Oui voilà tout à fait. D'ailleurs Edward James Olmos dit que ça l'a vachement aidé à se défaire de l'image de mec sérieux qu'il avait depuis Blade Runner.

Sinon oui, c'est Battlestar Galactica .

, écrit un scénario !

Je me lance dans le revisionnage de BSG. C'est toujours aussi énorme. Quelle régalade. Y a une date prévue pour "Razor" en VF ?

Sinon on m'a parlé d'une série marrante qui s'appelle "Mad Men" et dont le cadre serait un bureau de créatifs pub dans les années 70. Une saison dispo. Je testerai après mon immersion dans BSG.

Aucune nouvelle pour Razor, Sci Fi France a pas l'air pressé de le diffuser, et je pense pas qu'ils le sortent en dvd avant de le diffuser. Espérons qu'ils attendent pas pour le sortir avec la saison 4, parce qu'on est pas rendus...

J'ai craqué (comment attendre un ou deux ans ?) et j'ai maté la première partie de la saison 4 de BSG en VOST.
Le premier épisode est très réussi avec une bataille filmé de manière superbe. Ensuite ça ramollit sévère. Des rebondissements scénaristiques oui, mais ça délire vraiment mystique, très verbeux, bla bla bla bla bla bla et j'avoue que ma "foi" a vacillé pendant 7 épisodes. D'autant qu'on perd de vue certains personnages qui deviennent ici des figurants.
Mais les deux derniers épisodes sont excellents. Et le dernier plan du 10ème tue sa race.
Plus qu'un milliard de mois pour avoir la toute dernière partie (diffusion US en 2009...). J'essaye de même pas penser aux DVD FR tellement ça parait loin.

J'ai lu aussi qu'un pilote d'une série spin-off est en cours de tournage : "Caprica". Série qui se déroulerait 50 ans avant la deuxième guerre Cylon (et donc avant la première aussi). Un autre film comme "Razor" est également prévu.

Bien bien bien...

Bon ben si toi tu en arrive à dire ça en ayant été loin de mon affliction personnelle face à la fin de la saison 3, je crois que je vais lâcher l'affaire.

De toutes façons je matte The Wire en ce moment, rien que pour le personnage d'Omar.



Je n'étais pas convaincu par l'idée de coller Robin des Bois ou Jesse James au milieu d'un polar d'investigation sérieux et réaliste... Mais finalement le perso est tellement bien écrit (motivations, dialogues...) et joué (si c'était pas une prod "sérieuse" HBO ça puerai le spin off à plein nez) qu'il devient crédible. Et ça donne quelques moments de grâce jubilatoire au milieu de la trivialité du crime. Dans l'esprit, Omar est un peu le lien entre les Sopranos et The Wire. D'ailleurs les deux series se valent.

1- Même si cette première moitié de saison est un peu chiante par moment je ne pense pas qu'il faille lâcher l'affaire. Le final annonce une deuxième moitié intéressante. Et d'après ce que j'ai pu lire, la fin de la deuxième moitié devrait estomaquer le spectateur. Les auteurs ont toute ma confiance (ça doit leur faire une belle jambe).
C'est pas parce que Bob Dylan a sorti des albums plus faibles que tu as arrêté d'écouter Bob Dylan non ? D'autant que historiquement Dylan étant important, tu l'as aimé... Et je pense que BSG marquera la SF ciné / télé. Du coup faut que tu continues !

2- C'est quoi "Omar" ? C'est quoi "The wire" ?

Ben on verra quand la série sera achevée. En tout cas pas question que je m'inflige le niveau d'emmerdement de la fin de la saison 3 pour l'instant.

Omar c'est un des perso de la série The Wire, un polar de procédure hyper réaliste (la réponse aux starlettes des Experts donc). Chaque saison (12 épisodes) suit une enquête de surveillance, à Baltimore. C'est lent (un peu trop pour la première saison), centré sur le trivial, les personnages des deux côtés de la loi, et toutes les facettes économiques et politiques du milieu autant que sur l'aspect criminel lui même. C'est donc plus proche du roman policier moderne que de l'essentiel des séries actuelles. Il y a des ressemblances avec The Shield, à la limite.

Dans le genre il y a aussi l'excellent NYPD Blue (12 ans au compteur et qui s'est fini en 2005).

Je termine mon tour de BSG avec le visionnage en VOST de "Razor".
Très bon. Ma seule réserve porterait sur le montage flashback / présent qui est parfois un peu confus.
Pour le reste, nouvel éclairage de l'amiral Caine et de sa haine du cylon. Explications des faits barbares qui sont évoqués dans la série (meurtres de civils, meurtre de son "XO", etc.)
Même le titre "Razor" est expliqué et bien choisi.
Pas mal de surprises et une info glaçante (vraie ou fausse, là est la question) en fin de film.
Indispensable pour les amateurs de BSG.

QQ'un connait la série The Lost Room?

yep c'est passé sur M6 fut un temps, très bonne petite série, très originale, je ne sais pas s'il y aura une suite par contre.

Une petite pub pour The Wire, parce que bon. Voilà donc qui est Omar. Même si c'est un perso secondaire, il a assez de fans pour avoir droit à quelques pages bien remplies sur youtube.

La classe : http://www.youtube.com/watch?v=dQQUGXEK6zI

La grande scene : http://www.youtube.com/watch?v=_pKE-JDjYog

Ca donne deux bons exemples du niveau d'écriture de la série : la caracterisation forte d'un perso, et un morceau de bravour de dialogue.

