En attendant Dexter, Lost, 24 and co, y'a quoi de bien en ce moment?

Rien.

De rien.

Le premier épisode de la S3 de Dexter a été diffusé en pré-air jeudi ou vendredi.

Ouais, mais la qualité est merdique et la suite pas avant un mois. Autant attendre.

La suite pas avant un mois, certes, mais la qualité n'a rien d'extraordinairement mauvaise.

J'ai vu le pilote de Car Poolers hier, ça m'a bien fait marré. Il y a les 2 première saison sur la mule, à essayer.

Babylon 5

J'avais entendu dire que certaines séries récentes de Star Trek étaient super. Quelqu'un connaît le sujet et peut me conseiller ?

Star Trek Enterprise?

Y a le spin Off de Beverly Hills qui a commencé la semaine dernière.
Sans surprises c'est naze et assez orienté ados...

Bon, ça a au moins le bon goût d'être moins moralisateur à 2 balles que la série d'origine. Et plus thrash.
Une des premières scènes est une fellation dans une bagnole, devant le lycée. J'ose même pas imaginer ça dans le premier volet...

Ouais bah moi ça me gonfle sévère toutes ces séries trash. M'étonnerais que tous les couples de lycéens se taille des pipes devant leur bahut, faut arrêter le délire quand même, dans les chiottes à la rigueur je veux bien...enfin c'est peut-être au USA qu'ils sont comme ça...mais bon dans le fond, j'aimais bien le côté légèrement moralisateur des premières saisons, et puis c'était pas non plus 7 à la maison hein?

J'ai dit plus trash, c'est pas non plus la fête du slip hein...
Perso, le côté moralisateur me gonflait un peu dans l'original...

Non les jeunes ricains sont pas comme ça.
Seulement une minorité disons. La plupart sont plutôt puritains. Il existe un vrai décalage entre la jeunesse MTV et le coté "Thrash" qu'on perçoit et la réalité des choses. C'est d'ailleurs très étonnant et dans une certaine limite assez choquant. Comme beaucoup de choses aux States, il y a une surface des choses qui diffère du contenu.

Même les fameux délires "Springbreak" et consorts, c'est "thrash" bof. Une bière light et une cigarette mal roulée ça suffit à beaucoup de dépravés. Les histoires de partouzes géantes avec option vomi ça tient davantage du mythe que de la réalité. Les médias français et les séries importées donnent une vision tronquée des choses (et je comprends pas bien ce décalage au passage). A croire que les ricains aiment passer pour des dépravés. Je sais pas.

Remarque, mes parents ont été au US l'année dernière, ils on vut Malibu tout ça...ben ils m'avaient dit que ca n'avait pas grand chose à voir avec les séries télé, c'est sur...ils sont marrant ces américains, ils nous montrent que des bonnasses dans leur série alors qu'en fait...y'a énormément de gros, et pas des gros de 100 kg, non, des gros du style le gros dans la série Lost, et pareil pour les filles.

J'ai raté les reportages sur les spring break, j'aurais bien voulut voire ça, histoire de comparer avec les grosses beuverie que l'on fait en bretagne...et nous c'est pas bière light hein, c'est whisky direct.

ben, disons que contrairement aux Bretons, ils picolent sous le soleil

'foiré! C'est pour ça aussi qu'on picole, ça nous réchauffe...enfin c'est surtout parcequ'en bretagne, c'est tout une histoire en fait, y'a toute une tradition festive et nocturne, mais pas que ça non plus...c'est lié aussi au passé très pauvre et paysan de la région, et aussi à l'aspect maritime (y'a pas plus poivrot qu'un marin dans le bistrot du port)...
En tout cas, c'est pour ça que je n'arrive pas à trouver mes marques en région parisienne...

J'en sais rien. Je veux pas rentrer dans le jeu du celui qui est pire. Les States trimballent son lot de pochards, de toxicos et de dingues. Je parle là vraiment de la "jeunesse" ricaine. Je voudrais pas rentrer dans les clichés, mais t'as une importante communauté de chrétiens Hardcore par exemple, t'as pas mal de jeunes bien républicains avec des valeurs très très puritaines, t'as pas mal de "clans" d'un point de vue général. Rien que des mouvances comme "Proud to be virgin" c'est des trucs inconcevables dans la majorité des pays européens. On voit jamais ça dans les séries US ou très peu.

Je pense là tout de suite à la série "Six Feet Under". Ca baise comme ça enfile une chemise, on se drogue dans le salon avec la mère qui repasse à coté. Des trucs comme ça c'est assez décalé. Ca existe (je vous renvois aux auteurs de la Beat Generation), mais c'est super marginal.

Les States c'est davantage le pays où t'as des problèmes quand tu veux acheter un Pack de bières que celui où tu sodomises une bombasse sur la plage un soir de pleine lune.

D'ailleurs les gonzesses - bandantes ou pas - sont assez relous. Il leur faut des "dates", des tonnes de blablas, du cash... Ca baise pas sur la banquette arrière d'un taxi comme dans "Sex & the city". Avant de palper le sein d'une petite ricaine à Miami, t'as intérêt à faire ton agenda autour d'elle et pas la lâcher. Mais je m'égare.

