
PAIN OF SALVATION – Be – 2004 [Prog-Metal]
PAIN OF SALVATION – Be – 2004

PRELUDE
~ voix goguenarde de Progueux, sûr, une fois de plus, qu'il va écouter l'album du siècle ~
- "Cool, le nouveau POS est arrivé !" (car les Progueux disent tous 'cool' n'en doutez pas, je le sais, j'en suis un)
~ 76 minutes et quelques plus tard, mine déconfite… ~
- "Erf, le mieux c'est encore de faire le mort, de ne pas en parler..." (autrement dit : "Je suis déçu putain j'y crois pas !")
CONSTAT
Cet album est la B.O. d'un film imaginaire. Un film oui... et imaginaire... c'est peut-être là que le bât blesse... Beaucoup d'albums se veulent l'écho d'une histoire, d'un récit, mais peu de groupes ont osé pousser le concept aussi loin. Ambition démesurée ? Certainement. Quoiqu'il en soit l'ambition de faire partager une vision de ce qu'"est" Dieu et l'Humanité est certes louable, mais loin d'être une mince affaire...
Mais revenons à ce qui blesse. Moi, je ne comprend pas bien l'anglais et j'ai pris l'habitude de ne pas accorder d'importance aux paroles (oui, c'est un tort, j'en suis conscient, mais c'est aussi un soulagement parfois de ne pas les comprendre... Que ceux qui ne sont pas d'accord se jettent tous seuls les premières pierres). Bon, je m'en suis toujours très bien porté, jusqu'à aujourd'hui... En effet, faire la relation entre ce que j'entend et ce que cela est censé suggérer ou même décrire relève pour moi de l'impossible... Me voilà bien quoi. Enfin, tout ce charabia pour en arriver à la conclusion que, n'ayant pas vu le film et ne comprenant pas les 3/4 des paroles, ben ça passe mal, il faut le dire. Surtout les passages narratifs où le 'récit prend le pas sur la musique', je m'en lasse assez vite, pour ne pas dire très.
J'adore réellement POS pourtant, mais je trouve que ce que j'aime dans leur musique est trop dénaturé par cet aspect cinématographique, que je ne peux hélas que peu appréhender. Et donc, malgré d'intenses passages sublimes - oui, il y en a, heureusement - je n'arrive pas à m'immerger totalement dans cette épopée, ni à m'extraire complètement des moments qui m'ennuient. C'est pas définitif mais, y a des chances. Snif.
Voilà, ça m'apprendra, entre autres, à ne pas jacter l'english suffisamment. Dommage. Vivement le prochain.
Une note histoire se situer la chose : 6/10... Resnif.
NB : I'me bassinent depuis un certain temps mes groupes préférés à ne sortir que des trucs que je trouve plutôt moyens et auxquels je n'arrive pas trop à adhérer... C'est moi qui sature, qui refuse leur évolution ou c'est eux qui sont en perte de vitesse... ?