Voici une chronique que j'avait faites il y a quelques mois d'un de mes albums de speed préférés.
HELLOWEEN – Rabbits Don’t Come Easy
Ah Helloween ! Après un « The Dark Ride » somme toute assez sympa possédant d’excellents titres côtoyant hélas des titres assez fades. Nos happy metalleux reviennent à la charge avec un nouvel album dont la pochette nous montre qu’ils n‘ont pas perdu leur sens de l’humour avec un lapin sortant d’un chapeau de magicien et un titre qui nous invite à une profonde réflexion philosophique^^. Au niveau du line-up et bien vous savez surement que le batteur Uli Kusch et le guitariste Roland Grapow se sont fait virés du groupe et sont partis fonder Masterplan. Ils laissent donc la place à l’ex-Freedom Call, Sascha Gerstner pour la guitare et Mark Cross pour batterie qui d’ailleurs ne joue pas sur cet album pour cause de maladie. Il est donc remplacé par le batteur de Motorhead, Mikee Dee.
Après ces rappels de personnels venons en à la musique. Cet album est il du même acabit que ces prédécesseurs ou au contraire est ce une bombe comme on en fait de moins en moins dans le speed mélodique? Moi je pencherais plutôt sur la deuxième proposition.
L’album commence avec le single « Just A Little Sign », et ce qu’on peut dire c’est que le « happy Helloween » est bien présent. Une petite intro symphonique et voilà que déboule la batterie et les rythmes speed qui respirent la joie et la bonne humeur. Le refrain et les chœurs sont imparables. Le petit solo d’usage au milieu du morceau bien sympa. Bref un excellent début qui nous donne le sourire tellement c’est frais et joyeux.
Ensuite arrive « Open Your Life » moins speed dans les couplets, le refrain est quant à lui très puissant et joyeux. Encore un excellent morceau.
Que va-t-il en être du suivant ? Et bien « The Tune » est vraiment superbe, très mélodique et énergique bien « helloweenien » dans l’esprit, un titre qui aurait put figurer dans les « Keepers » avec sa partie instrumentale très émouvante, très belle (j’en pleurerais presque^^).
Voici ensuite une petite baisse d’inspiration, bah oui trois morceaux excellents c’est déjà énormes il fallait bien que nos allemand nous pondent un titre moyen, certes sympa mais moyen par rapport à ce qu’il y avait avant. Ce « Never Be A Star » me fait penser à un certain « Perfect Gentleman » de « Master Of The Rings », titre mid tempo pas très intéressant.
Mais ne vous inquiétez pas cette baisse de régime ne durera pas, « Liar » déboule avec son riff assez violent et Andi Deris qui chante plus agressivement, un morceau très puissant, très « headbangant ».
On arrive ensuite à « Sun 4 The World » avec son intro typé oriental. Le couplet est très beau, Andi arrive à dégager une certaine émotion, le refrain est très émouvant, limite mélancolique.
Maintenant voici la ballade de l’album. « Don’t Stop Being Crazy » ne casse pas des briques mais reste agréable à l’écoute.
« Do You Feel Good » débute avec quelques sons électro suivi d’une mélodie très efficace qui nous fait revenir dans le gai et le joyeux caractéristique du groupe. Le break est très sympa mais court comme pour la plupart des morceaux. Helloween a voulu privilégier l’efficacité à la complexité. Il gardera cette dernière pour le prochain album d’ailleurs.
« Hell Was Made In Heaven » est assez grandiose, très plaisant, le sourire sur nos lèvres est toujours là, on passe un excellent moment. La partie instrumentale est très jouissive. Je ne croyais pas Helloween capable d’enchaîner d’aussi bons titres depuis les « Keepers ».
« Back Against The Wall », revient à quelques choses de plus inquiétant avec ce mid tempo assez varié au niveau de la structure et des atmosphères dégagées.
On retrouve après « Listen To The Flies » (« écoute les mouches » ?!?), une « speederie » assez classique, avec tout de même un sublime solo.
L’album se termine (déjà ?!), par « Nothing To Say » avec son riff assez groovy. Le morceau est très varié, on entend du reggae qui donne un côté cool et décontracté au titre. Le passage du groovy vers le planant très agréable. Notre corps s’élève vers les cieux au son d’une flûte enchanteresse pour ensuite redescendre et revenir au même plan du début pour un final grandiose et symphonique.
Après nous avoir habitué à des albums assez inégaux depuis les « Keepers », Helloween nous apporte enfin un album génialissime, je dirais même aussi bien que les « Keepers ». Et oui les années 80 c’est fini, il est temps d’évoluer de penser à autre chose. Nos teutons sont à leur meilleur niveau d’inspiration. Cet album est vraiment superbe pourquoi s’en priver, la nostalgie c’est bien mais faut pas pousser.
, mais perso j'ai adheré de suite, il y a de sacré tueries dessus, je l'ecoute encore avec plaisir
Ce soir vous êtes paranos 