Et pour finir... je n'avais pas particulierement envie de repartir dans mon laius à propos de la reflexion de la serie americaine actuelle sur la figure du héros, heritée du western, mais des gens se sont amusés à faire un montage qui illustre bien mon propos : http://www.youtube.com/watch?v=1PMoh8zQG_4
C'est d'ailleurs ce qui rend le perso de Omar si charismatique et décalé dans The Wire. Au milieu du réalisme trivial et des personages "humains" et donc plus caratérisés par leurs faiblaisses, c'est le seul à sortir du lot. Il a tout du héros au sens ricain du term : le fort sens moral, le rejet de et par la société, la capacité de changer le mal en bien, etc (et bien sûr, la classe). Comme dans un western, c'est cette force indépendante qui résoud l'insoluble, et on voit là quelques passages où la reference aux lone rangers est criante, à la fois actualisée dans le monde des gangsters noirs et invoquée pour faire peser cet heritage sur les actions du personage. Encore une illustration de l'intelligence d'écriture qu'on peut trouver là dedans.

J'ai commencé la saison une mais j'avais trouvé ça plutot indigeste, et de mémoire assez long.

Est ce que cette saison est essentielle où peut on passer directement à la 2 si celle ci est plus intéressante?

Elle est essentielle, mais nécessite un effort. Il ne faut pas s'attendre à ce que ça tourne à la pure distraction pour autant.
Comme beaucoup de productions HBO, le spectateur n'est pas aidé ou appâté, il faut un minimum de volonté pour se lancer dans l'entreprise. Ceci étant dit, malgré un défaut de lenteur qui disparait après (pas que ce soit plus rapide mais le rythme est mieux géré et la quantité d'information passe d'autant mieux qu'on commence à saisir les tenants et aboutissants des manigances dont on est témoin et qui peuvent être très subtiles), cette saison permet de découvrir les personnages et surtout le système politique et social en jeu, qui même pour quelqu'un d'assez au courant de la culture américaine atteint un niveau de détail assez déconcertant. Si tu ne supporte pas l'idée d'un polar de procédures lent, fastidieux et réaliste, ce n'est pas la peine d'aller plus loin. Si, comme moi, tu ne ressent qu'un léger ennui du au rythme, continue. Ça devient réellement passionnant à mesure que le propos se complexifie et qu'ont parvient à en comprendre le fond réel. Le discours sur les drogues dans la saison trois (d'une audace rare, même en Europe) ou la description du système éducatif et des processus électoraux dans la saison quatre sont édifiants ET gonflés de suspens. Faut juste aimer autant le néo-polar que Micheal Moore.

edit : Par contre j'ai des doutes quant à l'idée de regarder ça en vf, pour ceux qui l'envisagerai. J'ai même des doutes pour le sous-titrage français, dans la mesure où le langage des rues est un élément central et capital. Traduire "the game" (ça c'est un concept qu'on ne peut pas piger entièrement à moins de tenir jusqu'au bout de la première saison) ça va encore, mais tous les détails linguistiques qui s'y rapportent vont nécessairement en pâtir. Donc si vous lisez l'anglais, chopez les sous-titres dans la langue de Snoop Dog, cherchez pas ailleurs, yo.

J'ai échappé à l'ennui d'un pince fesses en discutant séries tv ce soir, et on m'en a recommandé quelques unes, parmi lesquelles Lucky Louis et surtout Flight Of The Conchords qui parle de musiciens. Quelqu'un connait ? Ca a l'air bandant mais deux avis valent toujours mieux qu'un. Surtout que là, la mule est chargée à bloque par l'intégrale de Re-Genesis, mais pas pour moi heureusement.

Et un triple post.
Juste comme ça, parce que ça faisait un moment qu'en regardant House je me demandai où avais je vu Wilson (à part le Cercle des Poètes Disparus). J'ai ma réponse : Much Ado About Nothing. Quelle évidence, maintenant que j'ai mis le doigt dessus.

Les quatre à la suite !

Bon je suis au milieu de la saison 5 de the Wire, et en allant jeter un œil au programme tv de ce soir, je suis tombé sur ça :

http://television.telerama.fr/televisio ... ,31593.php

J'ai lu quelques lignes. Ça a l'air intéressant. Mais je préfère avoir vu la série avant de lire ça.
Pour le moment j'suis dans les Sopranos. J'ai repris la série alors que mon premier contact était plutôt indifférent.
Ça s'installe, c'est différent de Scorsese... Par contre je vois pas pù ça va. Vu que tout le monde (ou presque) crie au chef d'oeuvre j'suis curieux de voir le développement du machin (j'attaque la troisième saison ce soir).
La difficulté dans les Sopranos (pour moi en tout cas) c'est que je ne trouve aucun de ces personnages attachants. Même Tony S est tellement pourri que ses "bons côtés" (et encore, lesquels ?) passent vraiment au second plan.

Bref, prochaine étape, The Wire (dans un mois quoi...)

J'ai la première saison des Sopranos dont l'approche a un peu été la meme que celle de the Wire.

Je ne suis plus vraiment habitué à donner du temps à une série pour s'installer dans ma rétine, tant mes derniers gros coups de coeur (BSG et the Shield) sont des exemples d'efficacité.

Sinon j'ai commencé Doctor Who, série plutot légère pour le moment. De la SF British décalée comme il faut, une sucrerie parfaitement divertissante, bien rythmée.