Perceval n'est pas que con. Il est bon, pur (c'est le plus pur, faut-il le rappeler ?) et autiste. Par contre Karadoc ou le mec de la milice sont juste cons.

Que Perceval soit bon et pur, ok, ça ne se discute pas. Ca n'empêche que beaucoup de répliques du mec de la milice sonnent comme du Perceval.

Le plus flagrant c'est quand Verinus lui explique comment aller chopper Manilius et qu'il pige rien entre le nord et le sud. Si c'est pas une référence à Perceval, moi je suis fan d'Iced Earth.

Exactement!
C'est à ça que je pensais..

Evidemment, mais je vois pas ça comme une "référence", c'est juste pareil.
Si on va par là, Guenièvre qui largue une caisse c'est une "référence" à Karadoc ?

Non, parce que c'est pas un gimmick, une phrase choc.

J'ai eu bien peur au bout des deux 1ers épisodes, franchement moyens.

C'est mou, lent, mal rythmé (en fait, y'a t'il du rythme?), les mini intrigues pas génial, l'enjeu ont le connait...

Les décors vite saoulant sur des épisodes longs..la musique n'en parlons même pas

Reste donc les dialogues...là encore j'ai du mal, de temps à autres j'ai eu quelques sourires mais globalement je ne trouve pas ça très décapant. On est loin du niveau des 1eres saisons. Absence total d'émotions (ce qui aurait expliqué le manque d'humour comme dans la dernière saison), bref pas très équilibré tout ça.

Heureusement le 3ème épisode marque une nette amélioration...essentiellement du au retour des personnages bretons. Ce qui me fait dire que la partie purement romaine est quand même pas terrible.

J'ai bon espoir pour la suite grâce au 3ème épisode, mais je demeure très sceptique quant à la nécessité d'épisodes de 45 min. 20 min aurait suffit je pense, ça aurait sans doute été plus rythmé.

Je partage largement les inquiétudes de Behemoth quant aux futurs films.

"On ne trompe pas deux fois l'homme-goujon !!!"

Je me régale, c'est bien meilleur que la semaine dernière.

J'ai trouvé que le rythme était encore une fois mal dosé, surtout les scènes avec Aconia en fait (même si certaines scènes sont sympas "Oh le con !"), même si évidemment c'est très pertinent pour l'histoire à venir. Et à l'extrême opposé, les scènes entre Arthur et César sont assez géniales, c'est vraiment ce que j'ai préféré.

E puis évidemment toutes les parties des futurs chevaliers sont pas mal. J'ai mis un moment à replacer Hervé De Rinel dans le gros glandu de la taverne, et j'ai toujours pas remis le voleur des bois que cite Behe (pourtant il me dit quelque chose). Ca m'a d'ailleurs fait réaliser que mine de rien, y'a eu n paquet de têtes qui ont défilé depuis le début de la série

Enfin voilà, de manière générale l'acte 2 a bien rempli son office, on est parés pour un dénouement canon.

C'est un mec des Robins des bois le chef de bande (je suis fan, la choré, les vannes, excellent).

Pas bcp de critiques à emettre pour ma part, l'émotion est largement présente (les scènes avec Aconia et LA révélation, les scènes avec César, la séance de pompes...), les scènes cultes se suivent et ne se ressemblent pas (énorme mise en scène de l'assassinat), on sort de Rome et ça fait putain de plaisir (on respire, et la Bretagne est franchement plus crédible), un peu plus de vannes, Karyo prend de l'épaisseur, y a de réelles surprises.

On ressent enfin l'enjeu qui pèse sur les épaules d'Arthur, et pour le coup on se sent tout de suite plus concerné par ce qui lui tombe sur le coin de la tronche.
D'ailleurs il retrouve subitement le charisme qu'on lui connaissait.

