C'est juste le plus grand vin de l'univers (je sais que tu sais).
Ca ne se vend même pas comme bouteille.
Je pense que FREDOUILLE faisait style "j'ai des gouts de luxe" pour rigoler.

Récemment j'étais invité à une dégustation chez Lafayette Gourmet. Je suis allé avec un pote qui commence à s'y mettre. L'ambiance était très "bobo" (comme souvent) mais j'en avais rien à foutre.
Le but de la séance c'était de parler du vin comme d'une émotion, comme d'un moment, comme d'une personne. Pas de commentaires techniques. C'était assez étrange.
En gros on m'a servi un vin de gascogne et la bonne réponse c'était "vin chaleureux à boire sous un arbre avec des potes".
La petite gonzesse oenologue qui me faisait défiler les verres arrêtait pas de me reprendre. Elle commencait toutes ses phrases par "non".

Je pense que la vérité est entre les deux.

Bref toussa pour dire, qu'il n'y a pas de vérité face au Vin. Toutes les interprétations et approches sont possibles.

Après c'est aussi question de bien "mettre en valeur" la bouteille, d'optimiser son potentiel. Et j'ai remarqué qu'un bon décantage, une bonne perspective avec le plat idoine, le bon timing, la conservation servent TOUJOURS le vin.

Bah tu sais, à part le Chateau Petrus et le Chateau d'Yquem, je ne connais pas grand chose...
Je crois que j'ai vu un Romanée Conti à plusieurs milleirs d'euros dans un resto...

Wikipédia (ça vaut ce que ça vaut) :
Seulement 6 000 bouteilles de Romanée-Conti sont produites par an. Particularité : elles ne sont commercialisées que par caisse complète de 12 bouteilles contenant une unique bouteille de Romanée-Conti pour onze autres bouteilles de grands crus de côte de Beaune et de côte de Nuits.
La caisse se vend actuellement aux alentours de 3 000 € en primeur, ce qui fait du Romanée-Conti le vin le plus cher du monde. Dans un grand magasin de Kobe au Japon, une bouteille de Romanee Conti, année 2000, se vend 787 500 Yens, soit 5000 Euros. En mars 2005, six magnums de Romanée Conti 1985 avaient été adjugés 134 315 € lors d'une vente à New-York, en faisant le vin le plus cher du monde. Ce record a été battu en 2006 par un Mouton-Rothschild 1945.

Autant je ne connais rien en technique et je ne demande qu'à apprendre, autant ça me gonflerait assez vite qu'une personne m'apprenne quelle émotion je DOIS éprouver en dégustant un vin.

chez Fauchon.... peut-être.

Le domaine de romanée vend des caisses de 12 bouteilles et à l'intérieur il y a juste une bouteille de Romanée conti.
a quel prix la caisse? J'en sais fichtre rien. Mais c'est inabordable.

La Romanée Conti je pourrais en écrire des pages.

Le mec qui tient le domaine (DRC), l'austère Hubert de Vilaine, a refusé de "commercialiser" son vin outre mesure pour conserver le mythe. Il a décliné toutes les propositions "louches", l'actionnariat est familial, le savoir-faire est ultra rigoureux et le terroir est simplement le plus beau terroir de la Bourgogne.

En gros, il bosse avec une liste de clients déjà constitués. Il refuse toutes les chaînes, tous les accords commerciaux et tous les spéculateurs (pas mal de petits malins dans les années 80-90 achetaient plusieurs caisses, conservaient pendant 10 ans et revendaient ensuite à l'unité aux enchères).

Pour avoir une bouteille de la DRC, faut acheter une caisse de 12 (liste d'attente) et dedans t'as 11 bouteilles constitués d'Echezeaux, Grand Echézeaux, Richebourd, Romanée Saint vivant et La Tâche. En général, t'as juste une bouteille du DRC (pfs deux si t'as de la chance).


Voilà à quoi ressemble le flacon :


Hubert de Vilaine signe de sa main chaque bouteille.

Pour l'anecdote, cet été, Patrick BRUEL s'est pointé au DRC pour déguster qqes millésimes. Il a cru que sa célébrité lui ouvrirait les portes du domaine, résultat des courses : il s'est fait reconduire comme tout le monde. Il a alors pretexté de payer (cher) pour goûter et ça n'a pas marché non plus. Il est reparti furax. C'est sûr que dans le bordelais dès que tu sors le chéquier c'est beaucoup plus simple.

