Je ne connais pas ce groupe. J'écouterai à l'occasion.

Sinon cette semaine et en vue d'une chronique sur Nime :




Un album moins impressionnant que son prédecesseur mais il reste dans la lignée de celui-ci malgrétout. Un petit peu moins inspiré, moins d'ambiances mais des titres très accrocheurs dans l'ensemble et ce mur de clavier qui donne à l'album une dimension spatiale.

D'accord avec toi. Je suis déçu par cet album. C'est la même recette que Reign Of Light mais en moins bien. Eternal et Reign Of Light justement avaient mis la barre très haut. Là on a juste un album honnête, donc déception.

Exactement!

sacred reich avec ignorance + surf nicaragua
death angel avec the art of dying
death angel avec act III
behemoth avec the apostasy

une semaine tres thrash/death donc

Excellents les sacred reich! et les death angel ausssi.

Behemoth c'est un poil trop brutal pour ma pomme.

d'ailleurs sacred reich c'est reformé pour des concerts cette été dont le wacken (auquel je serais bien sur ). Je préfère act III à the art of dying mais j'aime les deux albums. Pour behemoth je préfère la période death à la période black .

Un album que j'avais acheté à pas cher pour connaitre un peu le bonhomme, ça a un coté Dance metal indus assez "joyeux", disons qu'on passe un bon moment sur toute la 1ere moitié de l'album et ça s'essouffle un peu vers la fin, pour comparer avec un autre, je dirais que "hellbilly deluxe" sonne comme M.Manson avec le coté suicidaire en moins

Il semblerait que je soit le seul ici à avoir l'avis inverse. J'avais bien aimé reign of Light, mais je trouve ce Solar Soul bien meilleur sur à peu près tous les niveaux.
Plus tonique, plus riche, moins "je rame sur des mélodies qui n'avancent pas toutes seules" (refrain de "Inch Allah", "Oriental dawn", "Further"), peut êtres certes un peu moins varié dans le sens où il revient à des sonorités Passagères (On the Rise, excellent). Enfin, l'ambiance générale un brin moins primesautière me plait mieux. Pour moi c'est une bonne fusion des trois albums précédents.

PAIN OF SALVATION - BE (2004)

ZzzzzzzzzzzZzzzzzzzz...

Mmmmhh ? Hein, quoi ? Ah, je m'étais endormi...

Bon. Un mot suffit : Chiant. CHIANT. C-H-I-A-N-T.

C'est mou, lent, plaintif, bourrés d'arrangements et d'interludes narratifs. J'imagine que c'est pour poser une atmosphère. Je dois avouer que c'est parfois assez réussi, mais moi, je veux des chansons avant tout.
Si je ne veux que des ambiances, je me fade les compils foireuses de chez France Loisirs et c'est marre.
Ca se réveille un peu sur la fin, mais bon, c'est un peu tard. Notons quand même que Martius/nauticus Ii est pas trop mal, mais pas de quoi se rouler par terre en bavant.
Et cette prétention latente : "Attention, hein, c'est super-ambitieux, z'avez vu les titres en Latin ? Ca claque, hein ? Et le concept ? Dieu et la naissance du monde, ça le fait, non ?"

Un machin d'ambiance infâme tout juste bon à foutre en fond sonore pendant qu'on remplit sa déclaration d'impôts.

Franchement, je suis même pas sûr que ce vieux Gildenlöw ait eu pour ambition de créer des ambiances. Il a taillé les, heu, non pas chansons en effet, les machins tarabiscotés et zigouigouiteux on va les appeler à la mesure de son concept. Et il a voulu aller super loin dans cette optique, plus loin que n'importe qui d'autre. Des chansons, il y en a deux : Imago et Iter Impius, les seuls trucs à peu près sifflables/mémorisables sans (trop de) peine. Le reste ben, c'est du concept, finalement on aurait pu se passer de la musique et Daniel aurait pu essayer de nous pondre un essai.

Enfin bon bref, tout ça pour dire que c'est clairement super prétentieux comme album, il a voulu faire le truc le plus intello boursouflé et conceptuel alambiqué de l'histoire de la musique populaire, et je crois bien que le but est pas mal atteint.

Ah oui, tout ça pour dire aussi que je kiffe ce disque.
Précisément parce que ce n'est pas vraiment de la musique, mais un essai ultra-résumé sur lequel on a placé des notes qui en fin de compte ne servent à rien. C'était assez gonflé (gonflant aussi), et, je sais pas, ça m'plait. Même que j'y trouve de l'émotion étouétou quand Daniel en fait des caisses.

Est-ce qu'il n'aurait pas été trop loin, justement ?



J'ai repéré des passages prenants, aussi. Mais c'est trop souvent noyé dans du rien.
Qu'en pensent la communauté des fans, de ce disque ? Il est encensé ? Décrié ?

L'album suivant est dans cette veine-là ou il s'est calmé ?

Be est un album polémique chez les fans, y a ceux qui trouvent ce truc incroyablement profond et génial, et ceux qui trouvent ça chiant (je suis dans la deuxième catégorie).

C'est un disque sur lequel il n'y a que peu d'avis modérés.

Oui, il a clairement été trop loin. C'est pour ça que j'ai même pas écouté Scarsick : je doute qu'il puisse aller plus loin et c'est cette outrance conceptuelle de tous les instants au mépris d'une quelconque efficacité et de la mélodie qui me plait dans BE. Oui, je sais, c'est étrange.
Et s'il ne peut pas aller plus loin, finalement, à quoi bon. Raccroche les gants, Daniel, t'as sorti ton truc jusqu'au-boutiste, c'est fini, t'es grillé, tout ce que tu pourras faire désormais, c'est "du moins".

