Ce soir a 22h30

http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broad ... =2008.html

On dirait le docu Some kind of monster

En fait selon telerama c est Some kind... amputé de 45 min.

Au fait, jeudi soir on pouvait voir également sur Arte une émission avec Uli Jon Roth et Billy Corgan. On les suivait pendant une heure, en train de causer musique, faire de la philosophie de comptoir en taillant le bout de gras, faire des boeufs sur des vieux morceaux de Scorpions. Que du blabla pour rien mais c'était marrant.

Je le regarderai ce machin sur Metallica, j'ai pas vu ce docu.

Bon, moi qui l'avait pas vu (sacrilège) j'ai trouvé ça réellement intéressant. Lars est exactement comme j'imaginais qu'il pouvait être, impulsif, sec, agressif, sans concessions quand un truc lui plaît pas des masses. A l'inverse je me faisais de Kirk l'idée d'un mec un peu froid, ben non, ça m'a l'air d'être le gars le plus cool des trois.

Et Hetfield, touchant. Comme quoi même les plus grands du metal peuvent se retrouver un genou à terre.

Je l'avais vue au cinéma à l'époque, c'est un des "documentaires" musicale les plus intéressant que j'ai vue.

C'est rare qu'ont peux suivre pendant 2,3 ans le quotidient d'un des plus gros groupe au monde. Surtout que le film met en avant les relations humaines en dégénéressance, sans rien enveloppé de rose.

clair que nos tempéraments de fans voyeuristes sont rassasiés

C'est assez fascinant de plonger réellement au plus profond d'une grosse machine, voir les conseillers qui gravitent, tout le monde se mobilisant pour débloquer la situation... On sent plutot bien les histoires de gros sous en filigrane.

J'ai retenu surtout la confrontation lars/mustaine, lars lachant un gros fuck à hetfield sans que celui ci ne bronche, le recrutement de trujillo (pour te montrer notre bonne foi on te donne 1million d'avance ) etc etc

Le docu explore énormément de traumas du groupe, plante parfaitement les problématiques... Chaque scène est cruellement révélatrice d'une faille d'un ou plusieurs personnages, résonnant avec son passé et le passé du groupe.

Comme le dit James c'est réellement un nettoyage de toute la merde engendrée par l'histoire du groupe et que celui ci n'a pas voulu affronter plus tot.

C'est aussi marrant de voir le "psy" sur la fin faire la sangsue. Et de voir James le remettre dans sa marre.

Je confirme.

Sinon bah oui ce docu fait mal au cul. On apprend que les METS sont laminés, qu'ils n'ont aucun riff sous le coude, que la cohésion est inexistante... Sans parler de James qui est détestable la moitié du temps (Almighty Jamezzzz putain!!). Le contraste avec "1 an et demi de la vie de METALLICA" est à cet titre assez saisissant.

Au final on peut se demander : à quoi sert un tel docu ? A payer la note du psy du groupe ? Nous expliquer pourquoi le groupe est en dessous de tout ? Acheter notre indulgence pour la suite ?

Peut etre que ca leur a tt simplement echappé et que la direction prise par le docu (le groupe?) n'etait pas celle prevu au depart.

Apres on peut se demander pourquoi montage fini ils ont accepté de le donner au grand public? (fric?, plus rien à foutre? pas assez de recul pour se rendre compte qu'ils sont à la rue?)

Un peu de tt à mon avis.

Je pense que c est à peu près tout ça à la fois...

Plus le fait d'avoir pour la premiere fois accès à l'auto destruction d'un groupe vue de l'intérieur... On s'est tous demandés à quoi ressemble la vie d'un groupe sur la brèche puisqu'on a tous un ou plusieurs "chouchous" qui en ont fait les frais.
Là, on pénètre le "fantasme", la pure guerre des "egos" et c est quasi aussi passionnant qu'un film de fiction. Une sorte de version moderne de spinal tap.

C'est une partie des raisons pour lesquelles le rock en général nous fascine, qui sont réellement ces héros, comment peut on composer un album avec une foi intacte alors qu'on peut rester à la retraite toute notre vie, comment composer avec des personnalités aussi fortes?

Dave Mustaine me passionne, comment peut avoir une telle rage de reussite alors que l'on pourrait très bien faire son truc de son côté et rester humble?
AU même titre que des grand naifs allumés comme turilli ou tolkki etc etc

Qui sont réellement ces gars au jour le jour? quelles sont leurs motivations? ça m intéresse

A ce niveau de la compèt' les gars en place ont forcément "tué" d'autres gars. C'est comme en politique.
Lars et Jamz se sont débarrassés sans aucun état d'âme de pleins de gens tout au long de leur carrière, pareil pour Steve Harris, etc.
Le point commun avec tous les mecs qui arrivent à ce très haut niveau (de notoriété et de reconnaissance) c'est que pour eux, la fin justifie toujours les moyens. C'est pas forcément jojo d'apprendre ça, mais c'est toujours le cas. Leur but, leur vision, est plus importante que TOUT.

