HEAVEN AND HELL http://www.heavenandhell.fr/ |
|
La Variété Française http://www.heavenandhell.fr/viewtopic.php?f=6&t=4511 |
Page 1 sur 2 |
Auteur: | QueenOfTheReich [ 30 Juil 2006 11:34 ] |
Sujet du message: | La Variété Française |
*** La variété française, reflet d'une société en mutation (1970 - 1975) *** Bref aperçu historique de ce courant musical populaire, enrichi par des photos et des extraits musicaux d'environ 30 secondes de durée. Tout ce qui est inclus dans ce post peut être sujet à débat, remis en question, critiqué ou corrigé, dans la mesure où je n'en suis pas l'auteur : je n'ai que retranscrit, réécrit, illustré et mis en forme les idées générales de deux connaisseurs, dont l'un d'entre eux sera peut-être reconnu. 1 - Définition d'un objet historique : la "variété française" 1 - 1 La cohérence de la période 1970 - 1975 La période 1970 - 1975 forme un ensemble cohérent d'un point de vue musical. Avant les années 70, prédominait l'art du yéyé : c'est la francisation de la musique pop anglosaxonne (pop britannique et rock'n'roll américain). Le mot "yéyé" provient de la déformation des "yeah yeah" présents dans les chansons. Au cours des années 60, les français reprennent les grands tubes en adaptant la musique et traduisant les textes : ce sont les "covers" (voir extrait 1). La caractéristique principale du yéyé est d'être une musique au public élargi : il n'y a pas de fossé entre la musique populaire et la musique pour l'élite. Tout le monde écoute la même chose, il n'y a pas de scission (noter que, si cette homogénéité est la règle générale, les exceptions ne manquent pas et ne manqueront jamais.) A partir des années 70 commence l'âge de la variété française. Musique franchement populaire, elle est décriée par les élites. Entre la variété française et la pop anglosaxonne, le clivage est absolu. Musique populaire pour un public populaire, il ne faut pas la confondre avec la chanson française, pour intellos (Brassens, Leo Ferré...). Ce clivage n'empêche pas le succès de cette chanson à textes. Après 1975 apparaît une nouvelle génération de chanteurs. Le public populaire et le public branché se réconcilient peu à peu, c'est l'ère du mélange des genres et des auditeurs, qui continue jusqu'à aujourd'hui : Julien Clerc, Cabrel, Alain Souchon... Plus qu'une réconciliation, c'est peut-être une fluctuation des frontières, une réorientation de l'approche du texte par la branche variété populaire, qui se réapproprie des paroles plus recherchées, mieux écrites. En même temps que cette génération, on observe le développement parallèle du rock (Bijou, Téléphone, Trust...) qui déplace la scission au sein de la chanson vers une barrière musique / chanson. Extrait : 1) Le yéyé est une musique de reprises : Johnny Hallyday reprend "House of the rising sun" dans "Les portes du pénitentier", en l'adaptant un peu (transposition d'un bordel à une prison). ![]() Johnny, un artiste de yéyé plein de talents, par exemple celui d'être beau. ![]() Les chanteurs intellos (Bref, Ferré, Brassens). Noter leur air avachi et leur teint grisâtre typique, malheureux effet secondaire de la masturbation intellectuelle. 1 - 2 Le chanteur, figure centrale et narcissique Ce qui caractérise la variété française, c'est le chanteur. En cela, elle s'oppose totalement au yéyé, qui était produit également par des chanteuses (voir extrait 2) et des groupes. On remarquera les exceptions féminines comme Sheila ou Vartan, qui viennent d'ailleurs du yéyé, ainsi que le groupe Il était une fois. Les chanteurs du yéyé avaient déjà cette image de star, d'idole, que la génération suivante rééxploitera en la stylisant (voir extrait 3). On notera cependant que, dans le yéyé comme dans la variété des années 70, le chanteur n'est qu'interprète : il fait appel à des paroliers et des compositeurs pour créer ses chansons. L'artiste est donc masculin et solitaire. Le maître absolu, Claude François, a été imité et parfois dépassé par des chanteurs comme Alain Chamfort, Michel Delpech, Ringo ou Christophe. On recense de nombreux artistes mi-français mi-étrangers : Mike Brant, Joe Dassin, Patrick Juvet, ou encore Frédéric François. Autour du chanteur, les medias spécialisés organisent un véritable