Je ne connais pas les guerriers du silence mais pour moi hyperion est encore plus culte, tout simplement ma serie preferée.

Dune m'a tjr fait chier et le Seigneur des anneaux bien qu'entrainant souffrent quand meme d'un style littéraire assez lourd.

Par contre j'ai pas encore vu trop de monde parler de Ilium et de Olympos qui sont quand meme impressionnants sur bien des points.

Sinon j'ai terminé le Le Grand Vaisseau : Un Puit dans les Etoiles que j'ai trouvé excellent (meilleur que le 1er tome). C'est du space opera moderne : froid, ultra technique (chaud de suivre parfois) se deroulant sur des milliers d'années.
Mais pour tout ceux qui aiment le style c'est un vrai regale avec une bataille spacial quasi divine qui atteint un sommet que je n'avais pas encore trouvé dans un livre.

C'est du prog, quoi...

chut tu va rameuter l'ancetre et faut pas le deranger pendant sa sieste sinon il ne tient pas la journée apres^^

J'ai relu "La stratégie Ender" de Orson Scott Card. Un des livres SF qui m'a le plus marqué (avec sa suite "La voix des morts").
Finalement le livre est une oeuvre géniale grâce à ses cinquantes dernières pages. Evidemment tout le reste est bon et agréable et sert le propos final. Mais bon...

Et là j'attaque la suite du "Secret de Ji" avec "Les enfants de Ji". De la bonne heroïc fantasy. Un genre plus que difficile pour sortir un turc ne serait ce que potable. Grimbert avait réussi son premier cycle et le second démarre sous les meilleurs auspices.

Hein ! Quoi ??? Qui a dit Prog ?!?





Il y a deux autres tomes à cette série concernant ENDER Rockwood : Xénocide et Les Enfants De L'Esprit, deux bouquins que j'ai autant aimé que les deux premiers.

Puis il y a aussi Le Cycle De L'Ombre, consacré à l'histoire de "Bean", jeune garçon, ami et lieutenant d'Ender. Je l'ai pas lu, aucune idée de ce que cela "vaut".

Ouais je sais. J'ai lu "Xénocide" à l'époque. J'ai mis cinquante ans à le finir. Pas emballé parce que trop long. Et j'ai pas lu le dernier.
Quant à la série "Bean" je l'ai découverte il y a peu. Bean est un personnage super du premier bouquin mais bon... il tire sur la corde Card.

Plutôt oui... Puis même si le concept n'est pas inintéressant, ça ne me fait pas trop envie de (re)lire une série ENDER vue par d'autres yeux. Peur d'être déçu, sûrement.

Pas mieux pour Dune. Dune arrête d'être intéressant après les deux premiers (Dune et le Messie de Dune donc). Après Herbert continue d'étirer sur la tartine, ça tient encore le coup un bref instant, et à partir de l'Empereur Dieu ça devient tellement abscons que... c'est juste chiant. J'avais quand même tenté le suivant mais j'ai du tenir qu'une cinquantaine de pages.


Pour TOLKIEN, c'est soin style vieillot de l'époque passé à travers une mauvaise traduction qui veut ça aussi.

Pour avoir lu Tolkien en Angliche, je peux confirmer que... c'est pas la faute de la traduction. Non non, c'est imbitable dans la langue de Wilde aussi. Quant au style vieillot de l'époque, faut pas pousser non plus, il en rajoute une belle couche personnelle, le John Ronald Reuel.
En fait, longtemps, basé sur mes souvenirs de lecture du bouquin lors de ma pré-adoliquescence, j'affirmais que le film ne valait pas le livre et ce genre de conneries. Puis après que les salles obscures ont fini de diffuser le Retour du Roi, je me suis dit: "ben, relis-le". Ouais, ben, du coup, j'éprouve une immense admiration envers Peter Jackson pour avoir rendu ce machin indigeste et totalement "inimplicatif" (?? vous comprenez j'espère, il est 5h30 et j'ai pas trouvé mieux que ce néologisme moche) tout à fait visionnable et décent.

Je citerai Caza, pour finir: l'enfer, c'est LOTR.

Moué enfin Tolkien c'est quand meme pas un type qui sort du fin fond du XIeme siecle hein ! C'est quand meme un contemporain.
Pourtant si tu prends un autre auteur ca sera quand meme moins indigeste.

Pour la bonne raison que quand tu te tapes le Le Silmarion à un moment tu as 4 pages resumant 100 000 ans d'arbre genealogique des differentes familles d'Elfe. Alors quand tu aimes la precision c'est super mais pour le commun des mortels qui ne cherchent pas à recenser la population de la terre du milieu ca n'a pas grand interet.

Non definitivement Tolkien c'est imbuvable. Alors certes on se fait au style au fil des pages et on rentre completement dans le recit mais ca reste quand meme pour moi le gros point noir qui fait que Lord of The Ring ne sera jamais un chef d'oeuvre.
Quand tu vois le nombre d'auteurs ayant moins de succés alors qu'ils ont un reel talent d'ecriture je ne trouve pas ca normal.

Au bahut mon me sortait tjr : le fond et la forme Mr D., il vous faut travailler les 2.
(vois pas pourquoi ca serait que pour moi^^)

J'avais lu moi aussi le cycle d'Ender, y a pas mal de temps, donc je me souviens plus de tout. Effectivement, la stratégie d'Ender est excellent. (la fin est terrible) Après, dès le tome 2, on change complètement d'univers... Le 2e était bien, je crois, par contre, la fin du 3e et le 4e avec les types issus de l'esprit d'Ender, ça devenait un peu nawak. Faudrait que je relise tout ça, ça fait longtemps.

bah disons que c'est le bouquin qu'il faut lire avec un arbre généalogique à côté, parce que le truc qui dure sur des milliers d'années avec en plus des types qui ont chacun trois ou quatre noms, ça devient vite pas possible !

