Bah, LE Velvet Underground quoi.
Je trouve pas ça traumatisant, même en se disant que c'était en 1967. Sinon, pas facile de juger l'album en lui-même. Plutôt bon quand même.

EDIT : Raaah Venus in Furs.

White light/ white heat l'est déjà plus, traumatisant.

Dans quel sens du terme ?

L'impression de se faire glisser une quenelle jusque là ?

Une banane plutôt, alors.

KING CRIMSON – In The Wake of Poseidon



Je ne l’aime pas beaucoup ce Crimson là, c’est, à peu de choses près, une redite de In the Court, en moins bon forcément. "Pictures of a City" ressemble trop à "21st Century Schizoid Man", "In the Wake" rappelle beaucoup "In the Court", etc… Le grand moment du disque c’est « The Devil’s Triangle », adaptation du "Mars" de Gustav Holst mais ça ne suffit pas à faire de cet album un indispensable du Roi Cramoisi, il souffre trop de la comparaison avec son prédécesseur.

Note : 2.5/5



KING CRIMSON – Islands



Sûrement l’album le plus difficile de King Crimson et je le déconseille à quiconque voudrait découvrir le groupe pour commencer. C’est pourtant ce que j’ai fait moi il y a bien longtemps…

On a droit à un très large effectif du King Crimson de 1971 avec piano, trompette, hautbois et violoncelle qui a pour but de renouveler les prétentions symphoniques de Lizard, l’album précédent. Album pas des plus rock donc (Fripp sort quand même plus sa guitare électrique de son étui que sur Lizard) se voulant un mélange psyché (« Sailor’s Tale »), pop (« Islands »), blues (« Ladies on the Road »), classique (« Prelude : Song For The Gulls ») et jazz (« Ladies on the Road ») assez lourd. Islands hésite en permanence entre des mélodies pop au charme désuet (je tire une larmiche à chaque fois que j’entend le titre éponyme) et des aspirations plus expérimentales et free (« Sailor’s Tale »). Le disque est plutôt pas mal mais très éparpillé, on est loin de la fluidité de In The Court. Il sonne même daté à côté de ce dernier, j’oserais dire trop 60’s pour un disque sorti en 1971 (il y a du Beatles là-dessous moi jvous le dit). Il y a de beaux moments dans le décousu Islands qui termine la première partie de la carrière du Roi Pourpre avant le split, plutôt nostalgique et romantique.

Note : 3/5

Me suis décidé à me mettre "activement" au classique.
J'ai ressorti mon coffret des 9 symphonies de Beethoven. J'ai commencé par la plus "facile", la 5ème (Pom pom pom pom). Je commence à cerner la bête (30 minutes). J'avoue m'être forcé au départ mais je commence à prendre mes repères (le "pom pom pom pom" ne figure que dans le premier mouvement), etc. J'ai encore du "boulot" mais j'y trouve mon compte en terme de plaisir d'écoute (ce qui n'était pas le cas lors de ma première tentative).
J'ai un peu de Bach aussi (des choses magnifiques, d'autres juste chiantes). Et j'ai commandé du Vivaldi ("Les 4 saisons", histoire d'être encore en territoire un peu connu).
C'est le début du voyage et la route est longue.
Enfin... tout plutôt que du prog !

Dans le genre classique efficace, t'as les nocturnes de chopin, incontournables pour certaines.

Et peut être les impressionnistes, plus proches de nous, Debussy, Ravel...
Gustav Holst et ses planètes sur lequel tous les compositeurs de musique de film ont un jour pompé...

Les trucs trop "récents" c'est souvent un peu trop tendu hamoniquement pour moi (pour ce que j'en ai déjà entendu). Faut voir. De toutes façons c'est super vaste. Donc je vais piocher au gré des envies et de mes propres recoupements.
Ce qui m'amuse c'est d'avoir 4 disques de classique sur mon étagère. Ça me rappelle l'époque où j'avais "ma" cassette de Scorpions et "ma" cassette d'AC/DC.

bon courage, alors, pour cette cause désespérée.
va plutôt voir des ballets, c'est plus distrayant, plus accessible et tellement plus c00l. tchaikovsky, minkus ou khatchaturian, là il y a de la mélodie plus marquante que des pom pom pom pom.
(je dis ça car tu parles baroque dans ton post, donc je suppose que tu sous-entendais classique au sens XXXXL du terme... pour te convertir j'eus dû te citer quelques symphonies bien senties de tchaiko, mais j'y connais rien.)
et toc, un converti de plus, dans 3 semaines Heavy Rem en tutu rose.

the white men had the schmaltz
the black men had the blues
no one knew what was going on
but Tchaikovsky had the news and said
let there be light !
(au passage je n'ai jamais compris le sens de ce passage... si quelqu'un à la réponse.....)

1- Tchaikovsky est sur mes tablettes.
2- Aller voir des ballets, ça risque pas, j'aime pas la danse.
3- La référence à Tchaikovsky dans "Let there be rock" est un clin d'oeil à la chanson "Roll over Beethoven" de Chuck Berry

I'm gonna write a little letter,
gonna mail it to my local DJ.
Yeah an' it's a jumpin' little record
I want my jockey to play.
Roll Over Beethoven, I gotta hear it again today.

You know, my temperature's risin'
The jukebox's blowin' a fuse.
My heart's beatin' rhythm
and my soul keeps a-singin' the blues.
Roll Over Beethoven and tell Tschaikowsky the news.

