Mon préféré de Björk (j'ai que les 3 premiers !), reste Post. Homogenic est très bon aussi...mais porte un peu trop bien son nom.

Homogenic contient Yogaet Bachelorette... rien que pour ces deux là, il vaut le coup!

J'ai pas pu faire les deux dates de Nîmes les 23 et 24 aout 2007... j'ai pas eu les deux du coup et vu qu'auparavant j'avais jamais pu la voir !

Bjork est une des seules artiste femme que j'écoute, que j'aime plutôt, ça fait partie des disco complète que j'ai et depuis les sugercubes, que j'ai découvert en 1989 il me semble ...

Volta m'a un peu laissée sur ma faim .....Mais après il est des artistes qui ont un univers, un grain de folie qui parle à nos propres névroses qui font qu'on se retrouve dans un endroit familier même si l'album est un peu en dessous ...

oui, enfants pourris gâtés que nous sommes, Volta nous a tous plus ou moins laissé un petit creux.

Sinon Monster, dommage que tu n'aimes pas les moments plus techno pop de Debut. Je mets ça avec les morceaux chantés d'Underworld : du tout bon.

Pearl Jam - Backspacer

Mon avis sur cet album n'a pas changé et c'est tant mieux. Du tout bon, plein de jolies choses, plein d'émotion, et des tubes. Pas non plus l'album du siècle, mais en terme de savoir faire y'a de quoi faire rougir pas mal de monde (Chris Cornell par exemple).

KING CRIMSON – Beat



Sûrement l’album le plus pop de King Crimson, on aurait jamais cru ça du groupe de Fripp, une des formations progressives issues des 70’s les plus cérébrales, expérimentales et élitistes. Et puis on sent qu’il date des 80’s celui là, ça sent fort la new-wave (grosse influence de Talking Heads mais aussi sans doute de Peter Gabriel) avec ses guitares cristallines, ses sonorités synthétiques et pour la première fois Bruford qui utilise une batterie électronique (à la poubelle le charleston). Dans cet album hommage à la beat génération (paroles complètement abstraites d’Adrian Belew d’ailleurs), « Heartbeat » est sûrement le titre le plus commercial de King Crimson. Le reste est plus typiquement crimsonnien tout en étant plutôt pop, c'est-à-dire que si c’est plus digeste ça en oublie pas ses intentions progressives (les guitares enchevêtrées rappelant la musique de Steve Reich) voire expérimentales (« Neurotica » ou le bruitiste final « Requiem »). C’est sympa mais vite lassant, parfois lourdingue et ça manque clairement de folie (l’insipide ballade « Two Hands ») mais c’est loin d’être le pire de Crimson (au royaume du lourdingue et du poussif The construKction of light est imbattable).

Note : 2.5/5



KING CRIMSON - Three of a perfect pair



Vraiment particulier ce disque. Les quatre premiers morceaux représentent sans doutes ce que King Crimson a fait de plus commercial et de plus pop. Plus digeste et moins compliqué que pas mal de morceaux de Beat et avec la basse de Tony Levin plus en avant. C’est joyeux et très facilement abordable, très 80’s dans le style. Par contre les cinq autres titres sont sûrement la facette la plus sombre et expérimentale de Crimson. Fripp avait déjà fait de l’ambient avec Eno dans la seconde moitié des 70’s, le voila qui fait de même avec son groupe maintenant. Vu l’utilisation des synthés moi ça me rappelle certaines B.O. de John Carpenter. A faire écouter aux djeuns qui s’extasient devant les trucs ambient de Varg Vikernes avec quelques notes de bontempi répétés jusqu’à l’épuisement, ils comprendront que King Crimson c’est un autre niveau quand il aborde le genre (« Industry » est génial). On termine en beauté avec la troisième partie de « Larks’ Tongues In Aspic », histoire d’adapter ce genre de composition tordue, extrêmement technique et labyrinthique de 1973 aux sonorités de 1983 plus post-punk/new-wave.