culte. Des magazines comme Salut les copains, Mademoiselle d'âge tendre, ou Podium (lancé par Claude François), apparaissent dans les années 60 et explosent dans les années 70. La télévision et la radio jouent aussi un rôle important. La mise en avant du chanteur se fait aussi à l'intérieur de la chanson elle-même. Le chanteur parle de lui, il dit "je". Exemple explicite, la chanson "Jérôme c'est moi" de C Jérôme: "Oui, Jérôme, c'est moi, non je n'ai pas changé, je suis toujours celui qui t'a aimé..." (voir extraits 4 et 5). On assiste même parfois à des mises en abîme, où le chanteur se représente lui-même comme chanteur. Celles-ci peuvent être abordées d'une optique douloureuse, comme chez Claude François dans "Le mal-aimé" ("Je suis le mal-aimé, les gens me connaissent tel que je veux me montrer"), ou au contraire sur le mode parodique avec Patrick Juvet dans "Megalomania" ("J'ai du caviar dans la baignoire, je stocke les dollars pour oublier ma gloire") (voir extrait 6). Extraits : 2) Le yéyé, une musique faite aussi par des filles : Marie Laforêt chante "Marie douceur, Marie colère", une reprise de "Paint it black". 3) Jacques Dutronc, une figure atypique du yéyé, évoque le statut de star du chanteur dans "L'idole". 4) Exemple de l'introduction massive du "je" dans la chanson française : Patrick Juvet avec "Toujours du cinéma." 5) La mise en abîme de la variété française : Michel Delpech s'évoque lui-même dans "Quand j'étais chanteur." ![]() Mike Brant en concert. Voyez ce public effrené : le chanteur de variété est une véritable star. Pas comme les trois grisâtres là-haut. ![]() Couverture du magazine "Mademoiselle d'âge tendre". Noter que la fille a les cheveux courts, c'est une garçonne (voir plus bas). Noter aussi qu'on montre son visage et pas son buste. Toute une époque... 1 - 3 A la recherche d'un style : le kitsch seventies Pendant cette période, on produit beaucoup moins de reprises, et par conséquent beaucoup plus de chansons originales. Seuls deux chanteurs de covers qui ont commencé dans le yéyé restent après 1970 : Claude François ("C'est la même chanson") et Joe Dassin ("Siffler sur la colline") (voir extrait 6). "I beg your pardon" devient "je te demande pardon" dans la bouche de Claude François en 1971. Les chansons sont tout de même à 90% originales. Elles restent néanmoins influencées massivement par la musique anglosaxonne. Les textes y font référence ; "je lui parlais du ciel bleu de Californie [...] C'était sur une musique américaine qu'on dansait tous les deux", extrait de "La musique américaine" (première chanson ayant donné lieu à une chorégraphie, avec les Fléchettes de Claude François). On rend hommage explicitement aux Etats-Unis et à l'Angleterre (voir extrait 7). Au début de la période, on observe l'invasion d'une esthétique psychédélique : paroles hippies, orchestration avec orgues et clochettes... Seule innovation esthétique apparue en 1972 : le synthétiseur, dans la chanson "Belle" de Christophe (le synthé est encore primitif). Autre exemple, plus développé et totalement psychédélique : "Madonna, Madonna", d'Alain Chamfort (voir extrait 8). Extraits : 6) Joe Dassin, un chanteur qui vient du yéyé : "Siffler sur la colline" est une reprise de "Suddenly you love me" des Tremeloes. 7) La variété française rend hommage aux influences anglosaxonnes : "America, America", par Michel Sardou. 8) Le synthé psychédélique dans "Madonna, Madonna" d'Alain Chamfort. A écouter absolument! ![]() Claude François et ses Fléchettes (par la suite appelées Claudettes). Introduction de la chorégraphie dans le clip. On remarquera que leurs tours de cuisse font dans les 50 centimètres. Toute une époque... Single de C Jérôme. On remarquera l'esthétique hippie un peu psychédélique, à la mode dans ces années-là. C'est autre chose que les trois intellos blafards d'en haut. 2 - Des 45 tours pour les Trente Glorieuses 2 - 1 "Tout éclate, tout explose" : la libération des moeurs en musique Liberté sexuelle, amour libre... tout ça est chanté sur un ton principalement joyeux (voir extrait 9). Dans "Tout éclate, tout explose", Claude François avoue : "Je sens comme une fièvre, une force inconnu qui me soulève [...] l'amour ne se cache plus dans