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ALICE COOPER: BILLION DOLLAR BABIES
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Auteur:  Feelgood [ 02 Sep 2006 22:41 ]
Sujet du message:  ALICE COOPER: BILLION DOLLAR BABIES

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« Nous ne sommes pas les propriétaires de nos créations », déclarent certains artistes. « Elles appartiennent à notre public. Celui-ci est libre de les interpréter comme bon lui semble», ajoutent-ils alors.
Le problème de la responsabilité de l’auteur n’est pourtant pas anodin. Ozzy Osbourne et Marilyn Manson en savent quelque chose.
Il arrive fréquemment que naissent des malentendus quant au sens d’une œuvre artistique (quelle qu’elle soit mais je m’en tiendrai au domaine purement musical).
Par exemple, j’ai entendu ce matin avec plaisir le célèbre tube I’m not in love du groupe 10 CC. L’animatrice s’est crue obligée d’y aller de son petit commentaire personnel et a parlé du « romantisme » de 10 CC. Je suppose qu’elle ne prenait pas ce terme de « romantisme » dans son acception première de « mouvements intellectuels et artistiques qui, à partir de la fin du XVIII e siècle, firent prévaloir comme principes esthétiques, en musique et dans les beaux-arts, le sentiment sur la raison, l’imagination sur l’analyse critique. » (Larousse des noms communs) Je pense plutôt qu’elle l’utilisait dans son sens actuel dérivé et galvaudé de « fleur bleue », de « sentimental » (au sens de « sentimentalisme mièvre »). Ainsi, certains confondent littérature romantique et romans à l’eau de rose. Ils diront aussi de Dave que c’est un chanteur romantique, la variété pour midinettes se faisant systématiquement qualifier de « romantique » par les mêmes personnes .
Ce terme est pour le moins inadéquat dans le cas de ce tube de10 CC. Certes, formellement parlant, I’m not in love repose sur une belle mélodie remarquablement arrangée par messieurs Godley/Creme/Gouldman/Stewart. L’effet produit, si l’on s’en tient uniquement à la forme, peut être le même que celui généré par n’importe quelle chanson d’amour lénifiante.
Mais le titre est : I’m NOT in love. Et le contenu est pour le moins explicite :
« I keep your picture upon the wall
It hides the nasty stain that’s lying there”.
On peut difficilement dire de telles paroles qu’elles soient tendres ou « romantiques ». Il s’agit en réalité d’une œuvre cynique et sarcastique qui ne s’approprie les procédés de la variété traditionnelle que pour mieux les détourner et les tourner en dérision. Gavin Wilson, l’un des commentateurs d’Amazon.com, l’a génialement qualifiée de « great song of romantic denial ».
D’ailleurs, qu’attendre d’autre d’un groupe nommé 10 CC quand on sait que les 10 centimètres cubes en question font référence, non pas à de l’eau minérale, mais à la quantité moyenne de sperme éjaculée par un mâle normalement constitué (authentique !).
L’étude de ce genre d’inadéquation entre le fond et la forme peut se révéler passionnante. Même un groupe supposé bas du front comme AC/DC est susceptible d’être analysé de la sorte. Voici, en guise de démonstration, ce qu’écrivait Arnaud Viviant dans le numéro 235 des Inrockuptibles au moment de la sortie de Stiff Upper Lip :
« Le cinquième morceau (…) est inquiétant. Il est presque uniquement constitué d’une seule phrase répétée ad libitum « I feel safe in New York City (« Je me sens en sécurité à New York. ») (…) Si ce n’était pas hurlé sur un ton paranoïaque par tout le groupe, ça pourrait même passer pour un appui politique à Rudolph Giuliani, l’actuel maire de New York en train de transformer Manhattan en un véritable Monte Carlo américain (…)
De prime abord, avec ses faux airs de slogan paramilitaire, Safe in New York City pourrait donc passer pour un hymne réactionnaire raciste, idéal pour les fins de banquet d’une milice privée. Mais la chanson est trop bizarre. Une sensation malsaine s’en dégage, qui fait narrer aux guitares le contraire de ce qui est chanté et laisse dubitatif quant à leurs motivations profondes. Finalement, la chute est éclairante : « I feel safe like in a cage in New York City »
(“Je me sens en sécurité comme dans une cage à New York. ») »
Voilà donc un autre bel exemple de dichotomie fond/forme.
L’un des plus beaux exemples de distorsion entre le fond et la forme se trouve être le Billion Dollar Babies d’Alice Cooper. Une écoute inattentive pourrait presque amener l’auditeur lambda à le confondre avec un inoffensif disque de pop/rock. Et pourtant…