Note : 3/5



EMILIE SIMON – The Big Machine



De telles similitudes avec Kate Bush mériterait que la chanteuse française paye des droits à la britannique pour pompage éhonté. Et qu’on ne vienne pas me dire que, la pauvre, ce n’est pas de sa faute si elle a la même voix que Kate. On peut tout à fait avoir une voix semblable, c’est pas une raison pour choper tous les tics vocaux et la façon de chanter de cette dernière, surtout que bon sur la B.O. de La Marche de l’Empereur c’était plutôt Björk qu’Emilie préférait imiter. Surtout que la similitude n’est pas que vocale, elle est aussi musicale sur cet album qui est très 80’s avec quelques sonorités électroniques histoire de rendre le tout un peu plus contemporain. Ça fonctionne bien au début, quelques morceaux sont de jolis tubes et puis après ça devient vite lassant, on est loin du niveau des albums de Kate Bush qui n’est d’ailleurs plus très productive (déjà en retraite ?).

Note : 2.5/5

(Frank Zappa & The Mothers of Invention - We're only in it for the money)

Un disque terriblement attachant, avec son titre, sa pochette, son sarcasme en général et ses moments d'anthologie ("What's the ugliest part of your body ?"). Assez inégal, mais ses meilleurs titres n'ont rien à envier à ceux de l'album des Beatles.

Dans ma liste d'achat (et je suis loin d'en avoir fini avec Zappa...).

Ah ça difficile d'arriver au bout d'une disco aussi riche et remplie, cependant, moi avec Zappa (tiens justement là à l'instant j'écoute Waka/Jawaka) j'ai enfin cerné ce qui me plaît et ce qui me plaît moins (voir pas) dans sa disco. J'adore Hot Rats et tout la periode 72-75. Je ne suis pas très client de toute la periode 60's des Mothers of Invention (le fait est que les 60's, les Beatles et le doo-wop n'est pas vraiment mon truc) à l'exception du bien barje et bien fun Absolutely Free et pas du tout client du lourdingue Oncle Meat. Donc We're Only in It for the Money, certes un classique et un disque très novateur pour son epoque (au même titre que Freak Out! d'ailleurs), mais j'ai du mal avec cette periode et de ce fait je ne l'ai jamais mis sur ma liste d'achat (tout comme Freak Out! d'ailleurs).

De Zappa me faut encore tester Sheik Yerbouti et Joe's Garage et j'aurais fait le tour de tout ce qui est susceptible de me plaire dans l'oeuvre de ce type.

Tiens c'est marrant (enfin non), j'écoute pas mal Zappa aussi en ce moment.
J'me suis justement acheté Sheik Yerbouti et Joe's Garage la semaine dernière.

Pour l'instant j'te rejoins assez, j'préfère aussi ses albums après les Mothers.
Hot Rats + tous ceux entre Waka/Jawaka et One Size Fits All, en gros.

KING CRIMSON - Starless and Bible Black



Certains trouvent que Larks Tongues n'est pas un album facile. Alors que dire de ce Starless and Bible Black !? Franchement je le trouve encore moins accessible. Si la première moitié du disque passe en effet facilement (rhaaaa les puissants "The Great Deceiver" et "Lament" je pourrais me les repasser en boucle jusqu'à l'épuisement (même si j'aurais préféré que le second dure un peu plus longtemps car ça s'arrête sur un riff génial)), ce n'est pas la même chose avec les 4 morceaux suivants, pratiquement entièrement instru (quelques paroles dans "The Mincer" mais c'est franchement anecdotique). Enfin "Fracture" aucun problème, bluffant de génie cet instru, montée en puissance d'une force qui ferait pâlir pas mal de groupes de metal. C'est un tourbillon ce truc et d'une précision technique (mathématique tant le résultat semble avoir été façonné et calculé par une machine et non par des êtres humains dans un groupe de rock) qui laisse pantois. Par contre "The Mincer" et "Starless and Bible Black", plutôt improvisés que véritablement composés, sont beaucoup plus chaotiques et plus difficiles à appréhender. "The Mincer" s'arrête de façon trop abrupte et semble ne pas avoir été terminé, histoire de passer vite fait à "Starless...". Un final très expérimental et novateur pour l'époque et ça n'a pas vieilli. N'empêche qu'avec cet album là, pour l'apprécier, il me semble qu'il convient d'être plus patient, ne serait-ce que même si certains passages sont charmants et doux ("Trio", "The Night Watch"), d'autres mettent franchement mal à l'aise ("Starless..." et ne parlons même pas de la tension tout en crescendo qui émane de "Fracture").

Mon préféré de CRIMSON avec Red. Je l'ai écouté je ne sais combien de fois, encore récemment, et purée je le "redécouvre" chaque fois avec le même plaisir qu'avant, au moins.

