voila la fin, enfin, ça a duré plus de 1 an, et REM n'est plus là pour lire tout ça,

, alors que j'ai dis du bien de Club Ninja!!
Le groupe a donc continué sa politique du « On tourne tout le temps » après la sortie de l’album et logiquement, ils sont chez Sanctuary, un live va voir le jour, Mr Smalwood ne perdra jamais le nord, et vu la qualité du dernier album et le contenu scénique, tout les espoirs étaient permis
A long day’s night (2002)
Ce live a été enregistré a la maison a Chicago le 21 juin 2002, il est sorti en DVD et en CD avec des petites différences selon le format, pour faire simple, aucun des deux ne propose le concert en intégralité. En effet, pour être sur que les fans casquent un maximum, Sanctuary a retiré un titre du DVD pour ne le mettre que sur le CD, sachant que le titre est Astronomy, on devine que les fans n’auront d’autre choix que d’acheter le CD, qui lui n’est que simple et donc amputé de 8 titres. Ce genre de procédé est franchement merdique et incite quasiment au téléchargement, surtout que les 8 titres manquant font partis des classiques du groupe, Dominance and Submission ou ETI par exemple.
Le DVD est donc vivement conseillé dans ce cas ci, surtout que le CD est un produit bâclé, avec un livret minable de 4 pages, donc seul le DVD m’intéressera ici.
Le concert en lui-même est plutôt bon pour un groupe assez âgé, Dharma et Bloom ont 58 ans en 2002 ne l’oublions pas, le tout est donc peu vif, le public est bien rangé devant la scène et a de la bouteille, scéniquement le groupe fait son boulot, Bloom est de loin le plus charismatique même si il ressemble de plus en plus à Francis Zégut, Allen Lanier est très discret, sauf quand il passe devant faire le troisième guitariste, l’homme a de beaux restes et la section rythmique, plus jeune, assure très bien, quand à Dharma, il reste un guitariste hors pair et vocalement il est encore bien là.
La set list du concert complet est bien équilibrée entre les époques du groupe, et elle représente bien les concerts du groupe de l’époque, ça manque de surprise bien sur pour les fans purs et durs mais le plaisir de voir le groupe en live est réel.
Par contre seuls deux titres des albums récents sont joués, le FM Dance on stills (Curse of the hidden mirror) et Harvest moon (Heaven forbid), dommage car il y avait de quoi faire mieux, Olds gods return par exemple, joué à l’époque.
Le point qui fait peur avant vision est la qualité de la prestation de Eric Bloom au chant, il a des difficultés mais arrive à rester juste et respecte bien ses titres, même si Flaming telepaths passe de justesse.
On en retient donc Quicklime Girl (Tyranny and Mutation), un vrai bonheur, rare en live, Od’d on life itself du même album, très bien rendue, Flaming Telepaths quand même, pour le côté culte du titre et le solo énorme de Dharma, ainsi que les rires démoniques de Bloom.
Là on regrette l’absence d’Astronomy qui ampute ce DVD malencontreusement.
On note encore Burning for you chantée par un Dharma impeccable, ou Last days of may du premier album, toujours aussi superbe avec un bon solo de Lanier, M.E. 262 ou Lips in the hilln encore, cette dernière représente Cultusaurus Erectus dignement.
Et bien sur les classiques maintes fois entendus, Don’t fear the reaper et Godzilla, pas de surprises pour ces titres mais ça reste un bon moment quand même.
Au final, un DVD très honnête pour les fans et les curieux, même si on se dit que le groupe mérite un produit de plus grande qualité encore, surtout avec ce CD à côté.
Son très bon au fait, ça joue bien et on entend bien le public, d’ailleurs il y a du peuple.
Et aujourd’hui ? Ben le groupe a repris sa politique du « on tour forever » et sillonne les USA de part en part avec parfois des passages en Grande-Bretagne, et des dates en 2006 sont programmées déjà avec une nouvelle section rythmique depuis 2005, Richie Castellano est à la basse et Jules Rodino est à la batterie.
J’espère simplement que le groupe saura s’arrêter avant de devenir un cover band de lui-même, et définitivement cette fois si, à moins qu’un miracle studio ne se produise à nouveau, mais je n’y crois guère, Bloom a 62 ans quand même et en live ça passe de plus en plus difficilement.
Mais quoi qu’il arrive, le groupe laissera une trace indélébile dans l’histoire de notre belle musique
And the joke’s on you !!!!!!!!!!!!!!
