"the classic album Rocka Rolla"
Haha.
(je précise que j'aime bien cet album, mais y'a des limites quand même)

Alors j’ai écouté le dernier PRIEST en boucle ce WE. Je dois en être à une dizaine d’écoutes intégrales. Au taf, au boulot, au lit, en dormant, en faisant à bouffer, mes courses, assis dans le canapé en tailleur, dans le RER… Bref ça fait 5 jours que le PRIEST me suit partout.

Je ne pouvais pas laisser ODIN et DS me narguer aussi impunément de la sorte et me faire passer – moi – pour moins intégriste du PRIEST qu’eux.
Alors c’est pas parce que je dis que je trouve cet album décevant que je ne chéris pas pour autant le groupe avec mon petit cœur de thrasheur. Non mais oh.

Sincèrement, j’aurais aimé écrire que cet album est une tuerie. Mais non.

Je reste d’ailleurs sur mon avis de départ : cet album est décevant.

Il est décevant à deux échelles :

a) décevant parce qu’il nous laisse caresser des tympans un potentiel que le groupe n’a pas su réellement canaliser ;
b) décevant parce qu’il y a de ce fait énormément de gâchis et de dispensables sur cet album.

Et c’est le PRIEST. Justement.

Après analyses et retournages de la chose dans tous les sens, il me semble évident que le groupe n’aurait pas dû se lancer dans un double avec 23 titres. En mettant toutes les bonnes idées (les quelques bons riffs, mélodies et refrains qui composent ce "Nostradamus"), il y avait moyen de faire un très bon album. Au lieu de ça, le groupe a tout dilué et s’est un peu perdu à créer ses arrangements symphoniques au lieu de se concentrer sur les riffs et les rythmiques. Certaines interludes (pas mal du tout) auraient par exemple pu faire office de « breaks » par exemple ou auraient pu servir à construire de vrais morceaux Heavy Sympho à tiroirs (ce qui aurait été une VRAIE innovation en la matière).

Reste que Rob est grand. Je le concède (le sourire aux lèvres et assez rassuré). Dans le même ordre d’idée, les parties de gratte sont assez bonnes dans l’ensemble. Croyez-moi, en 2008, ça fait plaisir de voir que les mecs du PRIEST tiennent encore debout et sont capables de filer des petits frissons aux fans. Comme quoi.

Bref, d’un « CDLM » retentissant (1/5), je suis passé à un album « médiocre » au bout de 4 ou 5 écoutes (2/5).

C'est grâce – entre autres - à « PESTILENCE & PLAGUE » (titre sur lequel je me suis énormément appuyé pour aborder l’album) que mon avis sur l'album a progressivement évolué.

Après une dizaine d’écoutes, mon avis ne changera pas des masses (je pense) et je suis plutôt autour d’un 3/5 avec des réserves. Soit un album correct et ambitieux, mais indigeste et inégal.

Petit « track by track » histoire d’être complet :


I) DAWN

Intro symphonique pas mal qui amène le morceau. Rien de spécial à signaler, c’est mignon tout plein mais c’est déjà trop long. 2 minutes 30 pour amener le riff du deuxième morceau…


II) PROPHECY

On entend enfin du PRIEST. Le riff tronçonneuse est un peu « balourd » mais ça fait plaisir. Rob chante pas mal, c’est conforme à ce qu’il faisait avant. Bref pas dépaysé par ce premier morceau, si ce n’est qu’on a quelques arrangements simili-symphoniques derrière pour faire style. Ca n’apporte rien, un léger souffle et encore. Au bout de trois minutes un break et un bon solo font imidement leur apparition. Trop tard, c'est déjà beaucoup trop long. Mais ça reste « correct » dans l’ensemble.


III) AWAKENING

Arpèges tous mignons et Rob dans le registre émouvant qui sait faire. C’est joli tout plein (là encore). Ca sert pas à grand-chose comme "pause", mais bon.