Le décalage vient surtout du fait que la production ciné/tv soit majoritairement composée d'intellectuels démocrates. Ca ressort aussi bien dans les intérêts scenaristiques, que la vision du monde ou encore les critiques qui peuvent être formulées. Pour prendre un exemple simple, les multiples séries médicales, si elles se mouillent rarement beaucoup idéologiquement (on ne s'attaque pas de front au spectateur), balance plutôt pro-avortement, voir euthanasie, ce qui n'est pas du tout le cas de la moyenne du publique. De même quand une seule série contient un discourt pro-peine de mort, ça fait scandale pour nous, mais la réalité est que la vision sociale du problème que l'on trouve dans les séries est très orientée par rapport aux opinions américaines. Parce qu'une série ça sert aussi à faire passer des idées.
Et le meilleur exemple pour tout ça, c'est l'engagement politique pour une fois clairement conscient de the Wire. De la drogue aux médias, tout ce qui y est dit traduit bien une opinion existante, mais celle d'une infime minorité d'intellectuels de gauche. Comme quoi les séries peuvent avoir un sens propre, extrêmement personnel à leur ou leurs auteurs.

Ca c'est pour la partie éventuellement "incompréhensible". Je pense que pour le côté purement "jeunesse trash et sexy", le fait que ça soit - justement - plus sexy suffit à l'expliquer. Dans le cas d'un Beverly Hills, c'est que ça fait vendre, dans le cas d'un Californication, c'est que ça a un but critique et comique (et on retrouve notre Hollywood qui penche à gauche).

J'ai déjà parlé de Flight of the Conchords, deux musiciens neo-zelandais embarqués dans des tribulations pleines de non-sens (voir de bêtise pure) sur la voie du succès. Comme pour moi le point le plus fort de la série est la qualité d'écriture des chansons, et la mise en scène des séquences clip/comédie musicale de chaque épisode, je vous donne le lien du myspace pour écouter un peu ce qu'ils font.

C'est très folk alternatif, tendance shoegazer, avec option sur le pastiche de divers genres musicaux. Mais il y a de vrais chansons, et c'est chiadé.

http://www.myspace.com/conchords

Ah ouais CALIFORNICATION, j'avais oublié.
La série improbable par excellence.

(c/c : recyclage de mail)
Decription d'une scène : DUCHOVNY aborde une bombasse dans un bar. Il lui paie un verre et pose deux questions et demie. La meuf répond succintement et propose carrément à DUCHOVNY de venir "prendre un verre" chez elle (!!!). A peine a t'elle passé le pas de la porte qu'elle se désape (!!!). On profite de la vue de deux très beaux nichons avec de gros tétons comme j'aime (car oui, dans cette série, on voit les nichons des nanas, c'est une nouveauté avant gardiste pour nos amis ricains). En se déshabillant, elle explique à DUCHOVNY que pour la sod' il faut tel type de lubrifiant (!!!)... DUCHOVNY de répondre : "ah ouais tu m'as un peu coupé l'envie là" (!!!). La grosse tapette. La bombasse commence à la jouer finaude genre "je vais te remettre les idées en place" et mime une fellation. DUCHOVNY commence à farfouiller autour de lui pendant que la bombasse pompe (bruit de succion), il brandit un DVD de cul attrappé sur le bureau de l'entrée (!!! Elle laisse traîner un DVD de cul dans l'entrée?) et reconnait la bombasse qui est en ce moment même présentement en train de s'évertuer à redonner certaines ardeurs à DUCHOVNY. Il demande : "Mais c'est toi qui joue dans ce DVD ?" Elle : "Bah oui, je pensais que tu m'avais accosté parce que tu m'avais reconnu." (!!!)Un bruit de bébé qui pleure retentit. (!!! Elle part en boîte sans que personne ne garde son marmot ?)Elle : "Fais pas attention c'est mon petit garçon, il va se rendormir".(!!! L'instinct maternel doit être une notion étrangère des scénariste de cette série) Alors DUCHOVNY très noble, n'ayant même pas eu encore le temps de faire joujou avec les deux os de la bombasse et alors qu'une sodo claquée était en perspective dans les quelques minutes à venir, relève la nana, lui caresse les cheveux (façon gentil toutou) et lui dit : "Non, va t'occuper ton fils" et s'en va (!!!). AH AH AH AH Du grand n'importe quoi de A à Z. Je préfère encore "Sex and the City".

Sinon je pense que ZIGGY a raison pour le décalage séries / réalité. J'avais pas pensé à voir ça sous l'angle socio.

Il y a aussi le coté "terre de contrastes" qui joue pas mal aux States : "riches / pauvres" ou encore "puritanisme / royaume du porno" etc.

Le truc c'est que si une toute petite partie de la jeunesse peut se reconnaître dans le coté "trash" des choses, je pense que ça doit aussi en frustrer pas mal dans les chaumières.