La communauté de fans, je sais pas. Je suis pas fan de PoS; j'aime bien leurs albums (enfin, ses albums finalement) en général mais ça ne va pas plus loin. BE est le seul qui, véritablement, ma balancé les "brains to the wall". (Oui, parce que, hein, ça s'adresse pas des masses aux "balls", ce machin.)

Il pourrait faire l'inverse. Quelque chose de très direct, sans interludes, des morceaux courts, toussa... Prendre un chemin différent.
Les autres mecs dans le groupe, ils ont leur mot à dire ou Daniel fait partie de la race des Waters/Tolkki/Mustaine qui virent tout le monde dès qu'on leur change la moindre note ?

Il pourrait faire l'inverse mais... c'est Gildenlöw, quoi. J'ai comme dans l'idée qu'effectuer un virage à 180 degrés dans son approche de la composition ne fait pas partie de ses plans.
Quant à sa place dans le groupe, je ne sais pas s'il est particulièrement déspotique, mais il est le leader et il fait tout ou presque.

Parait (de leurs propres mots) que les autres membres du groupe ont été beaucoup plus libres sur scarsick, que gildenlow arrivait avec des idées de bases et qu'ils bossaient tous autour de ça. (ça en dit long sur comment c'était sur les autres albums n'est-il-pas ? ). D'ailleurs ça se sent, Scarsick est plus orienté chansons, y a pas d'interludes, y a bien sûr un concept (c'est la suite de The Perfect Element), mais ce qui peut déstabiliser au départ c'est que ça se barre dans tous les sens (des couplets quasi-rap des 2 premières chansons à la pop de America en passant par le refrain disco de Disco Queen et les screams de Flame to the moth). Après, ça reste un album de Pain of Salvation, on reconnait sans problème la patte du groupe.

Sinon perso j'adore BE, du concept "prétentieux" (ah ça, dès que ça parle pas d'histoires d'amour ou de bière et d'épées hein ) aux interludes d'ambiance, sans oublier de passer puisque j'use et j'abuse de cette expression par les chansons (j'adore particulièrement imago, dea pecuniae, diffidentia et iter impius, mais l'album est un tout, et je trouve qu'il ne prend son ampleur qu'en tant que tel... C'est grave docteur ? Je suis un progueux vous croyez ? )

T'es pas bouleversé par la Saga de l'Epée d'Emeraude ? C'est super-émouvant, avec la mort du dragon étou...



Justement, comment ils font sur scène ? Comme MAIDEN avec AMOLAD ? Ils jouent l'intégralité du machin ? Ou ils n'ent jouent plus aucun titre pour pas en "casser" l'unité ?



Je vais sûrement me faire fouetter par ce bon vieux TAOM, mais ta description correspond à tout ce qui me gonfle en général dans le Prog.

T'as oublié de mentionner les titres de morceaux imbitables, aussi (genre les morceaux en 3 parties du style To Withdraw into Oneself Under the Shadow of a Moon-lit Tree Part 1, 2 and 3).

tu n'as pas pris le plus facile non plus là Odin. Essaye enthropia, celui là risque quand même de te plaire.

Sinon je me suis mis :



Un bon live qui fait office d'ailleurs de best of.

A donf. D'ailleurs je veux la même (en carton ça va c'est pas trop dur à faire) pour mettre sur mon mur à côté du poster de BE (Le pire c'est que j'ai le coffret de SOEL avec le pin's et tout )

Pour le live, ils ont fait une tournée AVANT de sortir l'album, la tournée BE, où ils l'ont joué en entier dans l'ordre avec les musiciens classiques, sorti en dvd (d'ailleurs c'est de là que viennent les orchestrations sur le cd, ils avaient plus les moyens pour les faire revenir en studio ils ont du repiquer les bandes du live directement). Pour la tournée juste après la sortie, ils ont joué Diffidentia, Animae Partus, Deus Nova, Dea Pecuniae et Martius / Nauticus Pt.2 mélangés dans les chansons des autres albums, et pour la tournée Scarsick ils n'ont joué que Diffidentia, qui est sans problème la plus "détachable" du concept. Pour les tournées suivantes l'avenir nous le dira, mais ça devrait être du même genre, une chanson au plus parmi celles qui sont le moins liées au concept de BE.



Ah bah ça, on accroche ou on accroche pas, je préfère ce prog là au dernier DT où l'album ressemblerait peut-être plus à quelque chose découpé en 50 chansons au lieu de 7 ou 8 remplies de morceaux collés au chatterton ^^.



Bah ils sont en latin et regroupés en "chapitres", même pas besoin de le mentionner c'est le premier truc qui te saute à la gueule quand tu vois le cd

Je rêve... Progueux jusqu'au bout des ongles !



Ce qui me les brise dans le style, c'est que trop de groupes oublient l'aspect "chanson" au profit de l'ambiance, des mesures asymétriques et de la technique. On devrait pouvoir concilier toutes ces notions, quand même.

D'ailleurs, quand je cause avec des spécimens progueux, ils me parlent pas des chansons qu'ils aiment, mais du solo qui déchire, de l'atmosphère super-émouvante ou des cassures de rythme super-inattendues.

M'enfin, je suis pas un anti-prog épidermique, je finirais peut-être par comprendre le genre.