
Saga - 10 000 Days (2007)
Line-up :
Michael Sadler : barde (pour une belle dernière)
Ian Crichton : guitare
Jim Crichton : basse
Jim Gilmour : claviers
Brian Doerner : batterie
Track-list :
1. Lifeline (5:37)
2. Book Of Lies (5:44)
3. Sideways (4:53)
4. Can’t You See Me Now (6:12)
5. Corkentellis (instru - 7:12)
6. More Than I Deserve (5:22)
7. Sound Advice (5:17)
8. 10,000 Days (4:31)
9. It Never Ends (6:10)
Saga, groupe canadien oeuvrant dans un rock progressif proche de celui-ci de Rush ou d’Asia et injustement méconnu en France (comme souvent !), sort un dernier album avec le chanteur emblématique Michael Sadler à sa tête. Celui-ci a en effet décidé de quitter sa formation de toujours après une collaboration longue de trente ans (et donc 10 000 jours…ah bon ?) et ponctuée d’une vingtaine d’albums. La fourmi, mascotte du combo, est toujours présente sur la pochette (mais gisant visage face au ciel comme si…).
Que retenir de cette dernière participation ? La voix est toujours là, chaude et si reconnaissable (belle performance sur Book of lies ou sur Sound advice par exemple), la gratte de Ian Crichton sait se faire « sautillante » ou « cosmique » à l’occasion, l’orgue de Jim Gilmour n’en fait jamais trop…bref c’est un bonheur d’écouter ces musiciens confirmés qui ne tombent jamais dans la démonstration stérile (même sur l’instrumental Corkentellis). Certaines mélodies sont vraiment superbes (le titre d’ouverture, Lifeline par exemple saura vite vous enchanter par sa fluidité). Malgré quelques fautes de goût (un titre éponyme un peu gnan gnan, mais véritable déclaration d’adieux de Sadler à ses fans donc je serai indulgent, un More than I desserve un peu mou et aux sons datés), ce 10000 Days nous propose une musique classieuse, planante et intelligente : une fin en beauté pour le Saga classique.
Sauront-ils rebondir au départ de Sadler comme Marillion a pu le faire après la fuite du poisson ? C’est tout le mal que je souhaite aux frères Crichton et à leurs comparses…
Ma note :
8/10
Rem : cette chronique paraîtra dans le Metal Observer de décembre.