Merci pour ces informations Canard.

C'est pas demain la veille que je vais en boire.

Mouahaha, excellent ! Si t'as d'autres anecdotes "croustillantes", balance.

Mouais...je suis pas près de me prendre une cuite avec ça..dommage y'a rien de tel que les cuites au vins rouge.

Lyon 2 arrondissement

donc 69002

Sinon je retiens ce concept qui me va tres bien :

- vin compliqué / plat simple : comme je l'ai deja dit mon pere a une cave de garde bien sympa qu'il s'est fait sur une 30aine d'année. Donc j'ai souvent des vins, compliqués, surprenant, voir meme deroutant. Des vins qui faut apprendre à dompter tt en respectant au maximum leur fragile equilibre.
C'est pour ca que bien souvent je les prefere en apero, mon palet et plus neutre et je suis plus ouvert .

- plat compliqué (qui peut rimer avec plat lourd parfois ) / vin simple.
Comme je passe mon tps au bouchon et bien souvent j'arrive dans des etats un poil emeché je prefere boire un vin pour accompagné que pour degusté (ca serait donner à boire à des cochons).
Par contre des que je me fais de la cuisine plus "sophistiqué" voir exotique ou epicée. J'ai rien contre un petit blanc chilien qui reveille les sens tt en revelant les gouts.

voila voila...

edit : je vais essayer le coup des etiquettes, car ca me fruste franchement de ne plus me souvenir de certains vin que je vois

Ca dépend des vins. Parce que ça peut devenir vite du gâchis. un bon vin se savoure.

Mais l'un n'empêche pas l'autre. C'est ça qui y ets bien avec le vin : on peut le savourer tout en se prenant une cuite, le bonheur quoi.

à condition d'eviter la grappe fleurie et le pif en boutanche plastique sinon tu peux dire adieu à ton oesophage ...

Sans tomber dans le cliché de "la murge au pinard" c'est vrai qu'accompagner un bon repas d'un vin agréable et se lever de table bien éméché c'est assez sympathique, souvent plus que d'enchaîner les tournées dans un bar.

Après le vin seul, bof bof.

Generalement je n'aime pas boire du rouge seul. Par contre un blanc frais d'Alsace, genre Riesling ou Gewurtz, ou un rose bien frais genre vin des sables de ma region, en apero

Ah non pas seul. Que repas, comme tu le dis. Là c'est vraiment le must. Le problème c'est que les jeunes d'aujourd'hui ont beaucoup de mal avec le vin rouge, à cause des clichés et tout, ça m'enerve.

Ben ecoute j'ai besoin de 3 jrs pour me remettre d'une cuite avec n'importe quel alcool (meme la biere, je me sens vraiment pas terrible le lendemain) sauf le vin.

Je ne vais pas courir un jogging mais bon ca m'attaque bcp moins (dans les faits je ne suis pas sur mais niveau sensation c'est deja ca).

bon canard? c'est ou les bons coins pour acheter du vin à coté de chez moi alors?

hein ! hé !

Les bons coins-coins même.


Je sors.

peuff encore un qui fait le pont



et apres ca vient nous faire des lecon de moral

Rhhhaaa la putain de mauvaise langue.

Hier soir j'ai retourné ma collection de RVF et de "Cuisine et vins de France" pour retrouver le dossier. Rien que pour ta gueule. Et je me suis rappellé que c'était pas un dossier mais une espèce de petit livret inséré dans un RVF début 2007.

Bref, je suis en recherche.
T'auras ta réponse bientot.
Je t'oublierais pas.

Pour que ce post ne soit pas complètement inutile, j'en profite que le vin "seul" : EVIDEMMENT. Surtout quand c'est une grande bouteille. Elle se suffit à elle même. Un bout de pain pour caler l'estomac et basta. A titre perso, je suis de plus en plus favorable au verre de vin (blanc ou rouge) en apéritif plutot que les "classiques" (vodka, porto, sky...) qui alourdissent le palet.

Le must en apéro selon moi, ça reste malgré tout la bière.

Dans les pires souvenirs de cuite, pour terminer, ça reste une soirée "Heineken-cendres de clopes" (la cuite du pauvre). J'ai jamais autant vomi avec ce mélange. Avec un mal de crâne pas possible. Ca laisse un gout presque d'essence dans la bouche.