Il y aura un reportage sur le Wacken Open Air ce Jeudi vers 22h25, suivi de Tracks spéciale Guitar heroes. Avec notamment un reportage sur Ritchie Blackmore.

Y aura Malmsteen au moins ?

Fous de métal en campagne
(Allemagne, 2006, 52mn)
NDR
Réalisateur: Suzy Wong


Wacken, paisible bourgade allemande, accueille chaque année un grand festival de hard rock. À la rencontre de ses habitants, une réflexion pleine d'humour sur l'identité allemande, qui précède un Tracks très heavy metal.



NDR © NDR/Flying Moon/Marc Gansel



Le Wacken Open Air Festival

Le hard rock est dans le pré : lorsqu'il est créé en 1990, le Wacken Open Air Festival, dans le Schleswig-Holstein, en Allemagne, ne rassemble que quelques groupes locaux. Dix ans plus tard, il est devenu l'un des plus importants festivals de hard rock en Europe. Et en 2007, il a rassemblé près de 60 000 festivaliers venus de tous pays. Une fois par an, lors du premier week-end d'août, les habitants de Wacken sont fiers de voir leur bourgade devenir La Mecque du heavy metal, même si aux cheveux longs et gras, blousons de cuir et tatouages sataniques en vigueur chez les fans, la bourgade préfère en général la mise en plis, le chemisier sage et le crucifix.
La réalisatrice part à la rencontre des villageois et recueille leurs impressions. Trede, le paysan, arrondit ses fins de mois en louant des terrains agricoles aux organisateurs ; Norbert, aujourd'hui au chômage, a contribué à créer le festival et cultive la nostalgie des temps héroïques ; adolescente, Ann-Kathrin attend comme une délivrance cette fête annuelle, tandis qu'Irma, sa grand-mère, se désole de la voir célébrer une musique de sauvages... Mais quoi qu'en disent les détracteurs, Wacken a réussi en dix-sept ans une improbable reconversion, de l'industrie laitière à la rock 'n' roll attitude.


INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
ARTE diffuse ce soir la version courte du film de Suzy Wong (intitulé Full metal village), qui a notamment reçu le Prix Max-Ophüls 2007 à Sarrebruck. Le jury a applaudi "un portrait humoristique, à la fois dense et précis, du village oublié de Wacken, [...] un documentaire très divertissant et une représentation passionnante de l'identité allemande".

La soirée se poursuivra avec :

Tracks
(France, 2007, 52mn)
ARTE F


Depuis quarante ans, crinières au vent, ils bravent toutes les modes ! Tracks fête l'éternelle jeunesse des hard rockers, avec l'un de ses grands héros : Ritchie Blackmore.


Spécial guitar heroes

Ritchie Blackmore
Il a fait ses classes avec Jerry Lee Lewis et Gene Vincent, enchaîné avec Deep Purple, fondé Rainbow... et, passionné par le Moyen Âge, a troqué sa Fender Telecaster contre une mandoline. Ritchie Blackmore, virtuose du riff, accepte quand même de nous guider au pays des guitar heroes.

Planète hard rock
Ou l'internationale du headbanging : en Colombie, à Porto Rico, au Bangladesh, en Laponie, à Madagascar, en Syrie ou en Malaisie, les énervés des quatre coins du monde ont fait du hard rock l'étendard de leur rébellion.

The Yardbirds
Une guitar heroes academy ? Entre 1963 et 1968, Eric Clapton, Jeff Beck et Jimmy Page ont tour à tour été solistes au sein des Yardbirds ! Après cinq ans d'indécision, le groupe abandonne le bébé entre les mains de Page qui en fera Led Zeppelin.

Neo hard rock
Un dépoussiérage en bonne et due forme. Les Australiens de Wolfmother, les Irlandais de The Answer ou, en Nouvelle-Zélande, The Datsuns, tous le crient haut et fort : "heavy metal rules!"

Guitar freaks : no limit
Fou de leur guitare, ils l'ont transformée en bateau, en moto, en fusil, lui ont collé un double manche, ont inventé la mandoline géante et l'air guitar... Tour d'horizon des plus belles métamorphoses.

Up, c'est ce soir.

Don't miss it.

Bah c'était bien chiant, je me suis bien emmerdé. J'ai juste aimé le ptit groupe qui a repris Breaking the law. A part ça on s'emmerde, et je me sens pas du tout du même monde que c'est metalleux qui passent pour de gros bouffons.

Enorme le décalage entre les paysans cathos du coin et la horde de métalleux potaches qui pogote sur de la Oumpapa. Un bon délire.

Ce reportage CDLM. Tout ce qu'on voit, c'est 2 paysans du coin, 3 métalleux caricaturaux, et quelques vieilles mamies cathos qui accusent les métalleux des pires clichés de satanisme à la con. Rien d'intéressant, rien d'instructif, rien qui puisse donner une meilleure image du métal auprès du grand public.
La, je regarde le tracks consacré aux Guitar Heros. C'est déjà mieux. L'interview de Ritchie est sympa.

Entièrement d'accord avec toi ... J'ai été très déçue .... Encore une fois on fait passer les metaleux pour une bande de braillards, crades et limite satanistes ..... on a pratiquement rien vu du festival lui même surtout qu'il y avait cette année là Sonata Arctica et Nightwish ... Bien dommage que tout ça soit passé à l'as ...

Le Spécial Guitars Heroes est déjà beaucoup mieux

Le tracks est excellent.

Les documentaires doivent-ils forcément donner une bonne image du métal ? Ce serait vite oublier le côté grand-guignol et caricatural de notre musique. Bref, la prendre trop au sérieux...

