AND SO I WATCH YOU FROM AFAR
"And So I Watch You From Afar"
(2009)



Un groupe de post-rock instrumental irlandais de Belfast hautement recommandable ! Cet album est une petite merveille

Une chronique ici : http://www.metalorgie.com/metal/groupes.php?id=2524#And+So+I+Watch+You+From+Afar ( 17/20 note du site - 18.09/20 moyenne des visiteurs sur 11 commentaires ).

J'ai zappé ça en 2009… Heureusement que je me rattrape en 2010 !

FJIERI – Endless – 2009

FJIERI, c'est italien. De la famille quoi… Suffit de dire qu'en invités il y a Tim BOWNESS, Gavin HARRISON et Richard BARBIERI (qui par ailleurs coproduit aussi la galette), et que l'ombre de l'homme à raide tignasse et petites binocles rondes est omniprésente, pour savoir de quelle famille il s'agit. Son plus-que-parfait, clair, et ample. Musique idem, limpide, précise, du Rock Progressif teinté d'Electro, de Smooth Jazz, de World. Qui, en quête de créativité, sait s'extraire de son influence principale. Très atmosphérique, soft la plupart du temps, mais capable de se lancer dans des montées d'une rare intensité, riffs énergiques ou solo de piano et de violoncelle à l'appui ! Un très bel album.

JETHRO TULL – Benefit



Moins fun que le précédent album (Stand Up), moins évolué et plus ébauché que le suivant (Aqualung), Benefit ressemble à un album de transition, un triste oublié entre 2 disques dont l’énorme réputation lui font trop d’ombre. Le fait d’être rentré en collision avec le music business a sans doute joué dans le fait que Benefit soit plus sombre ou en tout cas plus sérieux que l’album précédent.

Avant cela, Ian Anderson et sa bande proposait un melting-pot, genre les morceaux folk, ceux d’influence classique et les chansons bluesy. Avec Benefit, le mélange semble mieux diluer au sein d’une même compo, si bien qu’on ne peut plus dire « celui là est plus folk » ou « ce dernier est plutôt blues ». D’ailleurs le côté blues s’est vachement estompé, le guitariste Martin Barre a pris du galon, le Tull est mûre pour la concurrence hard rock d’alors. Il s’amuse avec des effets studios et de la reverb (« Play in Time », « A Time for Everything ») et met un point d’honneur à sonner très british. Pour couronner le tout, un claviériste (John Evans) est recruté pour enrichir le tout.

Très bon disque en tout cas, moins riche en classique et en titres forts que Stand Up ou que Aqualung mais fort recommandable pour celui appréciant ces derniers.

Note : 3.5/5

RODRIGO Y GABRIELA – Rodrigo y Gabriela



Duo acoustique originaire du Mexique mais installé en Irlande depuis quelques années déjà, Rodrigo Sanchez et Gabriela Quintero pratiquent un style uniquement instrumental très latin, assez flamenco mais avec des influences rock 'n' roll, folk, jazz et metal. Oui metal car notre duo faisait parti d’un groupe de thrash metal mexicain au début des 90’s. Sur cet album éponyme, leur second qui les propulsa très vite tout en haut de l’affiche (certifié disque de platine), ils rendent d’ailleurs hommage à Metallica avec une superbe reprise d’ « Orion » mais aussi à Led Zep avec une magnifique version latinisée de « Stairway to Heaven ».

Du metal ils ont d’ailleurs gardé une certaine énergie, leur succès est aussi du en grande partie à ça qui rend cette musique si facile d’approche, même par ceux peu enclins à apprécier les albums uniquement instrumentaux. Notons aussi un beau sens de la mélodie et du rythme, ou comment mêler virtuosité et accroche mélodique et rythmique sans utiliser la moindre percussion : 2 guitares acoustiques et c’est tout (le corps de la guitare servant de percussion). Deux guitares sinon rien, juste un violoniste en guest sur « Ixtapa » suffisent pour obtenir un album passionnant, rafraîchissant et addictif.


RODRIGO Y GABRIELA – 11 :11



Depuis le succès aussi bien critique que commercial de leur album éponyme, le duo acoustique latin était attendu au tournant. Et le tournant est parfaitement réussi avec ce troisième album de qualité, produit à la maison (comprendre au Mexique) par un producteur metal réputé, Colin Richardson. Est-ce pour ça qu’on a droit à un album plus frondeur ? En effet, dès le premier morceau (« Hanuman » dédié à Carlos Santana) ça joue très fort et très vite, plus que sur le précédent album, le choix de Richardson pour une prod plus claquante et percutante devient alors logique.

Mais 11 :11 c’est aussi 11 hommages (mais pas de reprises, plutôt des compositions originales inspirés par) à 11 artistes très différents : Santana, Hendrix (« Buster Voodoo » est bluffante ou comment adopter le style hendrixien à l’acoustique) ou Pink Floyd (le morceau éponyme, plus soft que le reste) pour les plus connus à Trio Joubran (« Triveni » au charme moyen-oriental avec utilisation de l’oud rend hommage à ce trio palestinien), Shakti (formation world music mixant le jazz avec la musique indienne à laquelle John McLaughlin a participé) ou Jorge Reyes (musicien de new-age avec des influences moyen-orientales, indiennes et pré-hispaniques) pour les plus obscurs. On a droit à une petite présentation des artistes auxquelles le duo fait ses hommages dans le livret avec en plus quelques albums conseillés.