Toujours les petites critiques : ultra mauvaise gestion du temps (l'apprentissage d'Arthur a eu lieu sans trop qu'on sache sur quelle durée, les voyages Bretagne/Rome semblent se faire via Ryan Air etc), ce putain de groupe de jazz invité à toutes les soirées, les postiches en pagaille (et là, je pense qu'il est impossible de me contredire) qui nous rapprochent justement des Robins des Bois et je ne pense pas que ça soit voulu, et les quelques guests inutiles (Marthe Villalonga, elle est super mignonne, mais objectivement, son perso est un prétexte à placer l'actrice).

"Bon, quand est-ce qu'on trahit?"

Urgan est apparu dans un seul épisode. Venech le présente à Arthur, croyant que ce dernier veut faire tuer la reine. Il est devenu assassin de dignitaires après avoir été pirate.
Il sort la phrase culte (enfin, pour moi, je l'utilise "IRL" !) : "Au même titre que le bar est fermé, sauf si c'est un poisson, tout travail mérite salaire. Que ce soit dit, et bien dit".

Sinon j'ai aimé, comme d'hab. Le seul truc qui me gêne vraiment en fait, c'est qu'Arthur soit pote avec Caïus, alors que 15 après il a pas l'air de le reconnaître. C'est moins gênant avec le byzantin (Maréchal) puisque dans les premiers livres il bouffe et plaisante avec lui sans que les présentations aient été faites. On peut imaginer qu'ils se connaissent. Et c'est encore moins gênant avec le viking et le burgonde.

Léodagan est vraiment réussi je trouve. Plus subtil que d'hab. Le voir faire de la politique et de la diplomatie, c'est un peu nouveau. Et ça le rétablit dans son image de Roi (on oublie un peu souvent que c'est un patron).

Sinon... elle est où la poulette ?

Tiens j'ai trouvé ça pour ceux qui aiment les citations : http://fr.wikiquote.org/wiki/Kaamelott#Angharad

c'est ce qui m'a ^le plus dérangé aussi : le pere Blaise et le Maître d'armes semble sortir de nulle part, on voit moyennement ce qu'ils viennent foutre à Rome. Autre critique, quelques perso vraiment inutile (le frère de Bohort, mouais)

par contre j'adore le rôle du roi Loth et de Dame Seli

"Si on cueille pas les cerises sur la branche, on est tintin pour le clafoutis" (et subtile référence au passage à l'épisode avec Merlin et Elias)

Pour les incohérences, il y en déjà une belle pelletée dans la sére en fait, en particulier avec le premier livre (Arthur qui dit qu'il n'a jamais couché avec deux femmes alors qu'on découvre plus tard que les jumelles du pécheur sont ses premières maîtresses...)

Avec Caïus, c'est douteux en effet, il faut voir comment Astier va rebondir avec le personnage sur les 2 derniers épisodes romains...

La grosse incohérence, pour moi, ça a été le jeu du cul de chouette. Justement ce jeu dans le livre premier, Perceval ne le connait pas. C'est les règles du jeu du sirop qu'il explique (et qui sont imbitables avec les histoires de valeurs), et c'est Karadoc et le tavernier qui jouent au cul de chouette ("ah mais vous, vous devez jouer avec les règles à l'aquitaine...") - jeu qu'ils tentent à peine d'expliquer à Perceval par ailleurs...


Voilà sinon tout pareil (les scènes d'attente de la villa Aconia, déjà que la première fois j'avais trouvé ça gonflé, mais là on donne dans la répétition abusive). Je regrette juste d'avoir eu à m'enfiler trois épisodes en une fois (2 ça serait bien, je trouve). Alors qu'avec la saison 5 et les épisodes de la semaine dernière, j'étais allé à mon propre rythme... Dommage aussi qu'à peine l'épisode terminé M6 nous spoile le suivant sans transition (le mariage, la tronche du père Blaise...).

Mais le tas de scènes cultes rattrape largement le tout. L'histoire des pompes, la sortie de césar, le second de Karyo qui le remet un peu à sa place... J'avais trouvé le personnage du goujon un peu lourd dans son épisode précédent, là c'est majistral!