Perso, j'ai trouvé l'angle choisi (le décalage évoqué plus haut) très intéressant. Décalé. Sans prise de tête. Et je crois pas que le métal soit sorti sali de ce docu. Au contraire, tout le monde peut se faire une idée du truc, et se dire que peut-être, les cons et méchants ne sont pas ceux que l'on croit. Je pense...

Non, le metal n'est pas forcément sali. Le docu ne prend pas parti mais on sent très bien que les vieux passe pour ce qu'ils sont : des vieux complètement dépassé. Bref, l'eternel conflit entre les générations, ce qui a toujours existé.
Non moi le problème c'est surtout que j'ai trouvé le docu super emmerdant, c'est tout. C'est lent, chiant, et on voit que dalle du festoch en fait.

Le tracks était cent fois plus intéressant déjà, et bien réalisé avec un bon fil conducteur.

Pareil que DS. Effectivement, le documentaire ne prend pas parti. C'est surtout au niveau du contenu que c'est mauvais : on n'apprend rien, ni sur les metalleux et leur façon de vivre, ni sur le festival.

Je l'ai enregistré mais pas encore regardé.

Concernant le contenu, le film dure à l'origine 90 minutes. Ils en ont gardé combien, au final, sur Arte ? 40 ? 50 ? S'ils ont enlevé plein d'éléments-clés en gardant juste les images les plus extrêmes pour simplement montrer les contrastes entre les deux mondes, on doit en effet passer à côté du vrai fil rouge et du réel intérêt de ce docu.

Le truc sur le Wacken est sympa parce que pas "commenté". Les gens parlent eux mêmes. Le reportage n'a pas grand intérêt et joue sur le contraste entre les chevelus qui débarquent en faisant le signe du diable et les vieux à la messe. Mais ils ne sont pas vraiment mis en opposition.
C'est plus un sujet à la "strip tease" je trouve.

C'est ce que m'avait laissé penser le trailer, en effet. Je regarderai ça demain.

Sinon, j'appréhende la vision de ce Tracks à la lecture de ton billet. Je regarderai, mais je sens que ça va m'agacer, en effet.

C'est vrai, je savais pas que le hard/metal était mort en 1984 à cause de Spinal Tap. C'est fou ce qu'on apprend.

moi j ai l impression que le reportage a surtout mal ete vendu.

a quoi on s attendait? un reportage sur le festival, les metalleux, du live, et les autochtones en toile de fond.

On final, c est strictement l inverse. L Histoire de villageois qui accueillent un festival metal. ça pourrait etre une rave party que ce serait la meme chose. Le festival est purement un pretexte pour montrer ce fameux decalage generationnel/rural.

Y avait eu un reportage y a pas si longtemps que ça sur nuclear blast, j avais trouvé ça autrement plus interessant et pertinent.

Quant à la caricature, je ne suis pas sur que cela en soit une, le wacken c est quand meme en grosse partie ça : des mecs qui beuglent a tous les coins de rue, des pouffiasses de temps a autres, un camping reconstituant les tranchees de 1914 etc etc

Le rythme etait lent, mais bon, suffisait de faire autre chose a coté, ça fait longtemps que j ai plus d une activité lorsque je regarde la télé. faut bien occuper son cerveau
sinon je retiendrais quand meme quelques belles images, notamment l ouverture du festival par la fanfarre, quoiqu on en dise, l image des metalleux est hyper positive a ce moment la... Je m attendais a ce qu ils soient hués, et au final, je pense que c est le fameux esprit wacken qui s exprime, festif et sans prise de tete.
Et la session de nettoyage a la fin du fest, reellement impressionant!

Ouai en effet, le docu montrait surtout les métalleu comme des gamins voulant s'amuser et en aucun des horrible sataniste comme décri par les vieux.




C'est sans doute pourtant une des informations les plus "vrai" qu'ils ait dit.

J'ai en effet bondi concernant les conneries sur Whitesnake et Malmsteen. M'enfin je suis loin d'être contre le parti pri générale de l'émission. Blackmore est clairement considéré tout du long comme un dieu de la guitare, même si il s'inscrit complètement dans un rock'n'roll circus larger than life. Et la conclusion de l'émission c'est que le metal n'est pas près de crevé.
En plus j'ai également beaucoup appréçié le passage international, qui montre que du metal y'en a partout dans le monde et ça n'a jamais été autant vrai qu'aujourd'hui. Au final, on en sort avec une impression que le metal est nettement plus triomphant que ce que les médias (surtout en france d'ailleurs) voudraient nous faire croire.

Ouai en effet, le docu montrait surtout les métalleu comme des gamins voulant s'amuser et en aucun des horrible sataniste comme décri par les vieux.




C'est sans doute pourtant une des informations les plus "vrai" qu'ils ait dit.

J'ai en effet bondi concernant les conneries sur Whitesnake et Malmsteen. M'enfin je suis loin d'être contre le parti pri générale de l'émission. Blackmore est clairement considéré tout du long comme un dieu de la guitare, même si il s'inscrit complètement dans un rock'n'roll circus larger than life. Et la conclusion de l'émission c'est que le metal n'est pas près de crevé.
En plus j'ai également beaucoup appréçié le passage international, qui montre que du metal y'en a partout dans le monde et ça n'a jamais été autant vrai qu'aujourd'hui. Au final, on en sort avec une impression que le metal est nettement plus triomphant que ce que les médias (surtout en france d'ailleurs) voudraient nous faire croire.