1973 : le Alice Cooper Band est sur le point de devenir le groupe le plus populaire du monde civilisé. Billion Dollar Babies va marquer l’apogée de cette formation. Alice Cooper, Dennis Dunaway, Neal Smith, Michael Bruce et Glen Buxton sont sur le point de réaliser un hold-up planétaire avec cet album délirant qui finira en tête des hit-parade anglais et américains. La rencontre avec le jeune producteur-arrangeur Bob Ezrin avait permis à cet orchestre de bras cassés de connaître enfin le succès (Auparavant, le groupe s’était spécialisé dans le grand n’importe quoi. Ventes de disques minables et extraordinaire capacité à faire fuir le public, la mode consistant alors, pour les branchés de Los Angeles, à quitter la salle où se produisait Alice Cooper le plus rapidement possible.) Mais depuis Love It To Death, les choses avaient radicalement changé. Killer avait enfoncé le clou. Et School’s Out avait installé le groupe au sommet. Le single s’était avéré être la plus grosse vente de la Warner…
B.D.B. était ainsi un succès assuré, un triomphe programmé. Le groupe se trouvait pourtant au bord du split. Des tensions étaient apparues entre un chanteur qui voulait donner davantage d’importance aux effets théâtraux et des musiciens qui souhaitaient un retour à plus de simplicité. Moins de Broadway et plus de rock’n’roll ! La modération n’était pourtant pas leur fort. Glen Buxton était littéralement dévasté, son pancréas irrémédiablement détruit par les excès…
B.D.B. devait donc être le dernier gros coup du groupe. Le but était de se mettre définitivement à l’abri du besoin. La tournée B.D.B. était censée être l’événement de l’année.
Qu’importe si tout le monde n’était pas en état de jouer correctement. Les guitaristes Mick Mashbir, Dick Wagner et Steve Hunter, en vrais et bons professionnels, étaient chargés de suppléer aux manques des musiciens officiels et de dissimuler les « pains » et autres imperfections (Kiss retiendrait bien la leçon.). Sans parler de la production du génial Ezrin.
Le chanteur Donovan était aussi de la partie, présent sur l’excellent morceau-titre, caractérisé par son célèbre rythme et de méchants duels de guitare, et le non moins délirant contraste Cooper/Donovan.
L’un des titres les plus « hard » de l’album avec le génial Elected, sorti en single en 1972, extraordinaire critique de la vie politique américaine (et l’un des premiers vrais clips de l’histoire du rock au passage).
L’album s’ouvrait sur le gentil Hello Hooray, composition d’un certain Rolf Kempf, un apéritif qui servirait aussi d’ouverture aux concerts de 1973. La face A était complétée par deux rocks très arrangés, fort éloignés de la violence originelle du groupe : Raped And Freezin’, à la conclusion assez délirante et Unfinished Sweet ou Alice chez le dentiste, futur morceau de bravoure de la tournée B.D.B. (avec le numéro du chirurgien-dentiste sadique et de la dent géante qu’Alice affronterait à l’aide d’une gigantesque brosse-à-dents.). Ce morceau franchement dément est surtout connu pour son passage instrumental qui reprend le célèbre thème de James Bond (Alice Cooper est un compositeur frustré de génériques de 007.).
La face B était, quant à elle, un véritable bijou, bien en phase avec cette pochette classieuse (un porte-feuille en peau de serpent). No More Mr Nice Guy est, tout comme Elected, B.D.B. et I Love The Dead, un incontournable du Coop en concert, et accessoirement un tube. Formellement parlant, il s’agit d’un rock poppy, plutôt soft. Les paroles ont un contenu autobiographique certain. Il s’agit aussi d’un hommage aux Who, le riff étant le même que celui de Substitute.
Generation Landslide est l’une des compositions les plus sarcastiques et délirantes du Coop, et le contraste entre cette production léchée et commerciale et les paroles d’Alice est un autre grand moment. Sick Things est un autre titre délicieusement pervers et la façon dont on passe du solo de guitare final au piano gentillet de Mary Ann est indescriptible. Ezrin était alors un véritable génie de la production.
Enfin, I Love The Dead, le célèbre hymne nécrophile, apporte une conclusion mémorable à ce qui demeure l’un des plus grands albums des seventies et de l’histoire du rock, tout simplement.
« I love the dead before they’re cold
Their bluing flesh for me to hold
Cadaver eyes upon me see nothing (...)
While friends and lovers mourn your silly graves
I have other uses for you Darling”.
Franchement, pour 1973, c’était sacrément fort de café et cela ridiculise définitivement tous les bouffons peinturlurés qui se sont mis en tête de choquer le public ces dernières années…Qu’un texte aussi fort et tordu puisse se dissimuler derrière cette superproduction raffinée est absolument inouï. Car c’est là que réside la grande force de B.D.B., dans ce contraste saisissant entre une superproduction mégalomaniaquement raffinée et des textes profondément provocateurs et subversifs.
14 ans plus tard, le procès d’Alice Cooper aurait enfin lieu, sur la deuxième plage du tonique Raise Your Fist And Yell intitulée Lock Me Up :
« Alice Cooper
You have been accused of mass mental cruelty
How do you plead?
Guilty! ”

