
RUSH - A FAREWELL TO KINGS [1977]
Qui dit que le prog est une musique longue et ennuyeuse ? Rush brise les carcans habituels du genre et nous délivre en 37 minutes, avec ce cinquième opus haute gamme, du hard rock progressif à la sauce trio canadienne 1977.
Commençons par le meilleur : la fin. Ambiance spatiale, son de basse lointain, batterie se greffant à la basse progressivement….
CYGNUS X-1 nous embarque dans son vaisseau spatial pour une durée de 10min21 hallucinantes. Lee marquera définitivement l’Histoire par son chant qui restera inoubliable. Voix ultra aiguë, plaintive par moment, elle ne peut laisser indifférente : on l’aime ou on la déteste. Personnellement, par moment, je regrette sa voix d’antan; elle apportait ce petit grain de folie qui caractérise tant ce genre d’album unique.
Composition très soignée et riche en arrangements, l’épique
XANADU fait apparaître pour la première fois les synthétiseurs et marque un changement majeur au sein du groupe qui explorera pour les albums à venir, cette technique du double effet guitare–synthé.
XANADU, ne serait pas ce qu’elle est sans ce grain de folie, on l’imagine sans cette ligne de chant mais c’est impossible…l’osmose est parfaite.
CLOSER TO THE HEART, semi ballade à l’intro envoûtante et au refrain entêtant deviendra un classique du groupe. La partie la plus belle du morceau est incontestablement cette montée en puissance du solo de Lifeson. Il faut l’écouter pour le comprendre. CINDERELLA MAN et MADRIGAL suivent sympathiquement ces deux gros calibres.
Lignes de basse excellentes combinées avec une batterie du tonnerre sont le résultat d’un album à la lisière de la perfection. Dommage qu’il ne soit pas un peu plus long....en fait.
9.75/10
A Farewell To Kings
Xanadu
Closer To The Heart
Cinderella Man
Madrigal
Cygnus X-1