Séance de rattrapage :
Gamma Ray - Land of the Free Part 2
Europe - Last look at eden
Volbeat - Guitar machin

A venir :
Tesla - Forever More
Danko Jones - Never Too Loud
Axxis - Utopia

Avant de zapper sur le calendrier 2010 je me devais quand même de coucher quelques mots sur un des très bons albums de 2009 :

SHADOW GALLERY – Digital Ghosts – 2009

Suite au décès de Mike BAKER, j'avoue que l'annonce d'un nouvel album de SHADOW GALLERY m'avait franchement rassuré ! Mais en même temps, big interrogations… Le groupe allait-il conserver son identité si marquée ? Le futur chanteur marcherait-il dans les pas de Mike ou aurait-il un tout autre style ?

La marque de fabrique : Le genre est respecté, agrémenté de quelques nouveautés opportunes (atmosphères tourmentées, jolies sonorités de claviers, solo de gratte fastueux sur un passage un peu Jazz Rock, etc.). Et il y a moins de titres, disons... flegmatiques. Les compositions se révèlent très riches, à péripéties multiples, de quoi se délecter largement. Les choeurs sont comme d'hab', monstrueux et hyper travaillés. Les soli impressionnent, moins brouillons qu'avant et plus incisifs encore.

Le chant : Brian ASHLAND officie dans le même registre que Mike BAKER, incontestablement (par contre, sur l'intro de "Pain", mid-tempo de toute beauté au refrain typique, Geoff TATE paraît avoir squatté le micro...). Bon, je le trouve moins naturel que Mike dans son phrasé, moins expressif, mais il s'en tire bien, voire très bien ("Gold Dust", "Digital Ghost"). Les invités aussi s'en tirent bien (HANSEN cartonne carrément sur "Strong" !), sauf qu'à mon avis ils nuisent à la perception de Brian dans le sens où leur présence minore la sienne.

En conclusion tout ça façonne un très bon album, de qualité, un peu moins grandiose/épique que le précédent, mais dynamique et magnétique, bourré de promesses tenues ou futures en tout genre.

The bonus : Well ! Et je le souligne car habituellement j'aime pas ça, je n'y vois pas d'interêt. Remarquable même pour les deux très beaux morceaux avec Mike... snif, cette voix... "Two Shadows" nous donne hélas l'occasion de prendre acte de la disparition de la flûte sur le nouvel opus... Espérons que ce n'est que provisoire !

C'est Scheepers sur Strong. Tu vas faire baver les quelques fans restants de Hansen.

Autrement, je plussoie (c'est passé de mode ce verbe... dommage). Un très bon disque. Un peu dur à digérer certainement, mais l'approfondissement vaut le détour.

Je suis d'accord avec la ressemblance entre Ashland et Tate sur Pain. Le bonhomme est convaicant vraiment. Les 2 guests sont bons aussi mais ça nuit un peu à la cohérence du propos.

Les passages les plus heavy et rapides (comme Venom) me font penser un peu à du Megadeth par moment. Et les soli speedés de Allman sont diablement efficaces.

Vivement la suite avec peut être une tournée à la clé (une date au cours d'une croisière est déjà prévue alors qui sait...).

SCHEEPERS... ? 'tain je sais même plus lire... Bizarre ce confondage n'empêche, bizarre.

Ils ont fait parti de Gamma Ray tous les 2 c'est peut être ça.

Tu rigoles, ça plussoie à tout va sur pas mal de forum ou je traîne ma souris.


Fin d'année brutale pour ma part avec

NILE - Those Whom the Gods Detest

Sans révolutionner le death metal d’égyptologue du trio (Sanders toujours accompagné de son fidèle Dallas Toler-Wade et d’un George Kollias toujours aussi impressionnant derrière ses fûts depuis maintenant 5 ans), nous permet de retrouver Nile au sommet de son art.

Sans surprendre pour autant ses fidèles, Nile les régale en faisant un judicieux compromis entre un In Their Darkened Shrines plus travaillé niveau ambiance et les deux albums suivants. La grande surprise est cette production tout à fait exemplaire qui rend le brutal death de Nile plus limpide et puissant que jamais. On sent la différence avec Ithyphallic niveau compos. Toujours technique et véloce, Karl Sanders a sorti ses meilleurs riffs pour l’occasion, faisant de Those Whom the Gods Detest un travail plus mélodique et digeste, plus fluide, cohérent et moins maladroit qu’Ithyphallic.

Ecoutage d'une vieillerie ces derniers temps :

LED ZEPPELIN – Led Zeppelin II



Pendant longtemps je n’avais jamais trop apprécié ce disque, le trouvant moyen face à un premier album qui lui est carrément immense. Et puis un jour, bien installé devant mon ordi, je décide de m’écouter ce Led Zep II dont les mp3 traînés sur mon disque dur. Et là c’est une petite révélation : « mais mazette il n’y a pas que « Whole Lotta Love » et « Heartbreaker » de bien sur ce disque finalement ». Hop je le commande, histoire de l’approfondir un peu, mes premières écoutes de l’album étaient peut-être trop superficielles en fin de compte.

Au bout du compte, je trouve qu’il n’y a rien à jeter sur ce premier album mais par contre je comprends pourquoi mes premiers essais avec ne furent pas des plus concluants. Je le trouve plus difficile d’accès que Led Zep I, moins accrocheur, plus abrupt, j’oserais même dire car plus propice à « l’expérimentation » et à la jam. Des morceaux comme « Whole Lotta Love » (aaahhh ce break tribal et psychédélique énooorrrmmeeee), « The Lemon Song » (blues plutôt lent qui semble éclater de façon plutôt incongrue et abrupte par instant), Heartbreaker (le solo de gratte au milieu qui semble improvisé) ou encore l’instrumental « Moby Dick » avec son long solo de batterie (les versions live s’éternisent pendant 3 plombes) servent à illustrer mes propos.

Au final, Led Zep II est tout aussi varié que le premier album mais loin d’être aussi facile à digérer et je le trouve aussi un cran en dessous. Sinon c’est moi où le son est aussi plus roots que sur l’album précédent ?

Note : 4/5

J'ai exactement le même avis que toi sur cet album.

L'album (le II) a été fait sur la route en fait (il est sorti moins d'un an après I), ce qui explique son coté "jam / roots" comme tu dis très justement. C'est le disque le plus proche de l'esprit live du Zep : le solo d'Heartbreaker et celui de Moby Dick, mais aussi les repompes de plans de standards du blues (Whole Lotta, Lemon Song, Bring it on Home, Moby Dick...) qui venaient spontanément en concert vu que Plant et Page connaissaient exactement les mêmes trucs et pouvaient partir au quart de tour sur n'importe quoi.

Il m'emmerde cet album, à part Heartbreaker et Whole lotta love. Je le trouve bien en dessous du I et loin de la finesse du III.

C'est justement ce que je me demandais, si cet album n'avait pas été fait sur la route, tant les morceaux sonnent improvisés.


Bon sinon je baisse ma note note de 0.5 point donc 4/5.