Parmi les progueux boutonneux qui se rendront au concert de Paris , ce dimanche: Qui aura l'amabilité de me faire signer mes pochettes d'albums de DT?

Un bisou pour celui qui me rendra ce service.

Je suis progueux mais les seuls boutons que je porte encore fièrement sont ceux de ma chemise (et jusqu'au haut bien entendu).

A dimanche pour les amateurs éclairés alors...

Et à mardi pour les Lillois !

Le progueux/black metaleux/heavy metaleux/trash metaleux/etc...que je suis y sera....

Me tarde....

Ce fut un concert bâclé par la prestation foireuse de Labrie. Je ne le supporte plus mais tout d'abord je vais parler d'Opeth:

Une excellente prestation du début à la fin, le son était de très bonne qualité contrairement à leur dernier passage à l'Elysée Montmartre où tout était inaudible.
Akerfeldt en excellente forme avec une voix à faire frissonner la terre entière, le passage du growl au chant clair était plus impressionnant que d'habitude , bref j'ai été bluffée.
De manière générale , suite aux départs des 2 membres du groupe ( Lopez et Lindgren) , le groupe a enfin trouvé ses repères : hier soir , j'ai vu un groupe bien soudé et en osmose. Ce fut une belle impression.

Evidemment , la set-list était superbe , que leur demander de plus avec en plein milieu Harlequin Forest? A la première note, j'en frissonnais de bonheur: Le passage rêveur à la guitare acoustique , le passage interminable de la batterie à la fin de la chanson , tout était très bien calibré.

Voici ce qu'ils ont joué:


Windowpane
The Lotus Eater
Harlequin Forest
April Athereal
Deliverance
Hex Omega ( j'aurais préféré Drapery Falls )

Donc, ce fut un concert court mais intense.


Je vais faire bref avec DT.
Leur dernier album, je ne l'ai pas écouté donc j'attendais pas grand chose de leur prestation.

Labrie avait une voix à se faire suicider la terre entière , franchement , c'était insupportable. A chaque fois qu'il ouvrait sa bouche , j'avais l'impression qu'on rentrait des couteaux dans mes oreilles. Après avoir passé un magnifique moment avec Opeth , je me suis retrouvée dans un Nightmare dont je me Rememberais toute ma vie.
Wouah la baffe dans la gueule.

Ils nous ont fait The Mirror et là j'ai cru à un moment d'espoir. Malheureusement, Rudess est parvenu à gâcher mon plaisir avec son terrible continuum. Je déteste quand il fait son Yoshiki façon Art of life, j'avais une furieuse envie de monter sur scène et le buter. Bref , Rudess plus ça va , moins ça le fait.
J'ai quand même passé un bon moment quand ils ont joué Dance Of Eternity , j'ai surtout pensé à la bonne époque, en fait.

J'ai passé un mauvais moment pendant leur set . Ce fut un concert axé sur le dernier album ( mega point négatif) et en plus super court ( 1H20).
En sortant, je me suis dit : "Tout ça , pour ÇA??"
L'impression de m'être fait arnaquée pour presque 60€. En tout cas, promis , juré, craché, avec DT , je jette l'éponge.

La progressive Nation c'était hier, j'attaque ma review.

Après avoir attendu dehors dans une ambiance bonne enfant, nous entrons vers 17h15 dans le Zenith, et arrivons à nous placer à environ 5-6 mètres de la scène vers le milieu.
A 18h30 entre en scène le premier groupe de la soirée, venu tout droit de Montréal, Unexpect.

J'ai trouvé le son très brouillon, ce qui rendait l'écoute difficile surtout si on y ajoute une structure assez chaotique aux morceaux. Cela dit, j'ai passé un très bon moment, les membres étaient assez charismatiques et de bons interprètes, la chanteuse chauffait bien le public et avait un chant fort agréables, parfois ponctués de growls du plus bel effet. Les autres parties growlées étaient assurées par les deux guitaristes. La présence d'un violoniste était tout à fait justifiée, de plus le groupe a eu l'intelligence de faire jouer du metal au violoniste, ce qui évite de tomber dans le cliché sympho. Le groupe se donnait bien sur scène, et j'ai hate de pouvoir les écouter sur albums afin de pouvoir me pencher sur leur musique dans de meilleures conditions.

