Non, décidément, à chaque fois je lis Steven Seagal. Il devrait faire un film avec un titre comme Primal Fear, ça lui irait bien.

Moi il me fait marrer Jaws Of Death. Il est comme le nom du groupe : primal. C'est bas du front mais c'est fun.

Dans ton best of Odin, je rajouterais l'inévitable Iron Fist In A Velvet Glove (ultra mélo pour du PF. C'est sur Nuclear Fire) et bien sur du premier album l'absolument délirante Formula One (avec les bruits de bagnoles inside). Avec Naruto on a bien déliré sur ce titre.

TESTAMENT - Souls of Black

Je suis en train de me rendre compte du nombre affolant de disques que j'ai gardé pour 3-4 bons titres.

C'est le cas ici.
Le groupe a toujours dit et répété que l'album avait été écrit dans l'urgence. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça s'entend.

Les lignes de chant puent l'impro, on sent bien que Billy n'a pas eu le temps de se préparer vu qu'il en change certaines en cours de route et qu'il nous ressort les mêmes mélodies sur plusieurs titres (Falling Fast et Absence of Light... c'est le même couplet).

Pour les riffs, c'est pareil, Peterson semble avoir enregistré les premiers trucs qui lui passaient par la tête faute de temps. Du coup, aucune accroche sur certaines chansons. Les riffs s'enchaînent sans cohérence, pas de refrain valable (One Man's Fate, 7 Days). Et on meuble comme on peut (quel peut être le putain d'intérêt de l'instru Flamenco de 30 secondes en intro ?).

Le seul à sauver les meubles, c'est Skolnick. Il assure comme jamais. Ses soli sont à tomber, dommage qu'il ait pas pu les intégrer à de bonnes chansons.
Bonnes chansons qui sont au nombre de 4 : Face in the Sky (burné et accrocheur), Falling Fast (qui tabasse sévère), Souls of Black (ça groove) et The Legacy (sublime ballade).

Le reste est digne de la première démo d'un groupe de lyçéens.

Comment j'ai pu m'agenouiller devant ça il y a 10 ans ?

Allez hop, direction le carton.




J'ai mis Magic Eye, c'est un peu un Iron Fist part. 2.

Je suis en train d'écouter Under Your Spell de Primal Fear. Plus que A Touch of Evil, c'est plutôt le riff de Balls to the Walls d'Accept qui est pompé sévère...

C'est pas au niveau du riff que je faisais le rapprochement avec le titre de JUDAS, mais au niveau de l'esprit.
On sent bien que PF essaie à tout prix de pondre un mid-tempo-bien-lourd-qu'est-pas-une-ballade-mais-super-émouvant-quand-même. Ils reprennent la recette de A Touch of Evil, d'une certaine façon.

Pas d'accord du tout. Rien que "Metal is forever", c'est un de leur plus gros titre.Je trouve cet album meilleur que les deux premiers.

Là, tu me perfores la boîte à Suchard, DS.

Meilleur que les 2 premiers ? Il est plus "expérimental" (toutes proportions gardées, évidemment, on parle de PRIMAL FEAR), mais meilleur ?

-Scheepers qui a oublié toute notion de nuance et qui braille encore plus qu'avant du début à la fin (putain, le refrain de Soulchaser, c'est à s'arracher les tympans), c'est pas pénible ?

-Suicide and Mania qui copie-colle Play to Kill avec un refrain infâme en prime, c'est un tube ?

-Visions of Fate, ses nappes de claviers kitschouille, son riff saccadé à une note digne de je ne sais quel groupe Prog et ses harmonies vocales limites fausses sur le refrain, ça tue ?

-The Healer, ballade toute plate et dégoulinante de mièvrerie avec un refrain qui bouffe à lui tout seul la moitié du titre tellement il est long... C'est pas insupportable ?

-Ce Heart of a Brave qui sonne comme du mauvais GRAVE DIGGER ?