Pour démarrer dans le classique, je trouve qu'il serait assez judicieux de démarrer par les concerti. Vu qu'il suffit (pour les premières écoutes hein) de suivre le soliste, ça fait moins d'infos à digérer.

Du coup le concerto pour violon de Beethoven, celui pour clarinette de Mozart, me paraissent tout indiqué pour commencer.

@rem :
je t'aime.


je connais les 2 chansons depuis ma naissance pour la chuck berry et mes 7-8 ans pour let there be rock ; et dans mon ignorance crasse, jamais je n'ai lu les paroles de la première.
c'est l'histoire de Sherlock holmes qui demande à Watson combien de marches comporte son escalier. Watson le monte depuis des années, mais n'a jamais eu la curiosité de compter le nombre de marches..........

hypra d'accord avec Nick. Les deux sont splendides.

Je sais plus qui devait faire un exposé sur le hard rock et nous avait demandé quelle chanson pouvait symboliser, synthétiser le genre s'il ne devait faire écouter qu'UN seul titre. Tout le monde a sorti Maiden ou Purple.
J'avais proposé "Let there be rock", parce que c'est la description d'une génèse, celle du hard, et c'est une chanson de transition, une passation de relais entre le rock et le hard rock, entre Chuck et Angus.


Sinon merci à tout le monde pour les conseils.

cet homme a écrit 6666 messages, il est définitivement KVLT.

Le concerto pour violon de Beethov est sublime ! La version de Karajan avec la violoniste Anne-Sophie Mutter est CULTE. Je sais je ne fais pas dans l'original mais Beethoven et les romantiques en général ça a toujours été une des spécialités de Karajan. Sinon la version des années 60 avec le célébre Yehudi Menuhin au violon et dirigé par Otto Klemperer vaut son pesant d'or aussi. Sinon, au niveau des symphonies de Beethoven, les plus importantes sont la 3ème (l'Héroïque) (les 2 premières sont plus classiques et moins marquantes), la 5ème, la 6ème, la 7ème (ah son final) et surtout surtout surtout la 9ème.

La Symphonie du Nouveau Monde (la 9ème) de Dvorak est indispensable aussi et elle est, je trouve, une des oeuvres les plus puissantes et accessible de la musique classique.

Sinon le Concerto pour clarinette de Mozart est un de ses grands classiques. Moi je recommenderai en plus de ça son Concerto pour flûte, harpe et orchestre, beaucoup moins connu mais une de mes oeuvres préférés de Wolfgang et l'adéquation flûte + harpe fonctionne à merveille.

D'ailleurs, saviez vous ce qu'on disait à Mozart lorsqu'il se plaignait du confort des sièges de son carrosse ?

Aaahhh mets des houses Mozart




hum... ok je sors

Moi j'ai la version de Itzhak Perlman et Giulini pour le conceto de Beethov. Sublime. De plus Perlman joue aussi du Klezmer, et c'est sublime également.

Sinon j'essaye d'éviter Karajan, (même si j'ai récemment acheté son intégrale des symphonies de Beethov mais elle n'était qu'à 23€ donc...), son style est beaucoup trop dans la puissance, "holywoodien". Ceci dit c'est pas déplaisant, c'est juste pas assez nourrissant quand on étudie le classique.

Je me penche plus vers Harnoncourt qui lui cherche à respecter l'authenticité des oeuvres, en utilisant les instruments de l'époque et en se documentant énormément.


Et bon choix pour la symphonie du nouveau monde. J'ai démarré avec ça ainsi que la moldau de Smetana. La musique des grands espaces, la liberté absolue.

Ah bon ? On dit souvent que le chef d'orchestre doit-être au service des oeuvres, en l'occurence, ce sont les oeuvres qui sont au service d'Harnoncourt (regardez comme je suis un artiiiiste). C'est original, mais en général, je trouve le résultat assez pourri.

Après c'est vrai que Karajan est sans doute un peu rigide (volume très bas....volume très élevé....volume très bas...etc), mais il y a des oeuvres sur lesquelles ça marche pas mal.

Bon evidemment, il y a une telle profusion de morceaux et d'interprètes qu'il est toujours délicat de conseiller quelque chose.

Pour Beethoven, les symphonies ne sont pas ce qu'il y a de plus intéressant chez lui (c'est quand même très répétitif parfois), personnellement je préfère ses sonates pour piano.

Vivaldi est surtout réputé pour les violonnades effrénées, mais je conseillerai également vivement de se pencher pour ses concertos pour hautbois qui sont magnifiques (son Stabat mater est pas dégueu non plus)

Sinon n'oublions pas Schubert, Mendelssohn et Saint-Saens.

ça à mon avis ça tient plutôt de l'enregistrement (notamment pour les vieux enregistrements) que du chef-d'orchestre parce que je n'ai jamais ressenti ces différences de volume sur les enregistrements récents de Karajan.


Pour Karajan, nombre de ses enregistrements dans certains domaines font références, il serait stupide de le nier. Après c'est vrai qu'il était mégalomane, qu'il avait son charactére (il s'est faché avec nombre de ses interprètes) et que sa starification a pu énerver nombre de ses détracteurs, n'empêche qu'il avait une façon de privilégier les sonorités d'ensemble qui fonctionne pleinement avec certaines oeuvres, notamment le répertoire de Beethoven et d'autres compositeurs allemands.