Auteur:  The Ancestor Of Metal [ 02 Sep 2006 22:54 ]
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Très très bel album!!! Et belle chronique! Je me le suis écouté en début d'année alors que cela faisait... je m'abstiendrais de compter, plus raisonnable. Mes impressions du moment, qui rejoignent fort celles du Sieur Feelgood :

"The régal ! Toujours cette voix trainante, rocailleuse et sarcastique, dont je ne peux me lasser. Objectivement aussi bon que Killer, peut-être même d'une plus grande diversité, il fait, à mon avis, passer School's Out pour une erreur de parcours... Faut dire qu'il balance son lot de tubes interplanétaires : Billion Dollar Babies, Elected, Hello, Hooray, No More Mr. Nice Guy, morceaux aussi fantaisistes que dynamisants. De Rocks plus classiques également, tels que Raped And Freezin' et Unfinished Sweet, mais ô combien jouissifs. Puis des trucs moins courants : Generation Landslide, électro-acoustique et fun, Sick Things, lent, bizarre et malsain, enchaîné à un Mary Ann édifié sur une courte ligne de chant LENNONienne et un piano style années 30... Quant à I Love The Dead, titre culte et complètement barré dans l'esprit, c'est un monument classé, point."

Auteur:  Heavy REM [ 02 Sep 2006 23:12 ]
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Dans le genre quiproquo, l'un des plus grands succès de Iggy Pop, "In the death car" qui figurait sur la BO de "Arizona dream" a du passer en radio des milliards de fois. Et c'est l'histoire d'un type qui se fait sucer dans sa bagnole.

Auteur:  ZiGGy [ 02 Sep 2006 23:37 ]
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Un peu comme les gens qui dansent sur Every Breath You Take ou Sunday Bloody Sunday. C'est classique mais fun à observer.

Auteur:  Heavy REM [ 03 Sep 2006 0:13 ]
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J'ai relu "Every breath you take" du coup me disant que j'avais du zapper quelque chose. Effectivement...

Auteur:  Muscu [ 03 Sep 2006 9:49 ]
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Pour revenir à l'album, il est tout simplement excellent, parfois léger voire fun, parfois plus sombre, mais toujours super accrocheur.
C'est mon préféré du groupe, et puis merde quoi, y'a No More Mr Nice Guy et Elected, j'adore.
Je me le réécoute là tiens.

Auteur:  Dark Schtroumph [ 03 Sep 2006 12:35 ]
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C'est le meilleur album d'Alice Cooper, tout simplement.

"I love the dead" est totalement démente, il se dégage quelque chose de trés fort, quand j'ai vu Alice Cooper en concert il ne chantait pas ce morceau : les musiciens ont juste joué le refrain et c'était le public qui chantait, et l'intensité du morceau était la même!! Je me souviens que Alice coper était en train d ese faire décapité d'ailleurs...juste après le fameux "Guilty...".


J'apprécie beaucoup ta pirouette sur "raise your fist and yell", le meilleur album du coop' dans les 80's, la boucle est bouclé.

Auteur:  Feelgood [ 03 Sep 2006 21:08 ]
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Je suis pour ma part totalement incapable de classer les albums du Coop en déclarant que celui -ci est le meilleur et que tel autre est le plus mauvais.
Cela dit, B.D.B. est indéniablement l'un des meilleurs.
Quant à ses albums des années 80, il est vrai que certains sont très ... bizarres. Je m'étais d'ailleurs lancé dans une tentative de chronique de certains d'entre-eux. J'ai dû faire Flush The Fashion, Special Forces, Zipper... et DaDa (cf. Hard Rock 80). J'ai toujours adoré DaDa.
Quant à Raise Your Fist..., c'est devenu l'un de mes Cooper préférés alors que je ne l'avais pas vraiment apprécié initialement.

Sinon, en ce qui concerne Every Breath You Take, je n'avais jamais réalisé que c'était aussi désespéré. Il faut dire que je ne m'étais pas penché sur les paroles.

In The Death Car, s'agit-il d'une référence au décès de Murnau?

Auteur:  Heavy REM [ 04 Sep 2006 0:35 ]
Sujet du message: 

Je trouve "Every breath..." plus vicieux que désespéré.
Pour ta question sur Pop, je n'en sais rien.

Auteur:  Ploc [ 04 Sep 2006 7:52 ]
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J'ai relu les paroles de "Every breath...". Je les avais toujours interprétées comme désespérées en effet (sans les lire cela dit). Je ne trouve pas le côté vicieux flagrant (si ?) et si personne ne m'avait mis le doigt dessus...