-La disparition de l'énergie des 2 albums précédents et l'absence de mélodies accrocheuses qui fait que l'album a le cul entre 2 chaises et rate toutes ses cibles (plus aussi puissant qu'avant et pas aussi accrocheur que ce qui va suivre) ?

-Et cette narracouille de mes 2 tions qui termine le disque ?

Devil's Ground est-il nul à chier ou juste médiocre? Débat passionnant...

T'as raison.
Mais le problème avec Jaws of Death, c'est son côté Madeleine de Proust. J'ai plein de souvenirs qui y sont rattachés.
C'est ce mois de Février 2000 où je révisais le Bac avec PRIMAL FEAR dans les esgourdes. C'est ce jour de Juillet 2006 où j'ai flashé dessus de façon totalement inexplicable, à tel point qu'il a tourné 2 fois par jour pendant tout l'été.

Si j'étais pas aussi sentimental, j'aurais moins d'albums foireux sur mes étagères.

Le truc, c'est que j'ai découvert Devil's ground avant les deux 1ers. Et je retiens plus de chose de cet album. Après j'ai pas vraiment cherché à faire des comparaisons entre ces albums, enfin le truc que je sais c'est que je n'entend aucun morceau de heavy metal direct aussi bon que "Metal is forever" sur les deux 1er (à l'exception à la rigueur du titre d'ouverture de Jaws of death).
Et puis je me rapelle du trés bon concert qu'ils avaient fait pour la promotion de Seven seals, le concert s'était terminé sur "Metal is forever", et ce fut une vrai boucherie.

Par contre, j'ai toujours pas écouté Black Sun.

Metal is Forever, je trouve qu'elle passe bien en concert. Mais sur album, elle m'insupporte.
Faut dire que Scheepers me les brise sévère sur Devil's Ground, à brailler comme un connard et à surmultiplier les pistes de chant pour chaque note.

Et Black Sun, c'est Nuclear Fire en moins bien.

GAIA EPICUS - Satrap

Bon, ce truc là, j'avais pas besoin de l'enfourner dans le mange-disque pour décider de le revendre. Mais j'ai quand même voulu le réécouter une dernière fois.
Y a pas de mot. C'est immonde, l'un des pires albums de Spimélo que j'ai jamais entendu, et je baise mes mots.

"Le GAMMA RAY Norvégien" disait la pub. Et je me suis laissé enfler, en bon fan de Spimélo bouché à l'émeri que j'étais il y a encore 5 ans.
Tout est évidemment pompé de A à Z sur GAMMA RAY et STRATO (suffit de mater la pochette et les titres des chansons), un vrai blind-test.
Mais est-ce que c'est écoutable, au moins ?

Réponse : Non.
Principalement à cause du chanteur. Ce jumeau vocal de Ben Sotto a la fâcheuse habitude de louper une note sur 3 (et pas d'un demi-ton, hein, il tape 500 mètres à côté) et sur les refrains, il est soutenu par un pingouin qui chante encore plus faux que lui. Du coup, tout le potentiel desdits refrains tombent à l'eau. Faut l'entendre pour le croire.

Pour ne rien arranger, la production est infâme, avec batterie et guitare rythmique sous-mixées, ce qui fait d'autant plus ressortir les mélodies volées et/ou plates déjà entendues 10 000 fois. Ca sonne presque comme une démo.

Ni mélodies, ni refrains. Qu'est-ce qui reste, alors ?
Les soli ? Non plus. Les rares fois où les gratteux sont pas en mode branlette harmonisée, ils sont incapables de nous sortir un plan un tant soit peu mémorable.

Bref, CDLM. Le seul avantage de ce machin, c'est que ça permet de relativiser. Je le conseille donc à tous ceux qui comme moi ont chié sur HEAVENLY a qui mieux-mieux. Parce qu'après avoir subi ça, vous aurez peut-être vous aussi un certain respect pour la bande à Sotto, en vous disant que finalement, Coming From the Sky et Sign of the Winner étaient pas si nuls.

La question est de savoir si je vais réussir à trouver quelqu'un à qui refourguer ça. Il doit bien y avoir 3 fous furieux que ça intéresserait, vu que le groupe a pu sortir d'autres disques depuis.

