Nous voilà en 1977, et la nos petits australiens se devaient de faire fort pour atteindre le « top » comme chantait Bon Scott dans « High Voltage » et je crois que tout ce que l’on peut dire, c’est qu’ils ont réussi avec cet album « Let there be rock », traduisez « Que le rock soit »… Avec ce disque AC/DC incarne vraiment le rock, hard rock devrais-je dire, tellement cet album est puissant. Aucun titre n’est faible, et ce qui ressort vraiment de ce CD, c’est le pied monstrueux qu’ils ont dû prendre en enregistrant l’album : cela va du très puissant « Go down » qui ouvre l’album, jusqu’à un des meilleurs titres de hard rock, « Whole lotta rosie » qui parle de la vie d’une prostituée (eh oui, avec AC/DC, on ne s’attend pas à des paroles très lyriques) tout en passant par le magnifique et toujours très puissant « Dog eat dog », l’hymne au rock « Let there be rock » (ce titre est sûrement mon morceau d’AC/DC préféré, ahlalala Angus se roulera par terre à de nombreuses reprises sur ce titre), l’agressif « Bad boy boogies », le très bon « Problème child », l’excellent (et un peu trop oublié) « Overdose » (qui commence par l’accordage des guitares, ce qui rend un côté encore plus vivant à l’album) et le grand « Hell ain’t a bad place to be »… Ah quand on entend ça, on se dit « putain, j’aime le rock ! », le son des guitares est parfait, vachement tranchant, les solos hyper inspirés, la rythmique en béton armé avec un sens du rythme et du groove inégalé, et ce chant, ahh que Bon Scott était grand, ce gars avait vraiment un timbre de voix extraordinaire… je crois vraiment que cet album est une définition du Hard rock, le vrai, celui qui te fait taper du pied et headbanguer comme un malade, celui qui est un plaisir fou pris en studio (il paraît même que l’ampli d’Angus a pris feu durant l’enregistrement), qui n’est rien comparé à celui qu’AC/DC nous fera prendre sur scène grâce à cet album…
Let there be rock ! je crois que ce n’est pas la peine d’en rajouter, si ce n’est pour remercier Angus, Malcom, Bon, Mark et Phil pour cette pure merveille qui sera toujours là pour nous rappeler ce qu’est le rock…
(même si Whole lotta rosie ne m'a jamais vriament accroché, le titre let there be rock me semble plus botte-cul en effet)