Perso j'ai pas trouvé ça spécialement intéressant. Ca alternait le barbant, le pathétique et l'inutile. Et franchement, quand tu vois un tel docu, tu te fais pas trop d'illusion pour la suite. On sait à peu près que TRUJILLO sera le whore band de service, que la moitié des titres du prochain album seront plus ou moins des fillers que Jamez aura balourdé en répét' et que c'est la bande de vautours (managers, producteurs, conseillers de mon cul) qui décideront du titre du prochain album, de la pochette, des titres à enlever et de l'orientation.

Par ailleurs, le truc de l'égo dont ils parlent souvent dans le docu, ça fait un peu de la peine tellement ils sont à coté de la plaque. Le véritable égo c'est celui qui te conduit à prendre ta gratte et à botter le cul de tout le monde. Quand on voit comment Jamez veut jouer le patron sous tranquilisant, Lars qui se la pète et crie plus fort que tout le monde... C'est pas de l'égo c'est de l'orgueil mal placé doublé d'une couche de connerie. Même HAMET fait de la peine, aucune couille, le mec qui parle tout bas et obéit sans broncher, toujours à dire "I agree" à tout. Putain...

C'est leur égo démesuré qui les a fait arriver là. Leur ego càd : une foi inébranlable en eux même et une volonté d'acier.
Ensuite, ils ont pété un câble. Mais ça veut pas dire que ce sont des "fiottes" au départ. Là, on voit juste des gens "déconnectés". De la musique, du monde, de la "réalité", de la "normalité".
Mais qui ne deviendrait pas un peu con après un tel parcours ?

Le truc que j'ai bien aimé c'est quand James se plaint de partir à 16h et que lorsqu'il revient le lendemain, des trucs ont été décidés sans qu'il ait été informé. Et là Kirk qui dit: ouais, comme moi depuis 15 ans quoi.

@ REM : J'ai jamais dit que c'était des fiottes. Même maintenant, je me permettrais pas, même après cette "douche froide".

Pour ce qui est de ta définition de l'égo, je dis ok dans les années 80. Mais quand en 2002 t'as Jamez, Lars et Kirk qui parlent encore d'égo... on est plus dans le registre de la prétention pure et simple. Des sales caractères pourris, gâtés par l'argent.

Je l'ai notée aussi celle là.
Il est un peu le témoin là-dedans, le mec se mouille pas trop (ah si l'histoire des solos). Même Bob Rock gueule plus que lui.

Bon sinon Lars est conforme à l'image que j'en ai de lui. C'est bel et bien un ado pourri gaté.
James ne fait pas très rock n' roll dans ce reportage. Quand il va voir sa fille à la danse ça la fout mal quand même. Cela dit je l'ai pas trouvé totalement has-been. Le mec a grandi et son discours est pas débile (notamment à la fin avec le psy).

Par contre pas d'accord avec Canard. Les mecs qui gravitent autour ont pas l'air de prendre tant de décisions que ça à leur place. Le seul truc important c'est quand Bernstein dit en écoutant l'album (au passage il dit que ça tue mais il se fait chier pas mal) qu'il faudrait que des trucs à donf et sans concession. Du coup c'est bien ce qu'on a eu avec St Anger. Pour le reste, le titre a été proposé par Hetfield et tout le monde a adhéré sauf Lars.

Le passage avec Mustaine est énorme. M'enfin il m'étonne à se plaindre comme ça. Putain la carrière qu'il a eu avec Megadeth en étant le boss, il peut pas regretter, c'est pas possible. Je crois que Mustaine s'est plaint du montage et est en froid de nouveau avec Metallica...

Globalement ces mecs font pas très matures. Ils ont un sacré manque de recul sur la situation. C'est certainement compréhensible avec tous ces disques d'or amassés mais bon ça étonne toujours.

Au passage on devrait pouvoir faire un même constat chez pas mal de groupes. Moi j'ai pensé à Dream Theater. Portnoy c'est un peu un mix de Hetfield et de Ulrich. Il sait où il veut aller et en même temps ça reste un ado limite attardé. Les tensions dans le groupe doivent être un peu les mêmes chacun voulant tirer la couverture à soi. Myung ça pourrait être Hammett et LaBrie le souffre-douleur.

C'est ce que je me suis dit également.

Il me semble qu'une étude "psychologique" approfondie des groupes à succès pourrait trouver de nombreux point communs entre diverses carrières, diverses personnalités.

Qu'est ce qui faisait dans les années 80 (en dehors de la qualité musicale et du marketing) qu'un groupe pouvait avoir la force suffisante de décoller, d'écraser les autres?

Hetfield aborde à un moment les raisons de son besoin de reconnaissance, la séparation des parents, la mort de la mère à l'adolescence...

J'ai pris le doc a la moitié mais le 'mythe' en prend un sacré coup
Le seul moment vraiment cool c'est les castings du bassiste ou on les voit se lacher sur Battery. Pas de doute, la vie normale ça tue.

Pourquoi "dans les années 80" ? La question se pose à toute époque.
Et il n'y a qu'une seule réponse : "vouloir être aimé par le plus grand nombre".

Lars Ulrich qui fait son footing et qui voit James partout, car il a besoin de tout contrôler même quand il n'est pas là.... un pur moment de rock n roll!