A peine avons-nous eu le temps de souffler que le second groupe (de Los Angeles cette fois) fait son entrée, Bigelf.

Un groupe très influencé par la scène rock 70's, aussi bien visuellement que musicalement. J'ai aussi trouvé leur set agréable, malgré un mix qui donnait un effet de bouillie sur les instruments par moments. Ceci étant, le chanteur avait un timbre fort agréable, et nous faisait part de jolies parties de Hammond. Pour l'avant-dernier morceau, Mike "barbe bleue" Portnoy est venu assurer la batterie, ce qui a bien excité le public. J'ai aussi hate de voir ce que ca donne sur album, deux belles découvertes ce soir-là donc, suivies de deux valeurs sûres...

Après un petit quart d'heure d'attente (les groupes enchaînent à une vitesse étonnante) les suédois d'Opeth font leur entrée.

Setlist :

- Windowpane
- The Lotus Eater
- Reverie/Harlequin Forest
- April Ethereal
- Deliverance
- Hex Omega

Après l'intro habituelle de la tournée, Opeth fait donc une entrée inhabituelle (par rapport aux autres tournées j'entends) sur une ballade, Windowpane. Un de leurs classiques de l'album Damnation, ici fort bien interprété, avec des membres particulièrement dedans et appliqués, en particulier Akerfeldt qui semblait parti dans un autre monde pendant ses solos. Après cet instant de douceur le groupe (et les pogoteurs) vont pouvoir s'en donner à coeur joie sur un set assez violent en enchaînant sur The Lotus Eater. Aucun problème du côté de l'interprétation, seul problème, la voix était sous-mixée, et on entendait pas assez les growls, problème qui perdurera pendant tout le set de nos amis de Göthenborg. Mikael nous annonce ensuite le prochain morceau, qui me rendra particulièrement euphorique, vu ce que ce morceau représente pour moi, qui n'est autre que Reverie/Harlequin Forest. L'interprétation est sans faille, le groupe nous transporte dans leur univers sans effort, voyage gaché par moments par des pogoteurs peu enclins à préserver la magie de ce moment. L'avantage avec Opeth, c'est que les pogos sont rarements trop longs, sauf quand certains décident de pogoter pendant les moments calmes, je vous laisse deviner mon incompréhension. Après un court discours sur le fait qu'ils s'en foutent que les fans de Dream Theater n'aiment pas les voceaux Death ainsi qu'une courte référence au "Hook" levé par certains présent à l'Elysée Montmartre (voir cette vidéo pour comprendre), le groupe revient vers l'album My Arms Your Hearse pour nous interpréter le premier morceau bien violent, April Ethereal. Le batteur peut alors s'en donner à coeur joie pour la double pédale, et le manque de growls fera toujours défaut. Le public est très réactif, tout comme les pogoteurs, qui s'amuse comme des fous aussi bien sur cette chanson que sur la suivante, le classique Deliverance, un monstre de puissance aussi, ça m'a fait plaisir de la revoir en live. Mikael nous annonce ensuite que la fin du concert se fera sur un morceau de Watershed, le magnifique Hex Omega avec son ambiance magnifique fort bien rendue en live, qui permet de finir sur une note un peu plus calme par rapport aux pièces violentes qur ont précédé, ce qui n'est pas un mal étant donné la qualité de celle-ci.
Ce deuxième concert d'Opeth ne fait que me conforter sur la qualité scénique du groupe, qui nous ont proposé une setlist bien différente de celle de leur tournée en tête d'affiche (deux morceaux en commun) en alliant puissance et mélodie, et ce avec une très bonne interprétation des membres, le seul point noir étant la voix sous-mixée du chanteur. En espérant qu'ils aient la possibilité de refaire une tournée en proposant un set plus long.

La foule se tasse ensuite pour l'attente de Dream Theater qui se fait cette fois-ci plus longue avec en fond des musiques du groupes reprises en version acoustique chantées par une douce voix féminine (j'aurai pu me passer d'As I Am, mais ce ne sont que mes goûts). On entend ensuite un orage retentir et des lights imitant des éclairs se font voir derrière le rideau noir...

