NIGHTWISH TOULOUSE.
Je ne connaissais pas plus que ça et c’est un tord. Je n’ai pour excuse que d’avoir encore trop de musiques à découvrir et seulement 24h dans chaque journée.
Ils sont magnifiques.
J'ai vu ce concert de loin, tout en haut, même si cela est frustrant de ne pas voir les musiciens de près c'est très certainement ce qui m’a permis de ressentir une foule comme rarement je l’avais fait.
Je n’avais aucun a priori ne connaissant pas le NIGHTWISH pré-Anette. Aucune comparaison possible et c’est tant mieux.
Ça a tout simplement été un grand moment.
Imaginez un tout petit bout de bonne femme vêtue d’une jupette noire, d’un collant rouge et de bottes noires.
Une Peter Pan féminine.
Cette fille dégage une énergie, une espièglerie, une force et une vivacité incroyable.
Un lutin doublé d’une rockeuse qui mène son public par le bout du nez. Qui court d’un bout à l’autre de la scène, sautille, headbang, danse, apostrophe le public, sans perdre une seconde la maîtrise de sa voix.
Tarja assurait plus dans les aigus, dans le souffle, dans la prestance?… Foutaise !
Anette est subtile, charmante, séduisante, dynamique, enjouée, drôle, talentueuse, magnifique.
J'aurais bien aimé connaitre le NIGHTWISH "Tarjien". Là je ne peux pas me rendre compte.
En tout cas ça doit être sacrement difficile de subir cette pression pour une artiste.
Toujours est-il que Anette a une personnalité, un charisme, c'est indéniable.
Ses acolytes semblent tout à fait à l'aise avec elle. Après, savoir si le groupe y survivra juste le temps de laisser passer la curiosité des comparaisons je n'en sais rien mais ça serait dommage. Ils me plaisent bien comme ça.
Je les trouve "modernes".
Anette a du cran.
Il y a une complicité évidente entre le groupe et elle. Une complémentarité, une fraîcheur dans les échanges, les jeux de scène, un bonheur à être ensemble, totalement palpables.
Et le public ne s’y trompe pas.
J’ai vu des foules ferventes, de cette ferveur un peu dérangeante proche de l’hystérie, excitées, soumises béatement.
Là, le public était émotionnellement présent, admiratif et fusionnel.
Ce véritable océan humain vibrait avec le groupe en de longues vagues de bras levés parsemées d’une multitude d’étincelles d’appareils photos et de briquets levés comme autant de feu follets répondant au feu d’artifice de la fée mutine sur scène.
Il y avait quelque chose d’exceptionnel, d’intemporel et de magique dans cette communion qui donnait des frissons partout.
Mais n’allez surtout pas croire que ce concert était guimauve !
Il était d’une énergie folle, théâtrale, mêlant le hard, le rock, le folk, le symphonique en un tourbillon étourdissant de punch. Des effets pyrotechniques diffusés à propos, de grandes flammes, des feux de Bengale, des projections de neige carbonique, et une apothéose de papillons jaunes s’envolant des cintres pour le final.
La playlist ? Euh… Je n’en sais fichtrement rien et à vrai dire ce n’est pas important.
C’était avant tout un très bon concert et une bien belle soirée.
Je suis totalement acquise, conquise, charmée.