SAVAGE CIRCUS - Dreamland Manor

J'avais parlé de ce disque ici à mon arrivée. J'avais dit un truc du genre "Ouais bon, Okay, ça pompe BG à mort, mais quand même, c'est sympa à écouter de temps en temps, j'veux dire".

J'en suis plus très sûr.
Je viens de me le refaire, et il m'a fallu faire un break au cinquième titre pour pouvoir arriver au bout.
Est-ce que c'est le fait d'avoir réécouté tout BG ce matin qui fait que les emprunts dont ce truc est farçi m'insupportent ? Ou que mon seuil de tolérance envers les clones tristes est de plus en plus bas ?

Bref, réécouter ça m'a pas mal coûté. Qu'est-ce qu'il peut bien y avoir à sauver là-dedans ? Je dirais 3 titres : Evil Eyes, qui en ayant les idées un peu larges, est d'une telle efficacité qu'il mériterait presque sa place sur un album des Bardes, Born Again By the Night, qui se démarque par un degré d'agressivité supérieur à tout SFB et IFTOS, et Beyond Reality, ballade tristouille qui reste la seule chanson à ne rien devoir à BG.

Le reste ? Assez pénible, je dois dire. Je viens de comprendre pourquoi : ce disque est vulgaire. Un gloubiboulga d'anciennes chansons de BG que le groupe nous vomit dans les oreilles. A part sur Evil Eyes (il m'a fallu plusieurs écoutes pour discerner les emprunts à Somewhere Far Beyond et Lost in the Twilight Hall), toutes les repompes sont tellement grossières que j'ai régulièrement eu envie de me perçer les tympans à l'aiguille à tricoter.
On reprend à la note près le refrain de The Last Candle (It - The Gathering), on joue des soli à la Olbrich (c'est dingue à quel point Sielck arrive à le singer... je comprends pas. Est-ce qu'ils étaient obligés de photocopier BG à ce niveau, également ? C'était l'occasion de se démarquer un peu), on oblige Jens à sonner le plus possible comme Kürsch (suffit de réécouter PERSUADER pour voir à quel point il force le trait ici), et quand on a plus d'idées, on demande à Sielck de nous ressortir du chapeau des riffs et des mélodies d'IRON SAVIOR (pas mal de plans sont repris et Waltz of the Demon est copié-collé sur Made of Metal)...

Si je veux écouter du BLIND GUARDIAN et les rares albums potables d'IRON SAVIOR, j'ai les originaux. Pas la peine de vous donner tant de mal, les mecs.
Et contrairement au cas de conscience PRIMAL FEAR (qui est, dans une moindre mesure, un album de repompe, lui aussi), j'ai pas d'histoire ni de souvenirs lié à ce disque. Donc, pas de regrets.

Il commence à avoir de la gueule, mon carton.

Ben continue sur ta lancée c'est vraiment cool à lire. J'avais aussi acheté le Savage Circus et j'en pense globalement la même chose. Efficace mais sans plus, totalement dénué d'empreinte distinctive.

Frown ~ Lunar Brightshine & Fiery Splendour

Un clone slovaque de Type O Negative.
ça s'invente pas.
Oui mais voilà, si "Lunar Brightshine & Fiery Splendour" singe habilement des albums comme Bloody Kisses ou October Rust (la voix à la Peter Steele y est aussi), il le fait très bien.
Et contrairement au contenu du carton spimélo d'Odin, le créneau dans lequel Frown oeuvre est relativement peu encombré.
Du coup je leur pardonne (dans ma grande générosité) et c'est avec plaisir que j'écoute ce disque.

IRON SAVIOR - Dark Assault

Je sais qu'on est plusieurs ici à avoir aimé Unification, à l'époque. Ben moi, c'était encore plus fort : je l'ai adoré, même que c'était le meilleur album de Spimélo que j'avais jamais entendu, que Kai et Piet étaient des Dieux et qu'IRON SAVIOR venait d'entrer dans la cour des Grands et qu'il allait devenir une référence du genre étou.

