Sinon, en ce moment, j'ecoute Thunder in the East de Loudness. Apres un certain nombre d'ecoutes, je dois me rendre a l'evidence : cet album tue. Mention spéciale à Heavy Chains, mais faut avouer que cet album est d'une constance dans la qualite assez impressionnante. Et puis, quel chanteur et quel gratteux...

Bon, ben, il me reste plus qu'une chose a faire : me procurer Disillusion.

il ne sort que le 31 août le Circus Maximus. Vraiment très bon, moins alambiqué que le précédent (même avis que l'ancêttre) ce qui devrait moins rebuter les anti progueux!

C'est con, je suis un pur progueux !

Et la première écoute ne m'a pas emballé.

Il est moin bon Disillusion, beaucoup plus brouillon et bourrin, les riffs sont moins fort, il y'a par contre quelques bon refrains. Mais le côté très carré de Thunder in the east rend ce dernier bien meilleur. Je te conseille plutôt Hurricane Eyes qui est un excellent compromis entre les deux, très inspiré.

A ce qu'il parait, mais je ne connais pas la disco du groupe en fait.

@Wotan : toi qui aime les trucs black melo/viking, les premiers albums de Vintersorg devraient te plaire. Le meilleur est pour moi Cosmic Genesis, un album de heavy metal tres melodique avec quelques touches black. Les albums precedents, plus black et folk (Tjill Fjalls et Odenmarkens Sons) sont egalement bons.
Apres Cosmic Genesis, par contre, ca devient un espece de machin prog "avant-gardiste" pretentieux et imbitable (Visions form the Spiral Generator, the Focusing Blur)

Je viens de me faire l'intégrale de Muse, mes cds prenaient la poussière et je n'avais pas encore eu l'occasion de comparer le dernier avec les précédents. Donc au final, je les classerai dans cet ordre :
1. Origin Of Symmetry
2. Black Holes And Revelations
3. Absolution
4. Showbiz

Voilà, une bonne chose de faite, je vais pouvoir ranger tout ça et les oublier à nouveau pendant quelques mois.
(je plaisante bien sur, j'adore ce groupe)

J'ai le même classement que toi, sauf que je mets "Black Holes ..." en première position.

STRAPPING YOUNG LAD - City

Vous avez dit violent ? Brutal ?
Je dirais plus... Voyons, quel terme employer …

Sauvage ?
Désespéré ?
Insoutenablement douloureux ?
Peut-être tout à la fois...

Toujours est-il qu’il y a « quelque chose » dans cette musique. Je ne suis pourtant pas particulièrement adepte de ce style de débordement émotionnel mais là j’avoue que ça m’a littéralement collée au mur.

En fait il ne faut surtout pas essayer de comprendre. Ça se prend dans la figure point barre. Comme une sorte d’exutoire à toutes les colères sourdes qui peuvent nous empoisonner l’existence.
C’est mille fois plus efficace que de se fracasser le crâne contre les murs ; quoique si ça ne provoque pas d’ecchymoses ça laisse de sacrées traces au niveau des tympans et du mental…

C’est malsain au possible, angoissant, lugubre, torturé.
Mais attention, ça l’est de façon magistrale. Tout est parfaitement construit dans cet album. Il y a une montée en puissance dans la violence et le malaise.

Franchement je n’aime pas, ce n’est pas du tout mon style de prédilection, mais j’ai rarement été confrontée, car il s’agit véritablement d’un combat, à une telle débauche de rage aussi bien rendue, avec un tel à propos dans l’intervention de chaque instrument. C’est brillant, tonitruant, emphatique, sinistre, poignant, d’une noirceur exubérante et funeste.
« Oh My Fucking God » est à partir en hurlant de frayeur. Brrrr… J’en ai encore froid dans le dos.

A ce point là ce n’est même plus lourd, c’est monumental, monstrueux, démesuré, effroyable. Une sorte de gorgone vomissante et nauséabonde, furieuse, tentaculaire, dangereuse et mortelle.


(Allons voilà encore que j’essaye d’intellectualiser alors que je devrais me laisser engloutir dans cette lave en fusion… mais il faut bien n’est-ce pas, pour ne pas sombrer dans la folie en écoutant ce monument.)