IV) REVELATIONS

Le riff d’intro tue. On pense d'emblée tenir un « grand morceau ». Puis les éléments symphoniques à l’arrière nous rappellent que non c’est pas un grand morceau. Faut dire que la façon dont le chant de Rob est ponctué d’un coup de synthé c’est une trouvaille un peu ridicule. Ca aide pas.

Ca envoie un peu dans le mur mais c’est pas mal. Vers 2’30 quand le morceau décolle un peu, l’intérêt remonte. Suit la séance de tricotages « made in PRIEST » (avec même une touche ibérique 'ttention). Même si ça manque de « percussion » à mon sens, je suis plutôt séduit d’autant que mon Robinou fait un petit miracle à la fin et parachève bien un titre qui avait plutôt mal commencé.


V) FOUR HORSEMEN

Interlude inutile, arrangements bof. Dispensable. Pffff


VI) WAR

Riff inexistant. Une double pédale guerrière, un Rob qui chantonne et trois arrangements sympho. Bref c’est ennuyeux. D’autant qu’il ne se passe pas grand-chose. Vers 2’ ça devient gentiment « épique » (et encore MANOWAR avec un riff de deux accords a fait 20 000 fois mieux il y a 25 ans). Bref, c’est raté.

Suiiiiivaaannnnte !!!


VII) SAND OF TIME

Robinou dans un registre plaintif qui lui va comme un gant. Je suis sous le charme. Il est accompagné d’une mélodie un rien lancinante, c’est pas mal, il y a de l’idée. Ca pose une certaine ambiance, la mélodie déboule à la toute fin de l’interlude. On se doute que ca deviendra le riff du titre suivant (c’est la méthode PRIESTienne sur cet album).


VIII) PESTILENCE & PLAGUE

Bingo !

Le riff reprend la mélodie avec les arrangements en chœurs. Parfois ça fonctionne et parfois ça fonctionne pas. Là ça fonctionne à merveille.

Ma préférée de l’album. Rob est superbe de bout en bout dans un registre à la fois délicat et puissant. C’est bourré d’émotions et ça fait son petit effet. Pour une fois, le PRIEST a pas été trop con pour délayé pendant plus de 6 minutes. Du coup le titre « fonctionne bien » (avec un beau solo à 2’10 bien entendu). Je suis tout émoustillé pour la suite.


IX) DEATH

Raté.

Un des pires titres de l’album. Le PRIEST nous refait le coup du gros riff bien heavy mid tempo qui pue. Ca dure des plombes et on s’ennuit. Certains évoquent un coté « Sabbathien », putain c’est pas sympa pour le SAB. On se dit que près de 8 minutes comme ça, c’est pas possible. D’ailleurs à 6’ le groupe tente un truc. Ca sauve pas le morceau pour autant, mais ça nous rappelle que tout cela est bien chiant.

Suiiiivaaaaannnte !!!!


X) PEACE

Tiens une interlude, encore ?
Un titre / une interlude. Un titre / une interlude etc.

C’est mignon. Ca nourrit pas son homme mais c’est mignon. Rob chantonne sur un léger fond d’acoustique. J’aurais plutôt vu ça pour introduire « DEATH » mais bon.


XI) CONQUEST

Ahhhhh un autre bon titre.

On le sent dès le début quasiment que ça va être pas trop mal. Le refrain est intéressant avec un Rob qui conclut un poil dans les aigus. C’est cool. Je retrouve un peu le style de mon PRIEST avec ce je-ne-sais-quoi d’épique. Morceau pas mal, mais faut plusieurs écoutes pour s’en imprégner. A 2’30 on a quoi ? Devinez. LE SOLO !!! Bah oui. Une bonne séance de bons gros solos alternés qui reprennent le riff principal et font des variations tout autour. Je reprends des couleurs. En plus Rob gueule un peu et le batteur tente même un truc à la fin.

Sont fous les mecs du PRIEST. Encore un peu et ils nous feraient un grand morceau.