Et puis a déboulé Dark Assault, que je me suis précipité acheter le jour même et que je me suis envoyé par tous les orifices pendant des semaines.
Je l'ai aimé. Pas autant que son grand frère, mais ça me suffisait.

Et c'est ce dépoussiérage nocturne qui vient de me faire comprendre en quoi il est décevant, finalement : TOUS les titres présents ici ont leurs équivalents (en mieux, bien sûr) sur Unification.

Mordez le tableau : Never Say Die reprend la structure de Coming Home, Seek and Destroy est un Starborn thrashisé, I've Been to Hell reprend le refrain de Mind Over Matter, Firing the Guns celui de Brothers et l'album se termine comme le précédent sur une ballade avec claviers (non, pas Christian) sauf que After the War a bien moins de classe que Forevermore.

Bref, vous avez saisi. C'est le même album qu'avant, donc c'est un poil pénalisant d'entrée de jeu. Mais là où Unification reprenait la recette de son prédécesseur en la sublimant, cette fois-ci, ça marche pas, le résultat n'a quasiment aucune saveur. Où est l'intérêt du bouzin, alors ?

Il est synthétisé en 2 titres, Sielck se sort alors les doigts du cul et essaie d'écrire des trucs ambitieux avec plein de changements de rythme, d'atmosphère étoussa. Et ça marche. Dragons Rising et surtout Made of Metal sont des TUERIES. Les breaks sont bien amenés, les refrains sont forts et les soli sont plus fins que d'habitude. J'adore.
Mais ça semble pas être le cas de Sielck vu qu'il a souvent déclaré qu'il aimait pas trop Dark Assault, qu'il trouve "trop complexe et atmosphérique". Il a choisi de faire dans le bourrinage simpliste par la suite pour rattraper le coup. On a vu ce que ça a donné sur les derniers albums, hein.

Et à part Dragons et Made, quoi de remarquable ? Ben rien. A part que la prod' est casse-couille, encore plus bourrée de réverbe que d'habitude. On entend pas la basse, et la batterie qui fait klak-klak, ça va bien 5 minutes. C'est con, mais ça incite pas à réécouter souvent l'album.

Et je vais pas le garder uniquement pour 2 titres géniaux. Il va donc aller rejoindre ses petits copains dans Monsieur Carton.
Vu que j'ai revendu les 2 suivants il y a 1 an et que j'ai pas acheté le dernier, ma disco d'IRON SAVIOR se résume officiellement à Iron Savior et Unification.




Content que ça te plaise.

Je suis assez heureux de lire ça aussi. Ta démarche est celle que j'ai entreprise il y a des années. L'impression de me revoir à l'époque.
Visiblement Poulpe est en plein remaniement aussi, j'suis curieux de lire sa liste.

J'ai des tas de disques partout, c'est terrible. Y'a quand même des trucs super honteux dans ma liste (qui avance lentement). Soyez pas trop pressés quand même, avec moi, ça peut encore prendre des mois.

Faudrais que je le réecoute le Dark Assault, je le possède également, mon premier Iron Savior... "Made of metal" ne m'a pas du tout marqué (bien que je me souvienne du refrain), non vraiment, le seul morceau excellent de l'album, c'est celui avec Hansen : "Solar wings".

Si vous êtes sages, cet après-midi, vous aurez droit à Vain Glory Opera et Savage Poetry d'EDGUY, le premier SECRET SPHERE, ainsi que les 2ème et 3ème METALIUM.
Je suis un aventurier.



Si tu te souviens du refrain, c'est que ça t'a un peu marqué quand même, quelque part.
C'est le pré-refrain que je trouve fort, surtout. J'avais jamais entendu Sielck chanter "en finesse" comme ça.



Au milieu des copiés-collés de Sielck, ça passe super-bien. Mais c'est une Hansenerie d'usine. Si Kai l'avait foutu dans Powerplant, voire même Somewhere Out in Space, je suis persuadé qu'elle serait passée quasi-inaperçue.