Setlist :

- A Nightmare To Remember
- The Mirror
- Lie
- A Rite of Passage
- Jordan Rudess Keyboard Solo
- Wither
- The Dance Of Eternity
- In The Name of God

~~~Rappel~~~

- The Count Of Tuscany

Le rideau tombe et les riffs de A Nightmare To Remember retentissent, avec une grosse caisse bien raisonnante, et c'est parti pour un quart d'heure. On savait d'emblée qu'on aurait pas Awake en entier. Pas de problème, ce morceau me plait assez, malgré des transitions inexistantes et une partie instrumentale pas des plus interessantes. Cela dit, l'interprétation des membres et nickel, je salue en particulier James LaBrie, son chant était très bon du début à la fin du set, et ses talents de frontman se sont visiblement améliorés, il occupait bien l'espace et chauffait bien le public. Mike Portnoy a aussi chauffé la foule avant sa partie chantée, ce qui l'a rendue plus agréable. Cependant, les mouvements de foule intempestifs n'ont pas rendu ce morceau aussi agréable qu'il n'aurait pu l'être. Malgré tout, le refrain est toujours aussi agréable à chanter, et la longue partie instrumentale passe l'épreuve du live grace à son côté musclé. On enchaîne ensuite sur un classique de l'excellent Awake, The Mirror, Dream Theater pose ses couilles sur la table. On a encore droit à une belle interprétation, bien que Rudess aurait pu éviter son solo au continuum assez inutile dans un morceau tel que celui-ci, celui-ci était heureusement court. Comme sur l'album, le groupe enchaîne sur le single Lie, autre morceau couillu, avec un refrain repris en choeur par la foule et James Labrie qui ne cache pas sa joie en voyant ceux qui reprennent les paroles. Il nous remercie d'ailleurs à la fin du morceau et s'essaye au français ("comment fucking ça va ?") avant de passer au morceau suivant, l'efficace single A Rite Of Passage, seul morceau en commun avec le Hellfest de cette année dans le set. Le morceau bénéficie d'une très bonne participation du public, l'ambiance est bien meilleure maintenant que les pogoteurs se sont calmés, et le refrain est scandé par de nombreux fans. La partie instrumentale assez heavy passe pas trop mal en live, et le solo avec l'iPhone de Rudess est bien marrant. Celui-ci est d'ailleurs laissé seul sur scène ensuite pour nous faire un solo qui commence de manière assez bruitiste mais qui a l'avantage d'être court. Pendant la partie plus "musicale" on a eu droit à une animation de lui en images de synthèse qui jouait les mêmes notes que lui, très marrant et bien foutu, ce côté fun apporte un réel plus à leur show. Après le fun, place à la niaiserie avec le mièvre single du dernier album Wither. J'aurai aimé qu'ils soit remplacé par Hollow Years, aussi joué sur cette tournée, mais bon, on prend son mal en patience et on chante le refrain quand même, avant l'instrumentale tirée de l'album Metropolis, The Dance Of Eternity, toujours bien interprétée, avec des ajouts de grosse caisse si je ne m'abuse, Portnoy s'amusait pas mal avec sa caméra, et a partagé son humour pas très finaud (miam une baguette dans la narine) mais je suis bon public. Le solo façon jazz de Rudess était fort agréable ici, moment fun de la chanson qui fait son petit effet. Le groupe passe ensuite au moyen Train of Thought pour nous offrir un morceau que j'aime beaucoup, l'épique In The Name Of God. J'ai trouvé l'interprétation de LaBrie très bonne, avec une très bonne communication avec le public, c'est décidément un bon frontman. Le reste du groupe n'était évidemment pas en reste avec un Petrucci qui réussit sont solo les doigts dans le nez. Le groupe quitte ensuite la scène (déjà ?) pour revenir sur la pièce maîtresse de Black Clouds & Silver Linings, The Count Of Tuscany, magnifique morceau de vingt minutes alternant parties mélodiques et musclées, le refrain aux paroles bien niaises est encore une fois scandé comme un seul homme par la foule, l'interprétation de LaBrie est encore une fois très bonne, d'autant plus qu'être crédible avec des paroles aussi débiles lui apporte bien du mérite. Le solo au vibrato de Petrucci était fort agréable malgré quelques pains assez malvenus. Le morceau se finit sur des "ho ho" bien repris par le public, ce morceau est bien taillé pour la scène. Le groupe nous remercie et nous salue avant de quitter la scène, et le public quite la salle à son tour avec en fond un mix entre Thriller de Mickael Jackson et A Rite Of Passage, assez étrange.
