Place Gambetta, Bar du Métro :
Une fois n'est pas coutume, il fait beau à Paris. Et chaud. Moi qui jouais les mauvaises langues sur le climat parisien je peux la fermer. Quoique je pourrais toujours rétorquer que c'est moi qui ai amené le soleil...
Toujours est-il qu'on crève de chaud (27 degrés je crois), et que même sous ma carapace thermique de sudiste, je suis en train de cuire.
Donc tout le monde décide de rester en terrasse pour que Fati puisse bronzer un peu.
Mais que pourrait-on boire ? J'ai la famille Canard/RG à portée de main, et ces débauchés me proposent de prendre une bière. Une bière ?? Moi qui ne bois jamais ??

Bon allez, c'est parti pour une bière, et puis soyons fous, il fait chaud, on commande une pinte de Carlsberg !
Là les discussions iront bon train, Seo nous rejoignant (non sans mal, vive les portables !

) vers :
16h30 :
on fera connaissance de ce chevelu sympa, et assez réservé (pas évident de faire la connaissance de 11 personnes en même temps

), avec qui on parlera Anathema, chroniques, Porcupine Tree (tiens donc

), et groupes de musique. Entretemps on aura abordé des questions très intéressantes : le dernier Gamma Ray est-il une mauvaise repompe des albums précédents mixé à du Judas Priest (ce qui n'a pas manqué de faire réagir Fati, n'acceptant pas la théorie de Mansarlt à propos des notions d'apogée et de déclin

) ? Maiden peut-il encore nous sortir un Seventh Son ? (non pour ma part, prenons les albums comme ils viennent en sachant que ce ne sera jamais aussi bon...). J'ai titillé le Canard en lui demandant si Slayer allait laisser tomber le Hardcore pour se remettre au thrash métal

, d'où un débat en bout de table autour des deux derniers Slayer (y a-t-il des passages "néo-métal" ?), et avec toujours apogée/déclin en ligne de mire (aaah ces vieux fans

), etc...
Canard et RG pendant le débat sur Slayer

(dsl la qualité est pourrie, c'est pris de mon portable, passé sur msn...

) Queenie et Chips en fond.
Tout ça jusqu'à la question qui tue tout : gros blanc à ce moment de la conversation et Queenie qui me lance : "T'es célibataire Janet ?" Outch, tout le monde mort de rire, moi super mal à l'aise, Queenie encore plus, et c'est parti pour 10 minutes de vannes, RG proposant même de nous prêter son appart, avec l'adresse et les clés et tout et tout, arf...

Beaucoup de bruit pour rien du tout !
Finalement ça s'est calmé autour d'une séance photos de métal, (arrgggg, uuuhhhhh, cris et fucks ne semblant pas trop gêner la clientèle du bar

) dont j'aimerais bien voir certaines prises...
Canard s'est commandé une belle assiette de charcutailles, et quand il m'a proposé de prendre une autre bière pour l'accompagner, j'étais partant.

Mais quand j'ai vu le prix de la pinte en terre parisienne, j'en ai déduit qu'il valait mieux arrêter là

.
Bah oui, 7,80 euros c'est très très cher...Le bar le plus cher de Perpignan propose la pinte de Guiness à 6 euros...

Pas cool...En plus j'avais encore soif...grrrrr...
Je passe sur les coups de fil de maynine et SML déjà évoqués (SML n'a même pas reconnu ma voix déguisée

)
Finalement vers :
17h15 :
Nous nous engouffrons à nouveau dans le métro (Canard nous quitte ici, échange de numéros

, aprs un bref contrôle par des flics zélés et peut-être pas très fans du t-shirt Slayer

, ce qui sauve RG n'ayant pas renouvelé sa carte orange

), ayant décidé de nous rendre en troupe au Gibert Joseph du Boulevard St-Michel.
La dernière fois que j'y étais allé en juin 2003, j'étais reparti avec 3 CDs dans mon sac...Cette fois-ci je me montre plus réservé, car désormais on peut tout avoir et pas cher par VPC...
Même le rayon prog immédiatement squatté par Seo et moi-même ne m'attire pas plus que ça...Retour au rayon métal, et bof-bof...je ne trouve rien d'extraordinaire...Finalement dans les bas d'occases, Fati me dégotte un Keeper of the Seven Keys part II que j'attendais depuis des années de trouver pas trop cher. Verdict : à 7 euros je prends !!
J'hésite à prendre le "Twilight in Olympus" de Symphony X à 9 euros, maiscomme je n'ai pas envie d'exploser mon budget, je le propose à Seo qui le prend. Pourtant 2mn après Queenie me tend "Empire" de Queensrÿche, à 4 euros...Hmmmm...vraiment si bon ce disque Queenie ? Apparemment c'est son deuxième préféré, j'en déduis que ça doit pas être si mal si la demoiselle aime...Bah oui elle est fan de Porcupine Tree !

Dans la foulée, je le prends, mais en lui répétant pour la dixième fois de la journée : "Bon et tu viens au concert alors hein ?

" Oui, je suis lourd, et j'assume.

C'était pour la bonne cause. Mais finalement mes invectives ne connaîtront pas le succès...
Je profite d'un moment d'accalmie pour papoter avec Mansarlt qui était trop loin de moi au bar pour qu'on puisse faire connaissance. Bien que désireux de conserver un peu de ce caractère énigmatique qui le sert ici, il veut bien m'en dire un peu plus sur lui, et je sais maintenant que notre Mansarlt est un gars normal, ouvert, n'ayant pas vingt ans donc, et pourvu de grands espoirs pour l'an prochain. C'est tout le mal que je peux te souhaiter Gasp
17h53 :
Il est temps de payer parce que le concert commence dans 1h30, les portes ouvrent bientôt et on a encore un métro à prendre, et une petite marche à effectuer. Allez, tout le monde paie (quasiment tout le monde est reparti avec au moins un CD, le recordman c'est quand même notre Muscu national, toujours aussi impressionnant en termes d'achats de CDs, et en conseil sur les groupes de heavy metal (merci pour Accept

), et certains nous quittent à la sortie du magasin car ils doivent rentrer chez eux. On dit au revoir à Chips, tout d'abord, puis dans la foulée (et dans le métro) ce sont Muscu, Fati et Becks, RG qui nous laissent (on retrouvera les 3 derniers après le concert), bientôt imités par Queenie et Mansarlt rentrant chez eux par le même RER.
Nous voici 4, les survivants du loft Heavenandhell

, descendants à la station de métro Barbès/Rochechouart. Bref passage dans ce quartier bigarré (les vendeurs à la sauvette et le TATI géant...), en pleins travaux d'où une circulation dense (un samedi aprem en plus), et nous descendons le boulevard Rochechouart pour rejoindre la salle de l'Elysée-Montmartre, l'excitation commençant à monter en moi à l'orée du concert de mon groupe préféré du moment.
Tiens nous y voilà...
(prochain épisode bientôt

)