Vous donnez envie les mecs. Je connais pas du tout ce KC là. Un de ces quatres faudrait qu'un mec calé (l'un de vous deux par exemple) fasse un guide complet sur le Crimso. Parce que pour le profane, c'est un peu la jungle.

Sans faire un guide complet (j'ai pas vraiment le temps hélas) je peux te citer mes incontournables, y en a 4 :

In The Court Of The Crimson King, Starless And Bible Black, Red, et le p'tit dernier, énorme je trouve, The Power To Believe.

On cite aussi souvent Larks' Tongue in Aspic.
Je ne les ai pas tous écoutés (Childeric m'a aussi lui aussi parlé de Red, il faudra que j'essaie), mais mon préféré doit être Lizard.

In The Court sans commentaire, Red j'ai toujours eu du mal a accrocher (j'aime bien, mais pas assez pour l'adorer comme certains), et effectivement j'avais jeté une oreille au dernier par curiosité et c'était sympa. Mais depuis je suis pas revenu dessus.

Donc Starless est bien une priorité, et je m'y attaquerais. Avec Larks' Tongue et Red ça fait une trilogie non ?

Oui, tout à fait, mais perso Larks' Tongues j'ai toujours eu un peu de mal à réellement l'apprécier.

Mouais, Starless (l'album, pas le morceau, qui est sur Red) c'est un album principalement jammé (il a été enregistré principalement en live), pour ceux qui kiffaient à mort les impros moisies de Epitaph et Moonchild, ça doit être le panard intégral, c'est sûr, mais pour le commun des mortels c'est un album avec trois super titres studio (The Great Deceiver, Lament et Night Watch, si je ne fais pas d'erreur) et une espèce de gros ventre mou. Ce n'est pas le seul, d'ailleurs, tous les albums de KC en ont plus ou moins d'ailleurs, mais là c'est vraiment flagrant.

Night Watch est très belle, dans mes souvenirs. Trio aussi, je crois. J'ai pas de souvenirs précis du reste, si ce n'est que c'est bien barré et sans queue ni tête. Red est plus "digeste".

Sinon, je ne me souviens pas qu'il y aie des impros sur Epitaph (la plus belle compo du 1er album). Moonchild ne ressemble à rien, par contre. C'est dommage, parce que les 4 premières minutes de "chanson" sont sympa. Bien plus que A Talk To the Wind qui m'a toujours profondément emmerdé.

Ce que j'adore dans Red c'est la rage contenue de l'album. Les mecs étaient sur le point de spliter et ça se ressent, la tension est omniprésente, certains riffs de Fripp envoient du bois. C'est un peu le côté tous les voyants sont au rouge. Starless and Bible Black est à se faire sauter la tête, mélancolique à souhait.

Pour In The Court, je suis pas un grand fan, pas mal de délires free jazz, un chanteur un peu mou et vraiment beaucoup de longueurs.

Les seuls longueurs dans In The Court sont sur "Moonchild" (sinon je ne vois pas) car plus des trois-quarts consistent en de vagues sons et sonorités cotonneuses même si j’avoue que dans certaines circonstances ce passage barré est plutôt propice à la douce rêverie et en fin de compte je ne peux que me resigner à hurler au chef-d'oeuvre à l'évocation de ce disque.


@ ZoSo> Larks' Tongue-Starless-Red on peut en effet considérer ça comme une trilogie et sont tous les 3 des indispensables de King Crimson. Moi je pense qu'il faut les écouter dans l'ordre. Si t'as du mal à accrocher avec Red, sache que les 2 précédents sont encore plus difficiles d'accroche.

Sinon, pour les albums que Crimson a sorti entre In The Court et la trilogie, c'est surtout le baroque Lizard qu'il faut écouter, même s'il est kitsch et rococo, il vaut le coup. Islands est pas mal mais très difficile. In the Wake of Poseidon est pratiquement une copie d'In The Court, pas grand intérêt donc.

Le King Crimson post 70's, je ne l'ai pas encore vraiment approfondi, mais j'en retiens Discipline pour les 80's (faut aimer les sonorités de cette époque aussi), Thrak (super abordable je trouve) mais surtout The Power to Believe, le dernier sorti en 2003. Beat, Three of a Perfect Pair et The ConstruKction of Light on peut oublier (surtout le dernier).

Exact, une erreur de ma part, tout est sur Moonchild.