XII) LAST LOVE

Ca commence pas terrible. J’ai l’impression d’écouter un bonus track de DAR. Limite « musique de chambre ». Ca craint. Même Rob est insipide. Le solo pue, c’est lent, mou, chiant. Il se passe que dalle.

C’est un album bipolaire ou quoi ?


XIII) PERSECUTION

Plutôt bon titre. Assez pêchu, le riff envoit VRAIMENT ce coup là. Et Rob arrête de faire sa tata sentimentale pour public du 3ème âge. Un titre dans la continuité du vieux PRIEST, disons de la bonne tambouille du groupe.

Les arrangements servent le morceau. Ce n’est pas le morceau qui s’appuie sur des arrangements. Ca fait une certaine différence.


(on passe au 2ème CD)


XIV) SOLITUDE

Interlude au piano tristouille. Y a même pas Rob pour pleurer. La mélodie est jolie ceci dit.

XV) EXILED

Oulà. Rien que l’espèce de synthés me donne envie de zapper. Allez, faut laisser sa chance au produit, je persévère. C’est un peu poussif. Heureusement, Rob fait une vraie petite performance sur la fin. Ca sauverait presque le morceau. Dommage.


XVI) ALONE

Là par contre, grosse tuerie. Ca commence doucement avec quelques bouts de grattes acoustiques et un solo en fond plein de feeling. Puis lorsque les arpèges suivent Rob, puis ensuite le riff bien Heavy : ça fait mal. Un de mes titres préférés de l’album. Le refrain sans être à pleurer est efficace. L’ensemble s’avère être assez accrocheur. Y a de l’émotion, un soupçon d’agressivité, un Rob qui met des tripes. Le bonheur quoi.


XVII) SHADOWS IN FLAME

Tiens, une interlude, ça faisait longtemps.

Notons qu’elles sont soignées ces interludes. Celle-là fait 1’10 et elle passe à la vitesse de l’éclair. Se sont pas foutus de notre gueule les mecs de Joue d’Ass. C’est un peu dommage de pas avoir insérér toussa dans de beaux morceaux à tiroirs mais bon.


XVIII) VISIONS

Là encore bon riff, donc ça roule.

Rob a de belles lignes de chant et – ô joie – un refrain en béton armé. Le Pérou quoi. On est gâté après un « Alone » pas mal du tout. « Visions » est très bien, ça me plait beaucoup perso. Il y a quelque chose qui passe. Il me semble avoir eu le même genre de frisson que quand j’étais en plein dans ma fixette sur « PESTILENCE & PLAGUE ». C’est dire. Evidemment la structure est un peu répétitive et c’est du super classique (Riff / refrain / variation / refrain / solo / variation / refrain / final).

N’empêche que c’est du bon PRIEST et ça fait du bien de l'écrire. Alors je l'écris.


XIX) HOPE

Pff. Interlude moisie. On croirait entendre une surcrerie Prog seventies. De la merde.


XX) NEW BEGINNINGS

Oh non. Ca y est, à force d’être sur la corde raide, ils ont basculé les mecs du PRIEST. Une belle grosse daube avec Rob qui fait son Pavarotti de banlieue sur fond de synthés à la Vangélis.

C’est sucré, c’est moche. CDLM.


XXI) CALM BEFORE THE STORM

Ca devient un peu lassant toutes ces interludes avec de l’arpège, de l’acoustique et un bout de synthés. On aurait tous préféré tomber sur le cœur du sujet au lieu d’avoir à se taper ces petites déviations inutiles. Ma patience a des limites.


XXII) NOSTRADAMUS

J’aime toujours pas ce morceau.

Pourtant Rob chante bien (il fait un peu sa Diva à mon goût mais bon) et ça envoit assez (même si le riff est bateau). Ca vient ptet des chœurs que je trouve pas supers réussis / idoines / utiles (rayer la mention). Y a bien un bout d’orgue improbable à un moment aussi (3’46). J’en sais rien.

