Euh... retour au son 70's, abandon du metal et d'élément propres à l'identité du groupe, référence aux groupes de hard de l'époque (remember "Yellow Raven"), tournée commune. Il te faut quoi d'autre dans le genre faisceau d'indice ? C'est pas le même groupe donc ça donnera pas la même chose, mais moi je trouve la démarche très très similaire.

Si tu ne vois pas "d'autres exemples", c'est qu'il n'y a pas de "phénomène". ;-)

En tout cas, j'ai hâte de voir ce que ça donne. Behe, tu as été plutôt emballé ou déçu par ce que tu as entendu, en faisant abstraction du nom du groupe ?

Je me suis mal exprimé ZoSo, car la démarche du retour aux sources est en effet assez similaire. Mais elle ne me semble pas envisagée de la même façon (pour faire simple je pense que PAIN OF SALVALTION ne fera pas référence à des groupes Prog genre KING CRIMSON ou même JETHRO TULL). Et comme tu le dis le résultat ne sera certainement pas le même, et pour moi c'est surtout ça qui compte.

Damnation m'a enchanté, Watershed m'a enchanté, vivement ce nouvel album !

Comme je le dis en toute sincérité dans l'article, il est très compliqué d'émettre un avis quelconque sur l'album.
On était 3 à l'écoute, dont 2 gros fans du groupe (et tout 3 sensibles au prog), et aucun n'est sorti de la salle en gueulant "Putain c'est génial!!"
On a juste pas vraiment compris ce qui nous arrivait, et clairement, ça n'a que peu de rapport avec ce que faisait Opeth auparavant.
Quand je parle de manque de riff ou de mélodies accrocheuses, c'est un premier indice sur mon avis futur. Si l'album m'a transporté, m'a surpris de nombreuses fois (on a échangé de nombreux regards interrogateurs), il m'a rarement transcendé en terme de mélodie et le changement de style n'y est pour rien.
De plus les incursions "hard" dont je parle, détonnent pas mal du reste de l'album et son concentrées sur 2-3 chansons max.

Si Damnation était une prise de risque, Heritage en est une plus grosse encore, il y aura un rejet quasi total de la frange la plus metallique des fans, j'en mets ma main à couper. Mais au rayon du positif, si on sent de multiples influences voir hommages, il ne me semble pas y avoir de pompage direct et le résultat s'avère très personnel (les références à Led zep, Purple ou Sabbath sont rarement grossières, souvent bien digérées).

Quant au parallèle avec POS, si la démarche est relativement semblable, Opeth va beaucoup plus loin dans le trip 70's et reste profondément prog. Ce qui est moins le cas pour Gildenlow qui est à mon avis plus accessible dans son délire de retour aux sources (plus mélodique, plus structuré et axé chansons).

L'interview De Arkefeld dans Rock Hard va dans ton sens

Y'a la New Wave of American Heavy Metal pour un autre exemple. Je suis pas spécialiste, mais j'ai aussi entendu parler d'un revival thrash old school.

C'est aussi pour ça que je pose la question, c'est pour moi un ressenti. Je trouve que les groupes se tournent vers le passé et non vers l'avenir. Chez MW, à chaque fois que je tombais sur des nouveauté, je me faisais la reflexion que ces trucs n'auraient choqué personne en 1995/2000.

Je veux pas non plus faire de généralités, mais je pense que la question mérite d'être posée.

A brûle pourpoint, je vois aussi Mastodon et The Sword.

la NWAHM (Lamb of god, Shadows fall and co) est apparu en opposition au Neo Metal, retour du poil et des solos, fin des conneries Hip Hop

On ne parle pas de la même chose. Je pensais aux groupes déjà connus pour un style, et qui l'abandonnent pour revenir vers ce qui les a influencés avant leurs débuts, exemple Opeth.

Les groupes qui tentent de refaire un album comme lors de leurs débuts sont en revanche plus nombreux, tout comme ceux qui se créent pour faire revivre une scène, une époque. Mais Opeth ne rentre dans aucun des deux cas précités.

En tout cas j'ai vraiment hate, car j'aime les mutliples facettes d'Opeth !!

Sans vouloir jouer la carte du péssimiste, ça pue déjà un peu du slip! Car faut pas oublier qu'Opeth, en plus de proposer une musique "complexe" et à tiroir, n'oublie pas de placer les mélodies, les refrains, les riffs qui font mouches. Du moins dans les précédents albums. C'est une des grandes forces d'Akerfeldt.

Ouipe, c'est vrai que c'est cool de prendre une claque lors de la première écoute d'un album... Cela dit c'est pas parce que ça n'arrive pas de suite qu'une claque n'aura pas lieu. Moi je me souviens très bien n'avoir été dingue de certains disques qu'après quelques écoutes (au hasard, Watershed justement, et The Incident de PORCUPINE TREE pour ne citer qu'eux).

C'est vrai, cependant, j'ai eu une absence totale de mokkori à la première écoute du dernier Porcupine, et à l'heure actuelle, c'est toujours pareil. Par contre Watershde a été bien plus immédiat, même si il ne l'est pas autant que BWP par exemple.
Il y a des signes qui ne trompent pas...

Tu peux traduire mokkori stp ? (**je ne suis pas du tout branché manga/jap pop & co**)

Grosso modo, il s'agit d'une érection dans l'univers de City Hunter.

c'est ce genre d'expression qui me font me sentir vieux

Ah qui le dis tu.... *soupir*

Ben alors pourquoi l'utiliser en sachant qu'ici peu vont comprendre ?

Qu'est ce que j'en sais que peu de monde vont la compredre ? C'est sur que City Hunter, ça date pas d'aujourd'hui...

Enfin, c'était pour dire à l'Ancêtre que The Incident, je ne l'ai pas trouvé très excitant à l'écoute au départ, et que c'est tooujours le cas aujourd'hui, pour reprendre le vif du sujet.