken

Surtout que le mec conclue par "The majesty is back" il faut comprendre quoi, qu'il refont des vieux vieux truc avec Labrie à la place de Dominici ou alors ils sont de retour au premier plan, et là je comprends plus parce que ils étaient déjà back avec Nuage noir et trucs argentés, ils seraient donc reparti, mais où, avec qui... En tout cas ça mérite un label fanboy de base.

C'est officiel, Dream Theater est en roue libre totale, et Rudess également. Et il assume très bien.

"In some of the music in the past, I thought that the keyboards could have been stronger. Sometimes, the approach in the past when we had a heavy riff was to just double it on the keyboards. We took away that kind of fear and went for more harmonic ideas. John Petrucci [guitar] and I decided to compose something cool. I am a composer and I love using this ability. Our new approach is more open to my keyboards than in the past."

j'ai toujours trouvé pour ma part que rudess était sous-employé chez dt, notamment lorsqu'il se contentait d'être en soutien d'une guitare surmixée en avant comme il le dit. finalement, seuls sfam et 6 degrees.. lui rendaient vraiment justice. les disques d'après il est aux abonnés absents, et quand il se fait entendre, c'est avec ses effets pourris et son continuum casse-bonbons. quand on entend certaines trouvailles sur les LTE , an evening with.. ou notes on a dream, je trouve ça dommage.

4 lignes, pas une vanne, et tu dis même apprécier certaines choses de LTE. Tu m'étonneras toujours

Faut dire qu'un clavier doit également savoir rester à sa place, si tout le monde joue au soliste c'est un peu le bordel, mais si j'ai bien un regret au sujet de rudess, c'est qu'on ne l'entend plus suffisamment jouer du piano.
Juste du putain de piano.

style les lignes sur 'blind faith'. ça, c'est irremplaçable.