Putain pareil... Il tourne en boucle depuis 3 jours. Passé la première impression déroutante ça devient d'écoute en écoute un truc monstrueux !

Effectivement...

PORCUPINE TREE – Fear Of A Blank Planet – 2007

Ma première impression était très éloignée de la vérité... Fear Of A Blank Planet est une énormité, un acte musical d'une classe peu banale, d'une personnalité sans pareil. Constat : avec et depuis In Absentia, PORCUPINE TREE plafonne dans le plus-que-parfait, offrant d'ailleurs à chaque galette quelques nouvelles nuances émotionnelles. Ici, au fil d'ambiances assez différentes, dignes du fleuron des livre-univers de Science-Fiction, on erre dans des atmosphères extra-terrestres et énigmatiques. Et comme le disait noise cet album développe une perspective hypnotique très forte, aussi fascinant lorsqu'il s'agit de sculpter dans l'urgence que de prendre son temps. Puis c'est un lieu commun, mais le son et les sonorités sont d'une perfection hautement jouissive... Un album que je n'ai pas envie d'analyser plus que cela, que je préfère écouter avec concentration, afin de m'y immerger intégralement... Je vénère PORCUPINE TREE, définitivement.
Note : maximale.

Et ben, la foule se presse pour dire du bien de cet album, ça fait presque peur...

Je confirme: Très très bon album. Largement au dessus de "Deadwing" pour moi que je n'écouta pratiquement plus et surtout je trouve qu'il a beaucoup plus d'unité que "In Absentia". On va voir comment il va vieillir mais à par le premier titre que je trouve très "deadwinguien" le reste est très inspiré et nous présente une ambiance très prenante et particulière.

Une belle réussite donc, bravo à Steven et sa bande.

Horreur...

J'étais en train de me délecter du sublime Anesthetize lorsque...sont-ce mes oreilles qui me jouent des tours? ou le son devient moins puissant tout d'un coup...pris d'angoisse, je vérifie peu après sur les mp3 et la réalité est la, implacable, le son de l'album perd de la puissance aux 8min58 de la chanson...est ce que le son revient par la suite? j'en sais rien encore....mais quelle déception, c'est le genre de détail qui une fois remarqué, gache totalement un CD Bordel, il s'agissait du meilleur moment prog que je vivais depuis longtemps...

... J'ai pas du tout eu cette impression. Et je l'ai écouté aussi bien en CD qu'en mp3 issus de ce CD. Bizarre.

Yen avait plus chez Gibert à Saint Michel hier soir...J'suis bien deg.

Nighttime, t'as la version 5.1 ?

Parce que j'ai pas du tout fait gaffe à ça moi...Faut que je réécoute, mais ça m'intrigue, surtout de la part d'un perfectionniste comme Wilson !

Non non c'est la version cd basique...et comme précisé plus haut, le même phénimène est audible également sur les mp3 sortis en même temps que le cd. Ce n'est effectivement pas flagrant à première écoute, mais écoutez assez fort ce passage, et je vous met ma main à couper que le son perd de basse et d'ampleur aux 8min57/58 de Anesthetize...et j'ai bien l'impression qu'il ne revient pas. Et oui, c'est hallucinant de la part de Wilson d'avoir laissé passer un défaut aussi aberrant...A moins qu'il aie fallu réenregistrer tout le disque et qu'ils aient espéré que personne ne le remarque!

Je note aussi ce pb de son. Sur 1 seconde, le son baisse, la basse s'absente... mais il revient à la normale, du moins sur ma copie.

Moui... si c'est ça y a pas franchement péril en la demeure. Faut tomber dessus même dirais-je.

Faut calmer le chichon !!!!

En effet, après vérification, le son faiblit très légèrement l'espace d'une demi-seconde. C'est regrettable, mais de là à dire que ça gâche l'écoute...

Ouais, puis ce souci du détail infime, ça fait franchement Progueux tatillon...

J'ai réécouté aussi, j'ai du passer le passage deux fois pour vaguement faire gaffe à ce truc de 2/10ème de seconde, un bel enculage de mouche en fait cette histoire

On est maniaque ou on l'est pas

J'y vais de mon avis, je crois que je ne vais pas faire dans l'originalité.
Mentions ++++ au titre éponyme et Sentimental. Anesthetize et Way out of here me semblent bien s'engager également, le reste m'apparait plus anecdotique (c'est pas mauvais, mais je suis loin d'être transporté)

J'adore l'ambiance de cet album, un peu à contrepied des précédents. PT réutilise les mêmes ingrédients mais en refait une autre sauce. Sans faire plus que ça attention aux paroles, on ressent une certaine continuité dans le tout, le texte ne fait que confirmer la donne (quelqu'un aurait un bout d'interview ou un truc dans le genre "explicatif" quant au message de fond de l'album?)

Je crois que quelqu'un a déjà dit ceci. Rien ne vaut réellement le titre "Arriving somewhere but not here" de l'album précédent (d'ailleurs existe-t'il un seul morceau sur la planète rock progressif qui le vaille...) mais en revanche dans l'ensemble je le préfère à Deadwing, notamment parceque PT a laissé tombé les solos qui partent dans le grand n'importe quoi...

Belew n'est plus là, c'est pour ça !

Sinon, je suis fan d'Arriving, elle est géante, mais un peu faiblarde niveau batterie, son seul défaut je trouve.

Sur le dernier, le batteur est carrément époustouflant par moments. Notamment sur "Anesthetize".

T'aimes pas "Sleep Together" sinon ? Pour moi c'est un des temps forts de l'album.




Pour un peu plus d'explications sur le concept, tu peux lire toutes les interviews répertoriées ici, dans la rubrique "Articles" - "Presse".

En fait j'avais pas noté le titre.
A l'instant où je l'ai lu, j'ai direct calqué le refrain dessus.

Donc si, elle me botte aussi. Ca doit être la longueur des titres alors. Ya un passage métal vers la fin de l'album pas des plus mélodiques. Je me rappelle également que j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout aux premières écoutes... (enfin on est loin de Signify question soporifique )

Après tout, je n'en suis encore qu'aux premières écoutes...Mais à première vue, c'est bien Fear of a blank planet et Sentimental qui me font trépigner d'impatience.

Pour le moment c'est mon album de l'année. J'aime quasiment tout sur ce disque, de l'arpège nerveux de FOABP au final grandiose de Sleep Together, à l'exception peut-être du refrain de Sleep Together.

Deadwing et In Absentia avaient posé les bases, celui là enfonce le clou en évitant les morceaux dispensables qui plombaient les sus-cités.