Bon à présent Arnaud ça suffit ! Tu veux me faire avoir des cauchemars ou quoi ?!!!

C'est en tout point ce à quoi je m'attendais de ta part. Merci de t'être penchée dessus

... Hum, maynine semble même être tombée dedans là !

A ton tour, l'Ancêtre

(Enfin je te revois !)

Non non n'ai crainte TaoM, je garde mes bon vieux repères prog, ils me servent de combinaison ignifugée.

Clair, il faut maynine, ça protège bien contre le Vrutal !

Heu, STRAPPING j'ai un mal fou Arnaud... J'ai testé celui avec "la plume" et c'est un peu too much pour moi. Seul le dernier a trouvé grâce à mes yeux !

Y avait pas mal d'ironie dans mon post, l'Ancêtre

C'est vraiment un concentré d'émotions négatives que tu te prends dans la face, on est loin des structures alambiquées de tes groupes fétiches, même si la zik de Strapping reste quand même vachement travaillée pour le propos qu'elle soutient. Juste ce qu'il faut pour ne pas alourdir le côté spontané de l'affaire

'Fin, tout ça pour dire que t'aimeras pas, en effet

Je m'en doutais un peu...

Cela dit j'ai retrouvé mes commentaires du dernier album de SYL, j'avais réellement bien aimé, faut croire !

"Devinien, certes. Mais son mur du son habituel semble un peu moins massif... Sinon, ben dépotage en règle : du brutal, pas banal. Arrangements adroits, trouvailles en tout genre, alliage de technicité et d'efficacité. A l'image du morceau d'intro tiens, Décimator, qui décime à raison. Puis on hérite de quelques moments de pur régal, genre le p'tit passage Jazz dans Antiproduct, digne de figurer comme générique d'une série Américaine des années 70, avec solo de sax et de flûte sur rythmique velue et saturée. Ou alors Far Beyond Metal, une authentique tuerie Speed, melting-pot d'un tas d'influences, sidérante... déjà de par sa présence ici, puis de par son caractère sacrément furibard et son solo de gratte, épique à souhait... Bref, alors que Devin à l'air de sombrer dans une morosité sans fond, il confectionne un SYL qui me réconcilie avec son art, et me brosse par la même occaz' les neurones dans le sens des synapses."

Joli

J'aime beaucoup cet album, moi. Mais avec le recul, il faut reconnaître qu'il est tout de même beaucoup moins efficace que City, il n'y a plus la même intensité. Il est aussi assez déroutant, avec toute cette diversité qui surprend et demande pas mal d'écoutes. Ca tue du coup l'intensité et l'efficacité du truc. Il vaut le coup, en tout cas, je trouve.

En revanche, le son n'est pas tip-top, je m'en suis rendu compte en le réécoutant juste après City, qui est sorti quand même presque 10 ans avant...

Ben, t'sais quoi, je vais me le réécouter

Honnêtement je ne l'ai pas ré-écouté depuis... Pas sûr que je sois resté avec le même avis.

Puisqu'on en parle... :

STEVE VAI – Real Illusions : Reflections – 2005

GROS-SE BAFFE ! Ok, on peut trouver ça… chiant, démonstratif (et encore…) et tout ce qu'on veut, mais ça claque, et fort ! Il y a de foutues ambiances apocalyptiques, d'autres d'une douceur irréelle, des titres en forme de pitreries, et d'autres encore, qui brassent créativité et technicité à la pelle, et sont d'une richesse mélodique ahurissante. Je ne pense pas que je pourrais écouter ça tous les jours, mais qu'est ce que c'est bon !

KING DIAMOND - House of god



Un très bon album du King qui me semble bizarement un peu sous-estimé. Un disque pourtant bien meilleur que son dernier album en date, car dôté d'une véritable ambiance horrifique, un jeu de guitare plus dépouillé qu'a l'accoutumée et donc sans surcharge inutile pour masquer la faiblesse des compositions et une prod plus brut qui convient parfaitement à ce heavy plus rèche. Une réussite.