C'est pas aussi simple que ça, quand on sort du prog le barème a une facheuse tendance à s'inverser (exemples : Rebirth = génial, les Keepers = CDLM).

Une modélisation mathématiqaue simple doit nous permettre d'évaluer la qualité d'un album à partir de l'avis de TAOM.

On note Omega l'ensemble des albums existants, on peut le partitionner en deux sous-ensembles, PROG l'ensemble des albums de prog, et !PROG l'ensemble des albums non-prog.
Omega = [PROG,!PROG]

Soit X un album. On note N(X) la qualité intrinsèque de l'album, et TAOM(X) l'avis de l'Ancètre. On déduit :
Si X appartient à PROG alors TAOM(X) = exp(N(X))
Si X appartient à !PROG alors TAOM(X)=1/N(X)

theshaman me semble être sur le chemin de la vérité !

Il reste cependant un élément important à prendre en compte : il faut pondérer les notes des X appartenant à !PROG d'un coefficent multiplicateur si X n'appartient pas aux années 80. Je laisse theshaman établir l'équation adéquate .

Rah t'as mal lu ma chro sur MW. C'est un clone d'Andromeda (je trouve ça assez flagrant quand même).

En relisant ma chro je trouve que j'avais été vachement sympa quand même, en foutant 7.

Si, je crois bien que je l'avais lu... Mais personnellement je n'y vois pas de clone, c'est pas flagrant, et encore moins d'ANDROMEDA, qui je trouve est suffisamment original pour ne pas être taxé de clone de DREAM THEATER. Ecouter II = I, religieusement évidemment, me suffit pour m'en convaincre facilement.

C'est simple, comme il s'agit de prog, il suffit de calculer le logarithme de l'avis de l'Ancètre ("sympa"). Ce qui nous indique que cet album est en dessous de tout.

Pour les non-matheux, je précise que la fonction logarithme (inverse de la fonction exp utilisée dans la formule plus haut) est une fonction aux effets très fortements atténuateurs, particulièrement pour de très hautes valeurs : par exemple, log(excellent) = médiocre. Cette particularité nous permet de démontrer par un raisonnement très simple le théorème de Heavy REM : Le prog CDLM.

C'est ce qui se disait à l'époque de Extension of The Wish. J'ai jamais été convaincu non plus mais j'ai repris les 'on dit' pour les besoins de ma démonstration pyramidale. Par contre, ne pas entendre Andromeda chez Animations... je suis plus perplexe déjà.

Ha... Du coup je le suis aussi, je re-jeterai une oreille sur les deux, j'aime pas être perplexe.

Ton équation n'est pas si fiable que ça theshaman, ANIMATIONS en est un bon contre-exemple : un CD sympa donne un 7 chez Zoso, ça bug...

Ne m'entraine pas dans ta chute.

Tu sais, je ne suis pas en position de force, je m'accroche à ce que je peux !

vous les pêchez où ces groupes, en fait ?

En ce qui me concerne soit sur des sites de kros assez généralistes comme musicwaves, soit sur des sites spécialisés Prog comme progarchives, quand ce n'est pas sur des sites uniquement dédiés au Prog-Metal.

ANVIL - Metal on Metal



Cela fait un moment qu'il tourne ce Metal on Metal et difficile de s'en lasser tellement il est accrocheur et énergique. Si je compare avec ce qui se rapproche de Anvil à l'époque, je pense d'abord à Raven, combo énergique un tant soit peu oublié de la NWOBHM. Mais chez Anvil ça joue mieux (surtout niveau batterie Robb Reiner maîtrise grave) et les compos sont bien meilleurs, la musique des Canadiens étant finalement plus originale que celle de leurs confrères de Birmingham. Plus originale car Anvil sonne plus américain (proche de Riot par certains aspects notamment) et fait en outre partie des pionniers du speed metal.

Loin de tout miser sur la vitesse (le bien lourd "Metal on Metal" est le grand hit du disque, le mid-tempo "Stop Me" garde quelques "intonations" NWOBHM), certains morceaux comme l'instrumental "March of the Crabs" ou le furieux "Heatsink" font parti des trucs les plus alertes de l'époque avec le "Fast as a Shark" d'Accept. Je trouve même que le final "666" sonne carrément thrash pour l'époque, un an avant les débuts de Metallica et Slayer, plutôt pas mal. Enfin je les rapprocherai d'un autre confrère canadien, pionnier lui aussi du speed metal : Exciter. Bref très bon disque terriblement attachant, tout comme le groupe d'ailleurs.

Note : 4/5

Deuces are wild en boucle...je sais pas expliquer pourquoi j'aime tant cette chanson.

De la faute à "je ne sais plus qui" qui en parlait récemment... :

WHILE HEAVEN WEPT – Vast Oceans Lachrymose – 2009

Heavy Doom épique avec éclaircies acoustiques et bruits d'eaux. Comme sur la pochette en somme, et quelle pochette ! Superbe (la même là, en plus grand). Bon, tout ça n'est pas très nerveux (mais plus que le précédent paraît-il), par contre ça tape plutôt dans le genre imposant. Le travail harmonique des grattes est de toute beauté, les claviers bien sentis et parmi quelques chœurs assez guerriers, d'autres, angéliques à souhait. Pas mon style habituel, mais si bien fait que j'ai tendance à y prendre goût...

THEATRE OF TRAGEDY - Forever is the World



Comme Theatre of Tragedy tire sa révérence en 2010, j'ai eu envie d'écouter leur dernier album sorti en 2009 et passé complétement inaperçu. Belle perte de temps encore une fois, le précédent Storm était déjà bien chiant, celui-là n'est pas beaucoup mieux malgré un retour aux sources au style d'Aegis, leur album le plus apprécié.

Insignifiant, Forever is the World est insignifiant, malgré 2-3 mélodies sympathoches qui trainent par-ci par-là, on s'emmerde quand même grave. Et puis faudra me dire à quoi sert le chanteur Raymond István Rohonyi sur ce disque, il coupe les citrons ? Quelques vocaux par moment, même pas sur la moitié des morceaux, on dirait plus un guest intérimaire qu'un véritable membre à part entière du groupe, ça fait bizarre pour une formation dont la spécificité est surtout le mélange vocal "la belle et la bête".

Note : 1.5/5

En effet, j'en entends un zeste. Mais honnêtement ça m'a pas sauté aux oreilles. C'est nettement moins "malade" qu'ANDROMEDA quand même, surtout si je compare à ma référence du groupe, II = I.

Bah ouais ils sont moins bon qu'Andromeda sur II=I c'est clair. Je comparais le style pas le niveau évidemment.

Ouf ! Me voilà rassuré...





WHILE HEAVEN WEPT – Of Empires Forlorn – 2003

Doom, majestueux et mélodieux. Bluffant. Car là où je serai tenté de sourire, où je pourrai même aisément voir une caricature ridicule, WHILE HEAVEN WEPT me sidère par la noblesse qui se dégage de leur musique, son caractère héroïque et intègre.

Du coup, les connaisseurs en Doom, vous pourriez me conseiller d'autres albums dans un style équivalent ?