Par contre LOTR, je l'ai trouvé personnellement assez lisible. C'est une histoire, on comprends ce qui se passe...c'est sûr que c'est pas un style très sautillant.

Après, tout dépend de ce qu'on entend par "lisible". Oui, ça l'est. Mais si on devait vouer un culte à tout ce qui est lisible comme celui que l'on voue au Seigneur des Anneaux, on aurait pas fini de pleurer nos mères devant tant d'écrits célestes.
Bref. Le SdA, c'est lisible mais juste si l'on doit s'occuper durant la nuit polaire.

Sûrement. Enfin vu que je suis incapable de comprendre du TOLKIEN en anglais je vous fais confiance. Cela dit, l'intérêt (et la puissance) du SDA ne réside pas trop dans la beauté du style de TOLKIEN à mon avis, mais plutôt dans l'imaginaire qu'il titille, dans le souffle d'aventure qui y règne. Cela dit aussi, je n'y ai pas jeté un oeil depuis une trentaine d'années, [mettez ici le mot qui vous arrange] seul sait si je prendrais encore du plaisir à le lire !

Le plus dur ce sont les 100 premières pages avec la Comté, après...

Oui. C'est ce que tout le monde dit. A ma dernière (tentative de) relecture, c'est ce que j'ai préféré. Si si. Tout ce qui est exposition et présentation des Hobbits, Gandalf, des enjeux, de la menace sourde pas encore palpable ni clairement mesurée. Bref, jusqu'à la vieille forêt, c'est lent et plat en ce qui concerne l'action, certes, mais bon, ça se lit. Le passage Tom Bombadil est, heu, kitschissimement con, mais divertissant. Ca se tient jusqu'à Bree. Après, le Mont Venteux, Rivendell, La Lòrien étouétou, pfff, j'en avais rien à carrer. Je n'ai pas réussi à m'impliquer une seule seconde dans le récit, tout m'en touchait une sans faire bouger l'autre. Il ne se passe rien jusqu'au départ de Bree, okay (bon, il y a bien le saule mais le rythme de cette "action" est lentissime aussi, et c'est parfaitement justifié pour rendre compte de l'état de torpeur et de somnolence des personnages), mais il y a là des promesses; des promesses de myriades de merveilles accaparant l'attention du lecteur; des promesses de récits passionnants; des promesses d'un souffle épique qui traverserait les pages pour atteindre le lecteur dans son petit coeur insensible et dur et lui insufler des valeurs aussi nobles que démodées. Etc. Etc. Je vais pas en faire trop.

Bref, de ces promesses, aucune n'est tenue par la suite. Il y a plus d'action, oui, ça bouge, oui. Mais en fait de merveilles, on a des descriptions en carton pâte pas vivantes ou évocatrices pour un sou; en fait de passion, on a une énumération, une accumulation scolaires des péripéties; en fait de souffle épique, on a une histoirette gentillette qui s'écoule dans l'indifférence générale.
Ca ne redevient intéressant qu'à la toute fin. Les derniers chapitres, plus profonds et émouvants. Les mille deux cents pages du milieu? Pfuiiiit. Du vent. Du quasi-verbiage inutile.

J'ai abandonné aux trois quarts des Deux Tours. Le souvenir de ce qui m'attendait, m'a découragé de poursuivre (et pourtant j'avais aimé tout ça lors de cette lecture constitutant le dit souvenir).
J'ai donc relu la fin, tout de même. Et j'ai fermé le bouquin. Je ne sais s'il reverra la lumière un jour.

Après "BG c'est pas si terrible que ça", c'est le tour de Tolkien.
Poulpe entre de plain pied dans le vrai monde. Welcome octopote.

A quand le tour de RIOT... ? Qu'il connaisse enfin la Vérité avant qu'on lui coupe la tête.

il est dur le Poulpe quand meme. A la limite ce qui est interessant dans un livre ce n'est pas forcement sa lecture en lui meme (j'abuse un peu je sais) mais bien ce qu'il en reste une fois qu'on a fermé les quelques pages qu'on lit le soir.
La dessus le SDA m'a bien fait voyagé. On se refait les scenes, on imagines les decors et peut etre meme les lieux magiques et inconnus pres desquels les voyageurs sont passé sans meme s'en rendre compte.

Bref ce n'est pas le livre en soit qui est si passionnant mais bel et bien l'univers et ce que le lecteur peut en faire.

Apres j'avoue que quand le style est vraiment chiant c'est bcp plus dur de faire marcher son imaginaire mais l'univers de Tolkien est suffisamment riche pour se laisser voguer dans de doux reves au pub de la Moria ou l'on se boit une pina colada en compagnie du demon de la mort plus vieux que l'univers^^

Oui, l'univers tolkiennien. Certes. C'est peut-être ça aussi. Il ne m'intéresse plus, du coup, tout l'édifice s'écroule. Quand j'avais 13 ans, je connaissais les arbres généalogiques par coeur, je pouvais dessiner les cartes de mémoire, citer la chronologie des trois âges au jour près. J'avais même projeté d'apprendre une ou deux langues elfiques (quel geek! pourquoi pas le klingon aussi?).
Et on ne peut pas retirer ça à Tolkien: l'univers est superbement construit, son ossature solide et globalement cohérente. C'est juste que dès lors qu'il ne nous parle plus, les histoires qu'il contient perdent tout pouvoir d'attrait.