Quelques guests font leur apparition : le duo acoustique Strunz and Farah sur « Master Maqui » (en hommage à Paco de Lucia) et le guitariste de Testament, Alex Skolnick, pour un solo de guitare électrique sur « Atman », dédié à la mémoire de Dimebag Darrell, feu guitariste de Pantera. Quelques nouveautés qui enrichissent la musique du duo sans pour autant la transformer radicalement, les fans de l’album précédent ne seront pas non plus déboussolées. Bref 11 :11 est tout aussi recommandable que l’album éponyme.

Ils sont passés aux Transmusicales, j'ai des potes (surtout un) qui ont adoré. Pour l'instant, j'ai pas accroché. Si le camarade en question s'est procuré le dernier, j'y jetterai sûrement une oreille.

Si t'as pas aimé l'album éponyme, je doute que tu apprécies celui là aussi.

Il nous en a passé des extraits lors d'une soirée (on se retrouve régulièrement pour se faire découvrir des trucs), ce n'était donc pas une écoute approfondie de l'album.

Iron Butterfly - In A Gadda Da Vida

Ce matin j'ai vu l'épisode des Simpson ou Bart fait chanter In A Gadda Da Vida à tout le monde. Du coup j'ai fouillé dans les rares vinyles de mes parents et j'écoute la deuxième face avec moult grésillement et un son du tonnerre (oui, c'est possible). Putain l'ampleur d'un vinyle, on a beau le savoir, ça choque à l'écoute.

Je danse comme un timbré, je suis dans l'antichambre de l'enfer... youhouuuu !

Tu pourras te passer aussi la 1ère face, y a que de bonnes chansons !

Trop tard, j'ai enchainé sur le premier Peter Gabriel (toujours sur la platine vinyle, toujours le pied). Face 2 direct aussi, pour avoir Waiting For The Big One-Down The Dolce Vita-Here Comes The Flood.

Pas grave, après tu enchaines les faces 1 des deux albums !

Pfiou c'est compliqué. Faut les retourner et tout. Je vais voir c'que j'peux faire.

Alors, t'as réussi à les retourner finalement ?




Un peu de Jazz chanté, par l'excellent Michael FRANKS : swing, classe et décontraction ultime.

Michael FRANKS – The Art Of Tea – 1975

Bah ouais quand même. Mais on m'a aidé.

Pour en remettre une couche sur le son du vinyle je suis en train d'écouter [groupe anecdotique] sur les même enceintes que les vinyles, mais en y ayant branché mon hum-hum. Bah y'a même pas de comparaison possible, c'est vraiment le putain de jour et la nuit.

C'était votre émission "ZoSo enfonce des portes ouvertes", tout les jours en exclusivité sur Heaven & Hell.

Tu veux dire que le hum-hum a un meilleur son, bien sûr ?

J'arrive pas à savoir si t'es ironique.

Le hum-hum m'insupporte en ce moment: le son platissime, l'appel au zapping... je suis sur le point de ressortir mes vieux baladeurs mais il marchent plus. Et puis les écoutes au casque, ça me fatigue aussi. Je préfère quand la musique résonne dans la pièce, plutôt que d'être tassée dans mes oreilles.

En fait j'ai écris mon message parce qu'à la lecture du tiens, justement, je ne savais pas quel pouvait être ton point de vue, et qu'il m'a fallu remonter les messages précédents pour me rendre compte que tu étais un mec bien.

Fais attention tout de même, dire du mal des mp3 et du casque, écouter des vinyles.... tu pourrais finir comme moi.

Ceci dit, pour être honnête, je n'ai aucune idée de ce que donne le hum-hum, mais chez moi, avec une hi-fi de qualité correcte, entre les différentes sources, mp3 compris, à volume moyen (c'est à dire celui de tout les jours quand on vit en appart), on distingue des différences (fréquences, profondeurs), mais il n'y a pas de véritable problème de qualité du son. Quand il y en a un, ça vient plus souvent des prises jack que des mp3 eux même, en plus. Par contre, quand on tourne le potard, entre le vinyle et un mp3, on entend carrément plus les mêmes choses.

Oui quand je parle de qualité, c'est profondeur/fréquence, parce que sinon c'est sur qu'un hum-hum a un son assez propre finalement sans autre gros défaut que d'être aussi profond qu'une flaque de pisse.

Et sinon, mais là je rentre dans la pure spéculation parce que techniquement j'en sais rien, j'ai toujours eu l'impression d'un son plus compressé et lissé sur le hum-hum que sur d'autres MP3 (type Creative, celui que j'avais avant), pour une qualité de MP3 égale. Mais c'est peut-être l'a priori qui joue.

J'ai dis que je ne savais pas parce que mes souvenirs ne sont pas fiables, mais il me semble avoir entendu dire que le hum-hum n'était pas le meilleur lecteur de mp3 qui soit, et qu'il tendait à empirer les défauts du forma.