Ce concert fut donc fort agréable mais tout de même très court, moins d'une heure trente c'est peu pour un groupe comme Dream Theater, je veux bien qu'ils ne sont plus capables de jouer trois heures, mais tout de même, rien que deux heures leur permettrait d'etoffer un peu leur set et d'offrir un set plus flexible suivant les dates.
Malgré cela, ce fut une excellente soirée pour moi, tous les groupes m'ont plu, et Dream Theater et Opeth le même soir c'est assez énorme, merci Mike pour cette prog Nation, en espérant qu'ils repassent en Europe pour un set cette fois ralongé.

Marrant comme l'appréciation sur le chant de labrie varie d'un auditeur à l'autre

Set list bien pourrie pour DT... En 1h 20 il y avait bcp mieux à faire.

Je copiecolle mon petit bilan groupe par groupe:

Unexpect: Tuerie. J'avais adoré In a Flesh Aquarium et leur prestation irréporchable viens confirmer le talent des Quebequois. Presence scenique, son très correct pour une première partie, compos hallucinantes de virtuosité et de mélodies folles. Wahou.

Bigelf: C'est de la merde. Sans l'intervention de Portnoy je n'aurais rien retenu d'un set ou il n'y avait ni personnalité forte ni contenu musical intéressant. Le trou noir de la soirée.

Opeth: Rah. Malgré un début un peu laborieux (Windowpane en intro ??) et un son pas top (Akerfeldt inaudible au chant, la basse beaucoup trop forte), j'ai pris une bonne baffe. Opeth connait le secret du riff lancinant, et quand ils nous le sortent, il pourrait durer 2, 3, 10 minutes. Akerfeldt était de bonne humeur et content d'être là il semble, et ça faisait plaisir. J'ai gagné un médiator et perdu mes cervicales.

Dream Theater: Très bon set. Encore un peu trop de basse (mais c'était plus dû à mon placement qu'au mix sur ce coup je pense), mais sinon bon son. Un Nightmare to Remember exceptionnel en intro, puis un enchainement de bonnes surprises avec deux seules ombres: Wither et Rite of Passage. Autant la deuxième passe (même si ça fait chier), autant je me suis vraiment emmerdé sur Wither. Et 13 minutes à la trappe sur 1H25/30, c'est dur. Sinon la très bonne surprise vient du grandiose In The Name of God, ou James est quasi-impérial (plutôt bonne prestation du chanteur d'ailleurs). J'ai les oreilles qui en bourdonnent encore.


à Behe: ouais, j'ai trouvé LaBrie très bon. Il a assuré dans pas mal de registres (Awake et ITNOG c'est pas de la tarte), il en fait moins des caisses et c'est plus agréable.

LaBrie en a pas trop fait sur The Dance Of Eternity ?

Sinon content de pas y avoir été. Déjà Opeth j'aime pas, les 2 autres je connais pas et DT joue même pas 1h30 avec une set list moyenne. Faudrait quand même que j'écoute le dernier album quand même. Dire que je surkiffais ce groupe. Bien content d'avoir été voir The Cult à la place.

Unexpect valait vraiment le coup. J'ai préféré ça à Dream. C'était surpuissant.

Petite review

Après 4h d'attente tranquille (hormis des connards qui s'incrustaient pour te passer devant alors que toi t'as attendu tout l'aprem en rang derrière les autres) et la petite course qui va bien pour être bien placé, me voilà au 2eme rang (côté gauche de la scène) avec des tous petits devant moi. Impec, suis grand ^^

1/2h de retard pour Unexpect. Pas grave, on attend sagement et on parle musique avec les voisins.

Unexpect
J'ai trouvé le son super pourri. On entendait très peu la batterie de notre côté. Sinon super pêche pour ce groupe. Ils sont à fond tout le temps. Mais faut à mon avis bien maitriser les albums pour apprécier ensuite en live.

Bigelf
Là aussi, son moyen. La gratte presque inaudible...dommage pour les solos qui avaient l'air bon.
J'ai bien aimé. Je connaissais pas du tout.
L'intervention de Portnoy a réveillé le public. Pas mal mais bon...pas nécessaire.

Opeth
Rahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
(Windowpane jouée un poil trop lent mais sinon rien à dire...perfect)

Dream Theater
Bah le son il était très bon déjà.
LaBrie en forme sauf sur les vieux titres où il a du mal à monter dans les aiguës. Mais bon, pour un mec qui a failli perdre sa voix, il est revenu à un bon niveau par rapport à d'anciens concerts où il était insupportable.
Setlist tropppppp courte....merde !!!!! C'est quoi ça...1h30 et on plie....pffff
Par contre 2 titres d'Awake, là je dis merci....(après Voices au Hellfest, y a eu Lie/The Mirror...que demander de plus...)
Wither....ils auraient du NE PAS LA JOUER....nul ce titre...pfff quel gâchis.
The Count of Tuscany...là par contre...c'te baffe....pfiou....

En résumé....concert sympa sympa (hormis les connards qui grugent pour te passer devant dans la queue)

Opeth
http://www.youtube.com/watch?v=MJ1vlVaQpiI

Dream Theater
http://www.youtube.com/watch?v=sw1RmAmhulE

http://www.youtube.com/watch?v=7mXqp2ryhBI

http://www.youtube.com/watch?v=hy8AQ1UBle4

De retour du concert de Lille

Unexpect : pas vu

Big Elf : ça jouait bien mais musicalement aucune originalité voire aucun intérêt

Opeth : si je ne m'abuse c'était la même setlist qu'à Paris, bon concert le groupe était en place, le son était bon, l'humour pince sans rire de Arkefeld est vraiment sympa, une valeur sure.

DT :

A nightmare to remember
Constant Motion
Wither
Erotomania
Voices
Solitary Shell
Take the time

The count of tuscany


Le show était bon même si les morceaux du dernier album sont à la limite du putride et représentent bien les travers de DT, à savoir une débauche technique sans inspiration à la limite du brassage de vent et un morceau cucul la praline
Autre point noir: La partie Instru de Solitary Shell sur album est vraiment très bonne et le morceau se suffit à lui même, alors l'impro de ce soir et surtout la partie de guitare pathétique n'avait rien à faire là

Le reste, à l'image du groupe quand c'était mieux avant, était énorme même si le père Labrie est revenu sur scène un peu à la bourre au début de Take the time (mais que pouvait il bien faire ?). Erotomania et Take the time dont je n'ai pas souvenir de les avoir vu en live, 7 eme concert, étaient de purs moments

Sinon Pettruci a des bras comme mes cuisses, et pourtant elles sont grosses, serait il dopé ?


Une bonne soirée au final même si, message perso, Noise je ne t'aime plus

Elle est cool cette setlist, si on enlève les trois premiers morceaux.

Bon je vais faire hurler Zuzu mais tant pis c'est comme cela :

1/ J'ai trouvé James en forme que ce soit à Paris ou à Lille. Très peu de choses à lui reprocher. Le Voices à Lille était bien bon de sa part.

Et Zuzu doit écrire dans Nord Eclair, c'est pas possible autrement :

http://www.nordeclair.fr/Actualite/2009/10/07/le-theatre-de-reve-emmene-la-progressive.shtml

Seul le chanteur, rescapé d'un gang de motards tout droit sorti des années 80, détonne.

2/ Un bucheron suédois a accepté de prendre la pose avec mézigue juste avant de monter sur scène à Paris. L'interview paraitra dans Metal Obs.



Sinon, l'enchainement Erotomania/Voices à Lille était glop glop pour un fan d'Awake comme moi.

Ce n'était pas la même set-list pour Opeth. Burden aura été joué à Lille pour mon plus grand plaisir. Un groupe qui a la classe en tout cas (et Mikael est adorable en interview).

Au final, 2 très bonnes soirées.

Et un coucou à Noise, SML et Astral. Morgor, j'ai cru te voir en tribunes non ? Une casquette DT non ?

Non j'étais en fosse, tout seul abandonné lâchement par noise.

Mais dis-moi, ton pull est à pleurer de bonheur !

Bon festival ce mardi à Lille ! Merci à Portnoy d'organiser des évènements comme ça qui sont si rares !

Unexpect, c'était très brouillon, et ça détonnait un peu de l'affiche. A réécouter sur album.

Bigelf fut une bonne surprise. Des mecs à fond dans l'ambiance Woodstock et qui jouent du Deep Purple tout craché. J'ai accroché.