Ceci dit, à force de l’écouter, je m’y suis habitué. Lassitude ou habitude. Un peu des deux sûrement.


XXIII) FUTURE OF MANKIND

Conclusion complètement nulle. C’est long, moche, pas accrocheur. L’emmerde totale quoi. Enfin presque, pour être honnête, j’aime bien la petite mélodie au piano / synthé à la toute fin.

Regrettable conclusion s'il en est.

Bon, maintenant qu'on a bien disséqué l'album, on peut sereinement envisager de faire une sélection parmi les 23 pour faire une bonne "team" (ça vous rappelle rien ?).

Donc, si je garde PROPHECY, que je soustrais WAR et que je rajoute VISIONS qui retient PESTILENS... Ca donne à mon sens la compilation suivante :

(je laisse volontairement quelques interludes, histoire de pas dénaturer complètement l'esprit de l'album)


1/ DAWN
2/ PROPHECY
3/ REVELATIONS
4/ SAND OF TIME
5/ PESTILENCE & PLAGUE
6/ CONQUEST
7/ PERSECUTION
8/ ALONE
9/ VISIONS
10/ NOSTRADAMUS

(Et ça fait à peu près 54 minutes l'air de rien, un bon gros bébé faut déjà se l'enfiler...)

Ca a déjà plus de gueule comme album, non ?

Certains diront "mieux vaut trop que pas assez". Sauf que non je suis pas d'accord. Je préfère un album plus dense, plus fort, plus direct qu'un simili-concept album gavé de sucreries en tous genres et plein de remplissage qui gâche la force du propos.

Pour finir, niveau "concept" justement, je trouve ça assez faiblard. Le peu que j'ai lu et capté des paroles, ça me semble pas transpirer d'une rare pertinence ni de témoigner d'une intelligence savante. Tout au plus du niveau Terminale L du lycée de Beauvais. Bref, c'est assez basique et à peine documenté.

Evidemment, on s'en fout et je leur en veux pas pour ça. Mais je tenais à le dire parce que je sens qu'on va bientot lire partout que c'est un "super concept blabla". Mon cul oui.

Côté concept j'attends le "Operation Mindcrime" de 2008.

Après moult écoutes, je serais pas aussi sévère que Canardo mais moins dithyrambique qu'Odinet.

Sur le track-by-track je suis globalement de l'avis de Coin-Coin, en mieux. Je trouve les interludes efficaces et les morceaux plutôt bons. Reste Death & New Beginnings qui passent pas (malgré le fait que Death a une ambiance, c'est indéniable).

A l'origine je suis de l'école Sympo aussi donc forcément les interludes et les claviers qui font pouet-pouet j'en ai bouffé. Ca doit aider.

Globalement, je trouve que JUDAS a fait de bons morceaux. Y'a de bons riffs, des mélodies, un peu de tricotage qui va bien, du JUDAS quoi. Sauf que je suis beaucoup plus coulant que le Canard de bain et donc que l'ensemble intros / arrangements / effets de choeurs, de bouche et mérides me parlent bien. Nostra c'est un gros bloc qui pourrait être indigeste mais qui au final passe bien. J'y vois des ambiances, de la prise de risque et j'apprécie. Les mecs ont mis leurs couilles sur la table, ils auraient pu juste prendre les bons éléments heavy et contenter leurs fans, mais non, ils ont rajoutés de la sauce autour de la bidoche, ça plaît ou ça plaît pas, mais globalement c'est bien foutu, ça reste à un niveau qui n'est pas trop timide (avec juste deux clavier genre "on voulait faire orchestral mais on a pas vraiment osé") ni trop caricatural (tiens, à la Gods Of War, au hasard). J'ai pas l'impression d'un cache-misère dans leur concept. C'est plutôt cool.

