IRON MAIDEN - The Final Frontier - 2010
Ce n'est clairement pas un grand album.
Je pense que c'est un bon album parce qu'il contient d'excellents titres mais des défauts apportent de l'ombre au tableau.
Malgré une intro intrigante mais trop longue, The Final Frontier attaque plutôt fort avec un riff tranchant, un rythme syncopé et un refrain très entraînant.
Comme d'habitude, Bruce est impérial.
El Dorado, dans un registre Heavy classique, est terriblement efficace. Là encore, un riff impeccable et un refrain imparable.
Le groupe a clairement la pêche. Steve Harris fait gronder sa basse.
Mother Of Mercy est la première alerte, cette chanson n'est ni bonne, ni mauvaise. Pas marquante.
Coming Home nous rassure, cette power-ballad est une franche réussite.
Les mélodies sont superbes, le refrain est excellent et Dave Murray se fend d'un superbe solo.
J'adore la rythmique en triolet.
The Alchemist est un titre rapide, pas génial mais qui tire bien son épingle du jeu.
Après cette récente écoute, je pensais que cette chanson était totalement ratée car pas assez puissante mais je suis revenu sur ma position, les riffs sont assez efficaces.

Cette première moitié d'album est plutôt réussie, pêchue.
Avec Isle Of Avalon et Starblind, je n'accroche pas vraiment, trop mou, trop long.
Le groupe tente de se renouveler, d'explorer de nouveaux horizons mais se noie dans quelque chose de trop éthéré, trop atmosphérique.
Heureusement The Talisman déboule à toute vitesse et cette longue cavalcade emporte tout sur son passage.
Jouée en concert sur la tournée qui soutiendra l'album, cette chanson a vraiment sa place au milieu des classiques de la Vierge de Fer.
On retombe dans l'ennui avec The Man Who Would Be King, trop longue, trop complexe...
When The Wild Wind Blows clôture brillamment le disque. Malgré ses presque 11 minutes, cette chanson de Steve Harris est captivante de bout en bout.
Nicko McBrain sort de superbes plans de batterie.
Un des disques que j'aime le moins de la bande à Steve Harris, à classer à côté de Virtual XI.