Voici ma review (un peu tardive) du concert du 23
Bon j'attaque ma review.
Après une attente dans la file bien sympathique avec les membres du FC de Nightwish, les portes du Zenith s'ouvrent et j'arrive à me placer au troisième rang de la fosse, vers la droite, en face d'Emppu. L'ambiance est sympathique, et l'attente n'est pas désagréable grâce à une playlist essentiellement composée de Sonata Arctica. A un moment Ewo, le manager de Nightwish, distribue aux premiers rangs des t-shirts de la tournée Pain car ces derniers filment leur clip ce soir, bonne initiative.
Le premier groupe,
Indica, arrive sur scène. Bon je vais pas y aller par 4 chemins, j'ai pas du tout aimé. Des minettes bien jolies nous servent leur set de chansons pop et niaises. Pas de prouesses musicales, et encore moins vocales, la reprise de Wuthering Heigts était un massacre à mes oreilles, très fade, surtout le refrain. Le bon point de cette première partie était sa courte durée, tant mieux.
Ensuite arrive
Pain après les essais traditionnels, et là c'est tout de suite autre chose.
Voici une setlist succinte (j'ai pas leur dernier album, donc il en manque une ou deux)
- End Of The Line
- Zombie Slam
- Same Old Song
- Just Hate Me
- Monkey Business
- Shut Your Mouth
Le show était sympathique mais j'ai préféré leur prestation de l'année dernière, déjà parce que la setlist était meilleure (la présence de On And On, Eleanor Rigby et Nailed To The Ground joue beaucoup). De plus on entendait pas assez la voix de Peter, et les membres me paraissaient moins dedans. Malgré tout le show était de qualité, le public était au rendez-vous, surtout pour Monkey Business, la chanson pour laquelle ils enregistraient le fameux clip. Le final habituel sur Shut Your Mouth a encore une fois mis le feu au Zenith, normal, avec une chanson aussi pêchue et accrocheuse. Comme l'année derniere, je pense que le show aurait gagné à être plus long, quitte à supprimer Indica...
Le nouveau décor est ensuite installé (des rochers en carton mâché, une ancre, une proue de navire devant les claviers) pour accueillir les tant attendus
Nightwish. Les lumières s'éteignent et, à la surprise de tout le monde, au lieu qu'une bande d'un extrait de BO grandiloquente soit passée, on a droit à un invité, Troy Donockley, présent sur Dark Passion Play, qui nous joue de la cornemuse alors que Tuomas joue des nappes de clavier et que les autres membres arrivent un par un. Troy quitte ensuite la scène, le show peut commencer.
Voici la setlist :
- Intro : Troy Donocley + arrivée des membres
- 7 Days To the Wolves
- Dead to The World
- The Siren
- Amaranth
- Romanticide
- Dead Boy's Poem
- The Poet And The Pendulum
- Nemo
- Sahara
- The Islander (feat. Troy Donocley)
- Last Of The Wilds (feat. Troy Donocley)
- The Escapist
- Dark Chest Of Wonders
~~~Rappel~~~
- Ghost Love Score
- Wish I Had An Angel
C'est donc sous les martellements de Jukka annonçant
7 Days To The Wolves à grands renforts de pyro que le groupe commence son show. Ce titre a été joué en rappel l'année, et je trouve qu'il introduit mieux le concert que Bye Bye Beautiful, qui a justement été retirée du set (l'auto-plagiat sur Wish I Had An Angel a fait son temps). C'est une chanteuse tout de blanc vêtue qui nous interprète divinement ce mid-tempo épique et fédérateur, épaulée par le bassiste Marco pendant le refrain et le break assez énorme je dois le dire.
On enchaîne avec un titre de l'album Century Child, l'entêtant
Dead To The World, titre un peu plus remuant et toujours aussi accrocheur, décidément fait pour Anette, alors qu'elle n'est pas l'interprète originale.
La chanteuse prend ensuite la parole pour nous montrer un ours en peluche offert par des fans, qu'elle a baptisé Jacques, qui tiendra un rôle dans la suite du show. Elle annonce ensuite le titre suivant, qui n'est autre que
The Siren, extrait de l'album Once aux influences orientales assez marquées, dans lequel Anette a pris la liberté de changer quelques vocalises afin de se l'approprier, chose qu'elle fait très justement à mon humble avis. Les riffs assez lourds sont bien assurés par un Emppu bien en forme ce soir-là, qui jette des médiators à tours de bras.
On arrive ensuite au single
Amaranth, le Nemo-like, qui aurait pu être remplacé lui aussi, mais bon, après tout il faut bien promouvoir le dernier album...Ce titre gentillet sautille en live, mais ça ne va pas plus loin je trouve.
Après un court discours de Marco relantant que paris est la ville la plus romantique (houuu c'est mignon), le groupe enchaîne avec le premier inédit de cette tournée,
Romanticide, un morceau tiré de l'album Once, bien Metal comme il le faut, les pogoteurs ont enfin de quoi s'exprimer (quoiqu'il n'y en ait pas eu beaucoup ce soir-là, par contre on était très serrés dans la fosse). Je trouve qu'inclure ce titre est un très bon choix, déjà c'est un titre qui bouge très bien et qui est taillé pour le live, de plus il sied parfaitement au timbre d'Anette, qui semble très à l'aise dessus, plus que l'aurait été Tarja je pense. Mais l'heure n'est pas aux spéculations, le titre est très bien interprété, le solo de guitare est un peu simplifié cependant, mais rien de très grave.