Donc, je suis plutôt satisfait par ce disque. Je vais l'écouter régulièrement parce qu'il est agréable, et qu'il y a de très bons morceaux (Conquest, Alone, Visions, j'ai grave kiffé ma race).

Voilà.

Même avis qu'Akron, en fait. J'ai globalement le même avis que Canardo sur le track-by-track. Par contre, j'aime beaucoup Death et Future of Mankind. Les titres qui passent vraiment pas sont War, Exiled et New Beginnings. Et j'aurais bien viré quelques interludes (Hope notamment). Mais sinon, j'apprécie l'ensemble, le son, les arrangements et la plupart des chansons.

Et la production aussi?

La prod est nickel. Je vois pas ce que tu lui reproches. Je ne la trouve pas spécialement étouffée.
J'aime pas le mix par contre.

Idem, la voix est parfois mixée trop en retrait je trouve.

Je l'aurais préférée plus claire en fait. ça sonne trop "sourd" je trouve.

Tiens, vous ne voudriez pas auss essayer l'écoute forcée et intensive avec du DREAM THEATER, on ne sait jamais...

Émile Coué de la Châtaigneraie est né le 26 Février 1857. Il est le fils d'Exupère Coué employé des chemins de fer, et de Catherine Prévost.

Émile Coué est un élève brillant qui souhaite devenir chimiste, mais son père n'a pas les moyens de lui payer de longues études . Malgré des origines qui remontent à la petite noblesse bretonne, la situation de la famille Coué est modeste .

Monsieur Delaunay pharmacien à Troyes propose de le prendre comme commis dans sa pharmacie. L'obtention d'un diplôme de pharmacien passe par un stage préalable de trois ans en officine. C'est l' occasion pour Emile Coué de rester proche de la chimie.

En 1882, il obtient avec succès son diplôme de pharmacie; il lui reste à trouver les moyens d'en racheter une ! Un collègue de Monsieur Delaunay lui propose de l'associer à sa pharmacie, Emile Coué saisit l'opportunité et s'installe à vingt-six ans comme pharmacien à Troyes.

Il prend rapidement conscience de l'influence qu'un pharmacien peut avoir sur la guérison de ses clients. Il ne se limite pas à un travail d'apothicaire et développe progressivement sa méthode.

En 1902, Emile Coué se retire à NANCY où il poursuit ses recherches et prépare des conférences qu’il va donner un peu partout dans le monde. Il suit les travaux d’un médecin de Nancy le Dr Liébault et de l’un de ses confrères le Dr Bernheim. “L’école de Nancy” devient la référence en matière de suggestion et autosuggestion.

En 1913 un jeune licencié en philosophie, Charles Baudouin, prend contact avec Emile Coué. Il a entendu parler des travaux de celui-ci et souhaite pouvoir les appliquer à la pédagogie de l'enseignement.

Charles Baudouin, premier "disciple" d'Emile Coué, va par ses écrits le faire connaître au-delà des frontières. Il pousse Emile Coué à donner des conférences dans le monde.

Aux Etats-Unis, en Allemagne, en Russie, la méthode Coué et le principe d' autosuggestion se développent. Ils influencent ou donnent naissance à de nouvelles approches ou techniques comme la pensée positive, la visualisation, le training autogène de Schultz, la sophrologie, l'analyse transactionnelle (AT) et la programmation neurolinguistique (PNL).

Avec l'autosuggestion, Emile Coué est le père du Coaching moderne et de sa nouvelle approche : la thérapie orientée solutions.

“le marchand de bonheur” comme il est surnommé aux Etats-Unis quitte ce monde le 2 juillet 1926. Il est enterré à Nancy sa ville d’adoption.

Déjà fait. Y a longtemps.

Bon, alors ça marche pas à tous les coups... dommage ! Quoique... non, ça serait fatiguant de tout aimer finalement, mieux vaut encore ne pas en arriver là.