J'aime beucoup le coup des scénateurs qui sont à chaque fois épatés par les sorties de Sallustius. Et dans le genre scène qui sert à rien, je suis toujours mort de rire avec Hervé de Rinel (que pour ma part, j'ai replacé tout de suite...Le coup de l'expert en cartographie, des noms déformés ou des problèmes de pèche en Bretagne, c'est culte).

ah le cul de chouette, ça m'avait chiffoné ce passage, mais j'arrivais pas à mettre le doigt sur le problème ! Le personnage de Perceval, c'est un opeu le point noir de la série je trouve. Au début c'est un gentil neuneu qui bite rien à rien, puis ça devient un gros hystéro dans le livre V. Et là, il passe encore son temps à gueuler comme un putois. Dommage

Je suis loin d'être d'accord. Il est pas hystero pour rien dans le livre V, il ne s'en prend quasiment qu'à Mevanoui, et à raison, puisque elle "représente" le déclin du royaume il qu'il se retrouve obligé de composer avec...
Etant donné qu'il s'agit du personnage le plus "pur" en quelque sorte (Lancelot aillant failli dans ce rôle...) il est normal que ce soit le plus intolérent de la situation dans le livre V. Ceci dit ce n'est pas drôle, on ne l'attend pas où on s'attend qu'il soit, comme de nombreux éléments de ces 2 dernières saisons. C'est ce qui fait leur force.

Je ne dis pas, ça m'avait agacé aussi en première instance, mais finalement c'est parfaitement justifié. Ca contribue à la "chute" globale du livre V.

Et dans ce livre VI, il ne s'en prend qu'à ceux qu'il l'empèchent d'accéder à sa destinée en quelque sorte. Et franchement, il ne gueule pas tant que ça, pas plus que dans les livres I-IV en tous cas.

D'ailleurs, mevanoui ça serait pas la plus grosse incohérence du Livre 6?

Si je dis pas de connerie, elle se marie avec Arthur, et ils consomment plus d'une fois sans que ça ne gène notre héros...

Après la révélation des derniers épisodes, c'est un peu limite.

Je devais être à l'ouest mais moi j'ai toujours pas vu le personnage de Caïus dans ces aventures romaines


Bon sinon, c'est clair que ces épisodes étaient bien meilleur que ceux de la semaine dernière, vivement la suite.


Pour les incohérences, fallait s'y attendre vu que la série n'a pas été prévue ainsi dès le début. Je crois qu'il faut pas trop prendre en compte le livre I en fait.

@Behemoth: attend de voir la fin du livre 6 peut-être, non?
Moi aussi ça me perturbe, mais le "serment" n'explique peut-etre pas tout...

Enfin ça serait gros si on avait pas la moindre petite once d'explication, c'est quand même le sujet principal des livres 3 à 5 ce second mariage (3e donc, de fait).

Sinon pour DS, Caïus c'est Bruno Salomone quand même, sa tête est assez connue, non? Bon sinon c'est le soldat qui vient chercher Arthur dans la toute première scène (avant qu'il ait fini sa petite affaire), qui monte la garde devant les villas (pour les 2 ou 3 fêtes) et qui lâche les noms d'Arthurus et Manilius juste avant de se faire torturer. A ne pas confondre avec Verinus qui lui aussi lâche tout avant la torture un peu plus tard, joué par Manu Payet, qui n'est pas un soldat et qui se balade tout le temps avec un citron à la main.
C'est vrai que dans tout le tas de romains il passe assez inaperçu du coup.

edit: et pour livre 1, tu peux pas non plus tout jeter aux oubliettes. La référence aux sièges de transport que je viens de capter par exemple (dans un épisode ou Perceval n'arrête pas d'oublier un parchemin et s'arrête à chaque fois à la taverne au passage), Astier en a fait une BD complète (la meilleure des 3 je trouve) par la suite.

Des réactions ?

J'en dis que j'avais soirée cassoulet, et que Kaamelott en a donc pâti. Il va donc falloir que je trouve un autre moyen de voir ce qui est, finalement, la fin de la série.
Sinon, le cassoulet était putain de bon. Et la Grey Goose également.