les rêves [...] finies les barrières, adieu les préjugés [...] nous sortons enfin du Moyen Âge". Il chante aussi l'amour sur un mode douloureux (vous l'aurez deviné), dans "Fille sauvage" par exemple : "fille d'un jour [...] Comment te retenir, comment faire si tu penses que c'est mieux?" Dans ce contexte de libération des moeurs, la garçonne fait sa réapparition (voir extrait 10). Les sexes se mélangent, les filles commencent à ressembler aux garçons... Les salons de coiffures affichent maintenant le terme clé de la période : "unisex", également titre d'une chanson de Patrick Juvet. Ce-dernier chante "Où sont les femmes?", aux paroles explicites : "elles portent un blouson noir, fument le cigare, font parfois un enfant par hasard [...] elles ne parlent plus d'amour, portent les cheveux courts, préfèrent les motos aux oiseaux." Noter que Patrick Juvet lui-même cultivait l'ambiguïté sexuelle (il a repris le maquilleur de David Bowie). En plus de la garçonne, un autre thème fait son apparition pour la première fois dans la chanson française : l'homosexualité. En 1973, le groupe Au bonheur des dames chante "Je suis sorti avec Marcel [...] arrivé devant son HLM il m'a dit "j'aime pas les pédés"." (voir extrait 11) Dernier élément de la libération des moeurs : le divorce par consentement mutuel est autorisé à partir de 1975. La même année, le tube de l'été est "Le téléphone pleure", de Claude François (avec des trompettes caractéristiques). On pourra citer également "Les divorcés" de Michel Delpech : "Ca me fait drôle de divorcer, mais ça fait rien, je vais m'y faire... si tu voyais mon avocat, ce qu'il veut me faire dire de toi : il ne te trouve pas d'excuses." Extraits : 9) L'amour libre chanté par Michel Delpech dans le grand hymne de l'époque : "Pour un flirt" (remarquer les trompettes typiques). 10) "Baby boy", un hymne à la garçonne par C Jérôme. 11) Les changements de moeurs traduits dans la chanson française : l'homosexualité dans "Oh! les filles" par Au bonheur des dames. ![]() Tout éclate, tout explose. Le début des années 70 marque une étape importante de la révolution sexuelle. En 1972 sort le film pornographique Deep Throat, qui provoque un scandale, mais dénote déjà (et agit en même temps sur) le processus de libération sexuelle. Avouez que cette image est plus intéressante que celle des trois types tristounets d'en haut. Les petites filles 73. Regardez bien, il y en a une qui porte une casquette, et j'en vois une qui a les cheveux courts. Le reste des filles sont jolies. ![]() Claude François entouré de filles. La fille est le centre des préoccupations du chanteur de variété. Observez les deux du devant : leur coude est posé sur les genoux de Claude, dans un geste peu naturel, ostentant le contact physique au sous-entendu érotique. 2 - 2 Un miroir de la modernité : chanter la société de consommation Invasion du quotidien dans la chanson : cinémas, drugstores, shopping... la modernité apparaît sous toutes ses formes. Dans "Manhattan", C Jérôme parle d'aller prendre un café au lait ou une glace au chocolat, de regarder les vitrines, de feuilleter des magazines : tous ces éléments par lesquels la société de consommation a fait son irruption dans le quotidien des français ont maintenant un rôle majeur dans la chanson. L'artiste de variété chante avant tout la modernité : des changements de moeurs aux réformes sociales en passant par les avancées techniques, tout est mis en chansons pour former le décor d'histoires d'amour. Alain Chamfort évoque la rencontre amoureuse dans le train de banlieue, nouvel élément de l'urbanisme parisien, dans "Je pense à elle, elle pense à moi" : "nous allons rester plusieurs kilomètres face à face sur une banquette...". Les changement sociaux sont aussi représentés. Ce sont les années où le jour de repos en semaine à l'école passe du jeudi au mercredi. Cette réforme ne pouvait qu'être mise en musique : le groupe Il était une fois chante "Les filles du mercredi", où il décrit les occupations des écolières pendant ce jour libre (voir extrait 12). Si certains chantent la modernité en présentant tous ses aspects comme positifs ou simplement neutres (voir "La petite fille 73" de C Jérôme, qui habite en banlieue, va