Tiens, j'ai réessayé en virant les interludes/intros pour voir...
J'en suis arrivé à la conclusion qu'il y avait pas que ça à virer, et qu'un EP de 4 ou 5 chansons, ça faisait court pour le prix.

Par contre, contrairement à tout le monde j'ai l'impression, Pestilence and Plague j'y arrive pas, le refrain passe pas du tout. Alone et Visions seraient pas là elles me manqueraient pas spécialement, et Conquest m'a pas laissé un souvenir impérissable (loin de là). Et Lost love est toujours aussi niaise.

Fin bref, j'aurai réessayé au moins.

Je l'ai écouté plusieurs fois, mais il est difficile à digérer. Peut être parce que comme le dit Canard il est bipolaire, faut faire le tri.

M'enfin il ne m'a pas déplu (hormis son hétérogénéité). Je retiens particulièrement Pestilence & Plague, Conquest (qui tue bien sa mémé quand même), le duo Exiled & Alone passe bien, Visions aussi, de même que Nostradamus (surprise ! même si quand il part dans les aigues on dirait un mauvais DC Cooper).

La prod est pas mal et bien travaillée. Le son change d'un titre à l'autre (enfin surtout entre ballade et titre heavy). Les cymbales sonnent assez "orchestrales" (assez légères en comparaison des prods metal où ça pète la sono). Ah oui, révolution aussi, j'ai entendu la basse à un moment donné. Ca s'arrose.

Sinon la paire Tipton / Downing, si elle est relativement inspirée sur les compos, niveau soli c'est un peu la dèche. On peut cracher sur les perfs récentes des mecs de Maiden mais là ça vole pas plus haut.

Pour le coup je viens de me réecouter Angel of Retribution.

En fait, il est vraiment trés différent de Nostradamus, le seul lien en commun c'est "Lochness", mais c'est tout.

Angel est beaucoup plus simple et direct dans son approche, les riffs demeurent trés classique..j'ai quand même l'impression que c'est un album qu'ils ont du composer trés rapidement et enregistrer sans se prendre la tête.

Nostradamus est largement plus travaillé, au début je trouvais qu'il manquait de riffs, en fait non il n'en manque pas. C'est juste qu'il sont beaucoup plus travaillé que ceux de AOR, donc moins immédiat, mais bien plus subtils.
Par contre, sur AOR on retrouve le Halford agressif, heavy et rock'n'roll comme sur "deal with the devil" par exemple, ça fait plaisir, y'a pas vraiment de ça sur nostradamus, même sur les titres rentre dedans.

Bon il est clair qu'a l'heure actuelle je préfère largement Nostradamus, mais l'attrait de la nouveauté n'y est pas étrangère, on en reparlera dans un an.

Pour les soli, n'éxagérons pas. Bien sur ils sont pas toujours au top comme dans les 80's, il y a parfois un shred un peu trop prononcé, mais il y a aussi plein de bonne mélodie je trouve, j'aime beaucoup les plans de "Future of mankind" justement.

En tout cas, Judas Priest enchaine des albums qui ne se ressemble pas, entre Demolition, AOR, Nostradmus...c'est vraiment trois facette complètement différente que nous offre le groupe. Ils sont surprenant.

Allez hop, je m'envoi un petit Ram it down, j'ai envie d'écouter un Halford plus jeune. La prod de ce dernier est d'ailleurs bien plus mordante, je ne comprend pas pourquoi le Priest n'a pas réussi a retrouver ça sur AOR.

Je ne connaissais pas les débuts du groupe.
C'est chose faite :
http://fr.youtube.com/watch?v=LXBnAhMDFdI
http://fr.youtube.com/watch?v=bFxV6oeVlLg


PS: Rob au procès attenté pour paroles subliminales. Surréaliste...
http://fr.youtube.com/watch?v=wgKFJisceOw&feature=related

http://concerts.wolfgangsvault.com/dt/j ... -3660.html

Une live de 86 vient d'être ajouté sur Wolfgang's Vault, c'est le sixième pour JP quand même.