Opeth : c'était la première fois que je les voyait après les avoir découvert avec Watershed. J'ai trouvé leur interprétation nickel. Bon son. J'ai aimé aussi le naturel d'Akerfeldt qui raconte ce qu'il veut entre chaque morceau. C'est nature et ça crée un lien avec le public. Content d'avoir pu entendre Burden.

Dream Theater : super son, James en forme en effet. On a eu le droit à une set-list très différente de Paris et c'est une bonne chose. Ceci dit j'aurais préféré The Mirror à Voices (ce qui n'est pas le cas de Boromir qui était heureux, hein !) . Un jam intéressant mais un peu trop long sur Solitary Shell. Belle surprise que ce Take the Time qui a mis le feu. Et The Count of Tuscany est un pur bonheur. Par contre un peu déçu du rendu de A Night To Remember (Portnoy me semblait pas trop dedans) et le choix de Constant Motion... mouais... Ca qui m'a le plus frappé par rapport à d'habitude, c'est le temps de présence de James sur scène. Ca doit faire 50% à tout casser !

@Zoso : tu m'étonnes, avoir son pseudo sur un sweat, c'est la classe
Tiens anecdote, il y a deux ans, je portais également ce sweat Led Zep lors du concert de DT avec Symphony X en première partie et j'entends encore la voix de ce golgoth de Russel Allen m'interpeller alors que je me balladais backstage avant les interviews..."I want this fucking shirt !" Oui oui mais pas taper !

@Astral : comme annoncé lorsque je t'ai croisé au bar, j'escomptais un duo Erotomania/Voices (déjà entendu au Hellfest cette année mais bon, je ne m'en lasse pas). La prochaine fois, je veux un plus rare Lifting shadows off a dream/Scarred et là, je suis vraiment fou embrayé par le mythique Space dye vest...quoi on n'a pas le droit de rêver ?

Des photos du concert de Lille ici : http://photos.nordeclair.fr/main.php?g2_itemId=24102

Burden d'Opeth, un des sommets de ce mardi : http://www.youtube.com/watch?v=2SZPyFhWvSA

Celui de Mr. Opeth est pas mal non plus!!!!!! Bien joué Djiss en tout cas!!

@Scabby : clair que son tee-shirt bien vintage est sympa pour les amateurs de zic bien tordue comme toi...en tout cas, tu sens que le gaillard s'y connait un petit peu...tu verras dans l'interview qui paraitra dans Metal Obs'.

Sinon mon CR pour les deux dates de ce PN 09 :

Mike Portnoy aura donc eu la bonne idée dès la deuxième édition de franchir l’Atlantique avec son Progressive Nation, mini festival itinérant regroupant ses coups de cœur du moment œuvrant plus ou moins dans l’univers si hétéroclite du prog métallique. Lors de ces deux dates françaises, je serai donc confronté au metal barré des Québécois d’Unexpect, au rock 70s’ de Bigelf, au death prog d’Opeth et bien sûr aux leaders du metal prog, Dream Theater.

Etant pris par l’interview de Mikael Åkerfeld, je n’ai eu droit qu’aux dernières notes de ces sept barjots d’Unexpect. L’accueil réservé par un Zénith parisien encore moyennement rempli me fait penser que leur musique alambiquée aura étonné mais également plu malgré un son brouillon. A Lille, c’est le boulot qui aura eu raison de ma présence pendant leur prestation.

Beaucoup plus traditionnel est l’univers proposé par Bigelf, qui cartonne aux USA mais est complètement inconnu en Europe. Après une intro grandiloquente (la célèbre Marche impériale de la saga Star Wars), je découvre alors un chanteur au beau chapeau haut de forme pouvant rappeler Alice Cooper par sa voix, son attitude scénique et également utilisateur de claviers-orgues (des Moogs pour les connaisseurs) aux sons bien vintage. Les autres membres semblent tout droit sortis des tournées Machine Head ou In Rock tant visuellement que musicalement. L’ombre du pourpre profond planera ainsi sur scène pendant cette demi-heure.
A Paris, Mike Portnoy vient remplacer leur batteur sur un titre et impose sa frappe beaucoup plus lourde à un groupe resté ancré dans les années 70, aux compositions sympathiques flirtant souvent avec un esprit jam rafraichissant. Dire que cela est novateur serait peut-être se mentir mais avouons qu’en apéritif, Bigelf aura su satisfaire un public désormais bien nombreux par son hard rock classique mais interprété dans les règles de l’art. Une bonne découverte donc !