Le groupe décide ensuite de nous calmer avec une ballade tirée de l'album Wishmaster,
Dead Boy's Poem, très douve et mélancolique, interprétée très justement par Anette, assez touchante je dois le dire, même si ça fait bizarre quand on a été habitué au chant lyrique. Le morceau a été amputé de sa fin, j'aurai aimé qu'ils fassent une sorte de medley plutôt que de couper la compo comme ça, j'avais entendu parler d'un medley avec la reprise de Walking In The Air, cela n'aurait pas été de refus.
Mais l'heure n'est pas aux complaintes, car cela permet au gigantesque épique de Dark Passion Play,
The Poet And The Pendulum, de commencer plus tôt. Comme l'année dernière, le titre est interprété à grands renforts de pyro, avec les hélices enflammées au fond de la scène, et les feux d'artifices qui fusent de partout. Ce titre est toujours aussi énorme en live, une grande réussite de Tuomas qui montre qu'il a encore de l'inspiration. Le duo Anette/Marco est divin, leur interprétation est de toute beauté, peut-être que le final en ballade (après les confettis !) d'Anette qui tient son nounours faisait un peu too much, mais c'est un détail. L'inclusion de Marco dans ce final est interessante, j'aime beaucoup.
On arrive ensuite au désormais (et malheureusement) classique
Nemo, morceau de Once dont je ne suis pas fan, trop gentillet. La fausse neige déversée sur les fans est cependant sympathique, le goût que Nightwish a pour le show est loin de me déplaire.
On passe ensuite à
Sahara, titre aussi tourné vers les influences orientales, les couleurs des lights se font alors chaudes, et la foule est transportée par ce mid-tempo de toute beauté, avec Anette qui n'hésite pas à faire participer la foule, avec une spontanéité qui ne fait que l'avantager. Les riffs lourds appuient l'ambiance qui règne au Zénith ce soir-là. Ce morceau est donc une réussite, comme l'année dernière.
Marco nous demande ensuite d'allumer briquets et lumières de téléphones portables pour la prochaine chanson, qui n'est qu'autre que
The Islander ballade acoustique très réussie du dernier album (pourtant je ne suis pas fan de leurs ballades). Ce là donne l'occasion à l'irlandais Troy Donocley de revenir sur scène pour jouer ses parties à la cornemuse et à la flûte, comme sur l'album, ce qui rend très bien sur scène , au grand plaisir des fans conquis. Le groupe n'est pas en reste non plus évidemment, avec une chanteuse toujours juste, qui n'hésite pas à laisser le micro à Marco. Le duo est encore une fois sublime.
Le groupe se lève ensuite pour nous interpréter la surprise de la soirée, l'instrumentale
Last Of The Wilds, titre pêchu qui suit The Islander sur l'album, avec Troy qui y tient une place importante, le titre présentant une sorte de duel guitare/cornemuse. L'interprétation est fort bien exécutée, et le public bouge bien, une très bonne surprise ce soir-là.
Troy s'en va après nous avoir salué la bande de l'intro de
The Escapist se fait retentir. Ce titre est une B-side du dernier album avec un riff qui rappelle beaucoup She Is My Sin de Wishmaster, raison probable pour laquelle il n'a pas été inclus dans l'album. Ce défaut mis à part, cette chanson est très agréable car bien pêchue avec une Anette pleine de peps qui ne rate pas son interprétation.
Elle nous annonce ensuite que la dernière chanson va être interprétée, qui est
Dark Chest Of Wonders, titre d'intro de Once, fort sympathique, bien heavy et pêchu, qui a de quoi faire bouger le public. Je trouve cependant qu'il n'est pas si bien placé que ça, je le voyais plus en milieu de set plutôt qu'avant le rappel, mais cela ne lui enlève pas son énergie.
Après un court temps de rappel, le groupe revient nous interpréter
Ghost Love Score, épique de Once qui dure 10 minutes, choix qui peut sembler étrange vu que The Poet And The Pendulum est déjà interprété, mais cela a de quoi faire plaisir aux fan, ce titre ayant pas mal de succès auprès d'eux. Je ne trouve pas ce titre si énorme que ça, trop vide je trouve. J'ai pourtant aimé cette interprétation, bien qu'il y avait une bonne place allouée aux bandes de l'orchestre, l'apport d'Anette n'est pas un mauvais choix, bien qu'étonnant vu que c'était un des seuls titres de Once dans lequel Tarja usait encore de ses techniques de chant lyrique. Mais la nouvelle chanteuse s'en sort plus que bien, avec des improvisations bien senties lors du final du titre.
Anette nous remercie aussi et nous fait chanter la seule chanson française dont elle se rappelle, qui est Frère Jacques. C'est assez bizarre d'entendre cette chanson pendant un concert de Metal, mais cela a le mérite d'être amusant. Marco prend ensuite la parole pour nous faire chanter quelques vocalises pour ensuite enchaîner sur le final classique mais tellement bon, qui est
Wish I Had An Angel, titre entêtant de l'album Once, qui est décidément un bon final bien metal pour ce concert, encore une fois je l'ai beaucoup apprécié.
Le groupe invite ensuite Troy pour le salut final et repart en loge.
Ce concert s'est donc révélé fort bon, mieux maitrisé que le précédent (bien que ce dernier était très pro), avec une Anette moins mobile mais plus à l'aise vocalement (j'ai envie de dire tant mieux) et des essais de set qui se sont révélés efficaces, en particulier Romanticide.
Quelques photos :
Emppu

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Marco et la pyro pendant Poet

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Emppu et Marco

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Troy, Anette et Emppu pendant The Islander

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Tuomas, Emppu et Anette pendant Sahara

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Le salut final

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