au cinéma, va danser, etc. - voir extrait 13), d'autres tentent de fuir ce monde moderne omniprésent en se réfugiant dans un univers éloigné dans l'espace et dans le temps. Le thème du lundi, jour angoissant de retour au travail, obsède les artistes : Patrick Juvet chante "Lundi au soleil", Michel Delpech "Ce lundi-là" : "Michelle aurait voulu le voir grandir dans l'entreprise, mais lui n'se voyait pas finir ses jours au marketing, avec dans son café le cours de la livre sterling [...] voilà pourquoi ce lundi-là il s'en allait." Face à l'univers urbain aliénant, certains artistes choisissent le retour à la ruralité : "Fuir à la campagne" (Claude François) ou "Le Loir-et-Cher" sont des titres assez explicites, où la tradition et la nature sont louées (voir extrait 14). D'autres se réfugient dans l'Himalaya (C Jérôme) ou dans des paradis artificiels (Patrick Juvet). Enfin, à l'heure du choc pétrolier, on assiste à un retour au passé (sur un mode parodique) avec des chansons comme "Le temps des colonies" de Michel Sardou : "Moi monsieur j'ai eu la belle vie au temps béni des colonies [...] Y'a pas d'café, pas de coton, pas d'essence en France, mais des idées, ça on en a." Extraits : 12) Le mercredi devient le jour de repos, et ça n'échappe pas à Il était une fois : "Les filles du mercredi." 13) Le chanteur de variété est avant tout un chanteur d'actualité : C Jérôme et sa "Petite fille 73". 14) "Le Loir et Cher" de Michel Delpech : exemple de l'utopie rurale dans la chanson française des années 70. Le RER en 1970 : une réalité nouvelle pour les habitants de Paris et sa banlieue, dont Alain Chamfort a su capter le charme (très) secret. ![]() Le Loir-et-Cher (41), un refuge pour Michel Delpech et une réalité ignorée par le reste de la France, comme la Creuse ou l'Ariège. Ca me rappelle le slogan de Teruel, une province rurale espagnole : "Teruel existe!". Je ne sais pas si c'est un cri sincère de désespoir ou une grande capacité d'auto-dérision. Un peu comme la chanson de Delpech, finalement. ![]() Le groupe Il était une fois, interprète des "Filles du mercredi". Regardez leurs vêtements colorés. Ils rayonnent la joie de vivre, pas comme les trois intellectuels mornes de la première partie. Conclusion Ne pas oublier qu'au milieu de tout ça, comme prétexte, fondement et piquant des chansons, on a l'amour, toujours l'amour... Extrait : 15) Terminons avec Michel Sardou et "La maladie d'amour", rien que pour le plaisir des oreilles. Enfin, plaisir... ![]() |
Auteur: | Caza [ 30 Juil 2006 12:20 ] |
Sujet du message: | |
C'est un genre qui ne me passionne pas, en revanche ton article m'a fait sourire tout le long...tu comptes le publier ailleurs qu'ici j'espère ? Ca mérite d'être mis en valeur sur un site plus "ouvert" qu'ici, sincèrement. |
Auteur: | QueenOfTheReich [ 30 Juil 2006 12:29 ] |
Sujet du message: | |
Je n'aime pas la variété française non plus. C'est peut-être pour ça que j'en parle. Je n'ai envie d'écrire que sur ce que je ne connais pas assez bien et sur ce que je n'aime pas vraiment (quitte à écouter l'album trois fois de suite jusqu'à ce que j'en aie assez). D'ailleurs après avoir fini ce dossier, j'ai eu les chansons dans la tête toute la nuit : j'ai cru devenir folle. Disons que c'est un article sérieux écrit avec un sourire en coin tout le long. Je ne maîtrise pas le sujet, je ne l'aime pas davantage... Ca s'adresse peut-être, au fond, au même type de public. Mais merci pour ta réponse en tout cas. |
Auteur: | Caza [ 30 Juil 2006 12:38 ] |
Sujet du message: | |
Ah un soupçon de masochisme ? ![]() C'est un peu comme un exercice de style journalistique, ou comment parler d'un sujet dont on ne maîtrise pas tout ? C'est bluffant, en tout cas ! |
Auteur: | maynine [ 30 Juil 2006 12:56 ] |
Sujet du message: | |
Seuls les trois mornes chanteurs tristounets intellos à l'air avachi et au teint grisâtre adeptes de la masturbation intellectuelle m'intéressent dans ton article ( au demeurant fort drôle ) QueenOfTheReich. |
Auteur: | QueenOfTheReich [ 30 Juil 2006 13:02 ] |
Sujet du message: | |
C'était de l'ironie, hein, je précise, pour les chanteurs intellos. Il va de soi que je préfère mille fois Brassens à Mike Brant. Sinon oui, ça peut se rapprocher de l'exercice de style. C'est intéressant, on apprend des tas de choses, mine de rien. ^^ |