Auteur:  Heavy REM [ 04 Sep 2006 12:05 ]
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"stalker" c'est "voyeur" non ?

Auteur:  Feelgood [ 04 Sep 2006 17:17 ]
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Quelqu'un disposerait-il des paroles complètes de Every Breath... ?
J'ai l'impression que celles que j'ai trouvées sur le net ne sont pas restituées intégralement...
Ou alors cela signifie que quelque chose m'échappe et que ma maîtrise de l'anglais n'est plus ce qu'elle était...

Auteur:  Heavy REM [ 04 Sep 2006 19:49 ]
Sujet du message: 

J'ai trouvé ça sur le net... si quelqu'un a quelque chose de différent... (et j'ai du rêver pour stalker... ) par contre on peut vraiment penser à un mateur, voire un geôlier finalement.

Every move you make
Every bond you break (bond = lien)
Every step you take
Ill be watching you (watching c'est regarder autant que surveiller...)

Every single day
Every word you say
Every game you play
Every night you stay
Ill be watching you

Oh, cant you see
You belong to me
How my poor heart aches
With every step you take

Every move you make
Every vow you break
Every smile you fake
Every claim you stake
Ill be watching you

Since youve gone I been lost without a trace (on pourrait presque imaginer une évasion non ?)
I dream at night I can only see your face
I look around but its you I cant replace
I feel so cold and I long for your embrace
I keep crying baby, baby, please...

Oh, cant you see
You belong to me
How my poor heart aches
With every breath you take

Every move you make
Every vow you break
Every smile you fake
Every claim you stake
Ill be watching you

Every move you make
Every step you take
Ill be watching you

Ill be watching you

Auteur:  Ploc [ 05 Sep 2006 7:20 ]
Sujet du message: 

Bon, qui à la N° de tél. de Sting ? J'ai toujours cru qu'il parlait de sa meuf qui s'était tiré (mais je pense que c'est voulu cette ambiguité)...

Auteur:  The Ancestor Of Metal [ 05 Sep 2006 7:28 ]
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Assez d'accord avec Ploc. On peut toujours trouver des sous-entendus, mais ça sent quand même la grosse romance à vue de mots.

Auteur:  ZiGGy [ 05 Sep 2006 7:39 ]
Sujet du message: 

Vous êtes fun, ça n'a rien de sous entendus : la chanson est bien le point de vue d'un stalker (un qui viol, pas tiré d'un roman de sf), ça n'est pas un secret. Si on va par là, la minette de Stray Cat Blues prend des cours de chant :roll: (oui je la cite beaucoup celle là ces temps-ci, faut croire que je l'écoute trop).

Auteur:  The Ancestor Of Metal [ 05 Sep 2006 7:46 ]
Sujet du message: 

Since youve gone I been lost without a trace
I dream at night I can only see your face
I look around but its you I cant replace
I feel so cold and I long for your embrace
I keep crying baby, baby, please...

Je ne suis pas spécialiste de la langue anglaise mais il me semble que ce passage explique bien la situation non? A moins que je traduise à coté, 'videmment.

Auteur:  Arnaud [ 05 Sep 2006 9:15 ]
Sujet du message: 

Vous n'y êtes pas !

C'est bien de sa tortue Roxane dont parle Sting sur ce titre.

"Every move you make, every step you take ... I'll be watching you", c'est que c'est lent une tortue et que du coup, le chanteur a le temps de la voir venir ! D'où son dégoût en constatant qu'il a réussi à la laisser filer sans même se rappeler des circonstances ou au moins du lieu où ça a bien pu se produire (d'ailleurs, il les zappe purement et simplement dans le titre).

M'enfin, toujours est-il que quand sort l'album Synchronicity, la tortue ne revient toujours pas ... Sting dissout alors le groupe, fait une dépression qui l'obligera à se gaver de psychotropes qui vont le faire rêver de tortues bleues toutes les nuits, l'obsession devenant telle qu'il ira jusqu'à intituler son premier album solo The Dream of the Blue Turtles :D

Auteur:  Heavy REM [ 05 Sep 2006 17:38 ]
Sujet du message: 

Un mateur devient désespéré quand sa voisine déménage, c'est ce que signifie ce passage.

Auteur:  Feelgood [ 05 Sep 2006 18:15 ]
Sujet du message: 

En définitive, j'avais bien trouvé les bonnes paroles. Je connaissais le double sens de "to watch" mais je n'y avais pas forcément pensé dans le contexte de cette chanson-là. De toute façon, je suis loin d'être un spécialiste de Police. J'apprécie énormément Stewart Copeland ce qui veut dire que je suis loin de me focaliser sur les paroles lorsque j'écoute ce groupe.
Paroles de Every Breath... qui ont effectivement une certaine ambiguïté...
Tout cela est très intéressant... Si Ziggy pouvait préciser sa source, ce serait bien.

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