L’intensité du festival monte clairement d’un ton avec les Suédois d’Opeth menés par un Mikael Åkerfeld en grande forme, tant musicalement (sa voix est juste et est assurée tant dans les passages en clair que dans les tessitures plus basses) qu’humoristiquement. Il demandera ainsi au public parisien s’il veut écouter une blague avant de s’autoproclamer blague vivante. Une autodérision qui attire la sympathie de l’assistance, finalement plus à l’aise avec le répertoire d’Opeth et les passages en voix death que ne le redoutait Mikael dans l’interview donnée 1 heure avant.
Le son est d’une clarté exemplaire et permet de faire ressortir les subtilités, les ambiances de titres piochés surtout dans le dernier opus, Watershed (« Hex omega » clôt ainsi de manière épique les deux gigs et les chanceux Lillois auront été les seuls à bénéficier d’un « Burden » aussi émouvant sur scène que sur disque) ou Ghost Reveries (« Harlequin forest »). Une petite heure et puis s’en va…Opeth aura marqué à coup sûr les esprits. Une belle promotion pour les Suédois qui rentreront juste après cette tournée en studio.

L’excitation est à son comble lorsque les violons de Psychose résonnent dans les deux Zénith puis font place à d’inquiétants bruits de tonnerre annonçant l’arrivée du Théâtre du rêve caché derrière un énorme rideau noir. Celui-ci chute et c’est l’épique et sombre « A nightmare to remember » qui déboule, porté par un son puissant (peut-être un peu trop pour les guitares à Paris), bien équilibré. James Labrie confirme rapidement le retour d’une grande qualité vocale déjà perceptible lors de la tournée précédente. Le passage en blast beats est l’occasion pour Portnoy de faire le show aidé par une caméra placé en hauteur qui permet d’apprécier l’impressionnant kit de batterie. Après, on accroche ou pas à sa voix mais reconnaissons que sur ce titre, elle sied parfaitement aux passages plus violents. Toutefois, c’est James Labrie qui donne le plus de variétés, monte le plus haut et saura me donner la chair de poule sur certains moments de toute beauté.
Ce Progressive Nation est bien l’occasion de défendre sur scène le petit dernier, Black clouds and silver linings puisque 3 autres titres sont joués à Paris et 2 à Lille (le premier single, « A rite of passage » avec son solo d’I-phone par Jordan Rudess ne sera ainsi joué que le dimanche au contraire d’un « Wither » un peu mou et surtout en guise de rappel, du fantastique voyage de 20 minutes que constitue « The count of Tuscany », particulièrement mis en valeur par un Petrucci étincelant sur son solo et par un light-show magnifique avec des projections de nuages rouges sur l’arrière scène). Les plus anciens fans comme moi seront reconnaissants au groupe de jouer le tubesque « Take the time » à Lille, les tandems « The mirror » / « Lie » à Paris et « Erotomania » / « Voices » à Lille du mythique Awake. Sur « Voices », James Labrie, comme au Hellfest cette année, est encore royal. « Erotomania » ou « The dance of eternity » à Paris font bien sûr place à la folie instrumentale caractéristique des quatre bretteurs (il est à noter que désormais entre solis, instrumentaux, breaks, James Labrie ne doit plus tenir la scène que 50% du temps). A Lille, celle-ci atteindra son paroxysme sur le break qui suit un Solitary shell inattendu et toujours aussi catchy. Portnoy s’amusera ainsi à faire le tour de sa batterie tout en gardant la cadence pendant que Rudess part dans ses délires au Continuum ou à la guitare synthé.
Même pas une heure et demi de prestation toujours aussi irréprochable musicalement avec le souci de varier les set-lists et malheureusement, les lumières se rallument dans un Zénith parisien quasi comble et un Zénith lillois convenablement rempli pour un mardi soir (environ 2 000 personnes).
Lorsque l’on a connu les concerts marathon de Dream Theater de 3h30 entre 1998 et 2004, cela fait mal mais c’est le prix à payer pour assister à ce mini-festival, franche réussite artistique et sûrement financière. Une démarche à saluer et un grand bravo à tous les musiciens qui auront su nous faire partager des univers musicaux divers mais liés par une certaine idée de l’intégrité et de la passion.