Auteur: | Akron [ 30 Juil 2006 13:54 ] |
Sujet du message: | |
Vraiment sympa ![]() J'en redemande (si tu as le courage) ![]() |
Auteur: | The Ancestor Of Metal [ 30 Juil 2006 13:59 ] |
Sujet du message: | |
Par contre, maintenant, tu le maîtrises le sujet, no soucis ! ![]() Tiens, puisque tu signales que l'on peut la ramener, je pense qu'il pourrait manquer dans un tel sujet une des figures symboliques de l'époque : Mister Jacques HIGELIN, grand funambule délirant et pouët à ses heures. |
Auteur: | QueenOfTheReich [ 30 Juil 2006 14:11 ] |
Sujet du message: | |
Higelin justement, j'étais censée en mettre un extrait, mais j'ai décidé de m'en tenir à 15 morceaux, donc ça a été un de ceux que j'ai virés. ![]() Citation: Vraiment sympa clin d'oeil J'en redemande (si tu as le courage) Merci! Mais... tu redemandes quoi? Un autre dossier sur la Variété Française? ![]() ![]() |
Auteur: | ZiGGy [ 30 Juil 2006 14:14 ] |
Sujet du message: | |
Higelin a commencé dans une tradition poétique avec Fontaine et Aresky, puis est passé au rock avec Micky Finn, Bernard Paganotti et autres. Je l'ai cité à Queenie pour le paysage musical de la chanson française dans la période qui l'occupe, mais en termes génétiques il n'y est pas du tout lié. Ses références prennent leurs racines avant les yéyés (Trenet, Prevert), son souci musical et culturel le sépare de ses contemporaines, et son approche musical l'associe (occasionelement) des américains (Lou Reed en premier lieu). Donc non, pas d'Higelin, bien qu'il soit mon préféré en France. A la limite, sa "normalisation" autour du succés de Tombé du Ciel se rapproche plus de la chanson française moderne, mais la variété dont parle Queenie est assez différente. |
Auteur: | Akron [ 30 Juil 2006 14:45 ] |
Sujet du message: | |
QueenOfTheReich a écrit: Citation: Vraiment sympa clin d'oeil J'en redemande (si tu as le courage) Merci! Mais... tu redemandes quoi? Un autre dossier sur la Variété Française? ![]() ![]() Non, mais du même genre éventuellement |
Auteur: | The Ancestor Of Metal [ 30 Juil 2006 17:22 ] |
Sujet du message: | |
Tout à fait d'accord Zig, c'est un personnage assez 'hors-normes' de toutes façons. Mais comme FERRE, BREL et BRASSENS n'ont pas grand chose à voir avec la variété non plus, je me disais... ![]() |
Auteur: | ZiGGy [ 30 Juil 2006 17:52 ] |
Sujet du message: | |
Tu remarquera qu'elle ne "parle" pas de ces trois là plus que d'Higelin. ![]() |
Auteur: | The Ancestor Of Metal [ 30 Juil 2006 18:29 ] |
Sujet du message: | |
Certes, ils sont plutôt là pour faire tapisserie ![]() |
Auteur: | QueenOfTheReich [ 30 Juil 2006 18:37 ] |
Sujet du message: | |
Et pour me permettre de faire de l'humour à trois sous. ^^ |
Auteur: | The Ancestor Of Metal [ 30 Juil 2006 18:57 ] |
Sujet du message: | |
Léo FERRE faire-valoir d'"Il était une fois", le pauvre s'il savait... ![]() |
Auteur: | Nick_Holmes [ 31 Juil 2006 19:31 ] |
Sujet du message: | Re: La Variété Française |
QueenOfTheReich a écrit: Les chanteurs intellos (Bref, Ferré, Brassens). Noter leur air avachi et leur teint grisâtre typique, malheureux effet secondaire de la masturbation intellectuelle. ... C'est autre chose que les trois intellos blafards d'en haut. Tu seras fouéttée en place publique avec des orties pour cela !!! @+, NicK. P.S. : J'ai ce poster dans ma chambre et je le trouve mieux que ceux des gpes de métal à imagerie fantasy de pacotille. ![]() |
Auteur: | QueenOfTheReich [ 31 Juil 2006 23:57 ] |
Sujet du message: | |
Tu vois ZiG, j'aurais dû préciser, que les légendes étaient du second degré. Deux qui me tombent dessus, ça commence à faire beaucoup. Règle n°1 de l'écriture : ne jamais surestimer son lectorat. Règle n°1 de la lecture : ne jamais sous-estimer l'auteur. ![]() |
Auteur: | ZiGGy [ 01 Aoû 2006 8:16 ] |
Sujet du message: | |
Mais est-ce une raison valable pour s'abaisser au niveau du lectorat ? |
Auteur: | Janéthefuckinjurist [ 01 Aoû 2006 10:47 ] |
Sujet du message: | |
Ca dépend si tu comptes vendre ou pas. |
Page 1 sur 2 | Heures au format UTC + 1 heure |
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group http://www.phpbb.com/ |