en voilà un gens bien. pour être précis, tu dois avoir moins de 35 ans au premier janvier de l'année du concours. la limite d'âge passe à 37 ans sous certaines conditions (avoir servi sous les drapeaux, et la durée passée au contingent est également prise en compte -tous bénefs- )

Pour ce qui est du message de canard, elle décrit bien la police, mais la police des années '80. Mon père, immigré, réfugié politique et apatride a dû la côtoyer à quelques reprises, de ce qu'il me raconte, c'était pas la joie. Les p'tits jeunôts qui se plaignent à l'heure actuelle des maltraitances policières, ca me fait un peu sourire. Manifs lycéennes: "On s'est pris du gaz lacrymogène". Pauvres petits, gaffe au cancer que ca peut développer surtout

Depuis plusieurs années, il y a eu une grande mutation. En 1986 le code de déontologie a fait son apparition, en 1995 il y a eu une réforme importante qui a permis de bloquer la promotion des vers qui pourrissaient la pomme de l'intérieur. A l'heure actuelle, les mentalités ont véritablement changé. Les valeurs républicaines sont ancrées, la probité est de mise. Des brebis galeuses il y en a, comme partout. Contrairement à ce que croient certains, leurs collègues, intègres, sont les premiers à les dénoncer. Les pourris, ils sont plus que jamais traqués (IGS, IGPN,...). Tant mieux, le nettoyage s'imposait.
Certains médias pondent des articles alarmistes sur l'augmentation des violences policières, mais oublient que si les statistiques augmentent, c'est simplement parce que les policiers sont plus surveillés. Moins en moins de conneries passent inapperçes. Cela ne veut pour autant aucunement dire qu'il y en a de plus en plus de commises.

Quant à savoir quelle est la pression que ressentent les hommes du terrain, j'ai eu vent d'une ancienne connaissance convoquée par l'IGS. On lui demande s'il a verbalisé le conducteur d'un scooter à cause de ses origines étrangères. Le policier questionné répond simplement "A ma connaissance, le code de la route, le port du casque s'appliquent aussi aux personnes d'origine nord-africaine". Ca illustre assez bien certaines accusations de racisme policier. "Ils m'ont arrêté parce que je suis beur". Non petit, c'est parce que tu avais une barette de shit sur toi.

Bref, tout ca pour dire que l'image qu'on avait de la police des années '80 ne tient plus trop la route, bien que de nos jours encore les médias s'en donnent coeur joie de casser du flic et que ce n'est pas la population qui refuse l'invitation d'en faire de même.

Dur, dur métier d'être un "mal aimé de la République".

Entre les policier dont le seul but est de verbaliser le plus de voiture possible à grand coups de papier bleus pour stationnement non payé et des radars pompes à frics (on reparlera de sécurité routière quand les autoroutes seront gratuites).

et les policiers dont le but est d'enfermer le plus d'arabes et de noir possibles j'ai du mal à y trouver mon compte.

Les policier controlent au faciès et c'est un fait qu'ils ne nient pas! Après au peut difficilement leur donner tort, il est vrai qu'il y a souvent de forte chance de trouver du shit ou je ne sais quoi chez quelqu'un qui a un look racaille, mais en même temps il y a plein de jeune qui n'ont pas ce look et qui fument aussi (les hardos ne doivent pas être en reste)..

J'ai un "ami" qui est policier. Son but c'est de faire des flagrant délit, surtout quand il s'agit d'arabes et de noir. Plus il en arrête et plus il est content. Si il a le choix entre courir après un blanc ou un arabe sur qu'il courera après l'arabe! et je ne pense pas qu'il soit le seul à penser ainsi dans la police. Autre exemple : j'ai un oncle qui est flic à la retraite, il est hyper rasciste, son fils (mon cousin donc) s'est engagé dans l'armée notamment dans le but de "faire la guerre aux arabes"..

Et quand on porte plainte c'ets le même problème, les policiers vont tout faire pour pousuivre une personne qui a fait des outrages à l'ordre public, mais quand il s'agit d'autre affaire, comme des violences conjugale, là ils vont moins se presser!

Enfin bref je sais trés bien qu'il y a aussi du bon dans la police mais il y a un gros problème quelque part. C'est bien dommage tout ça..

faux problème. c'est comme si on accusait les chomeurs de ne pas avoir de travail. crois tu que ce soient les agents du corps de maitrise et d'application (ACMA) qui pondent des notes de service imposant un quota de TA/PV à distribuer par mois? non, certainement pas. le problème vient d'ailleurs, alors inutile de faire porter le chapeau aux ACMA

Sauf que le quota de PV est loin d'être si important qu'on le croit!
Mon pote policier a un quota de 10 PV....par mois et pour tous le commissariat!! ce qui n'est rien du tout!! Et pourtant il y 2 flikette dans sa brigade qui ne pensent qu'à foutre le plus de PV possible!!
Peut-être que le quota est sans doute plus élévé chez la police municipale, mais en tout cas il y'en qui aime ça je te l'assure!

Le sarkomètre rendrait-il fou ? Nicolas Sarkozy a pris l'habitude de mesurer l'efficacité de ses troupes à travers les statistiques mensuelles de la délinquance et de convoquer, chaque mois, responsables policiers et préfets des départements classés en tête et en bas de son tableau d'honneur. Cette «culture du résultat» assortie d'un projet de primes au mérite a produit son premier gros dérapage. Le directeur de la Sécurité publique (DDSP) de l'Hérault, Joël Guenot, vient de concocter une note de service détonante.

Constatant une hausse de la délinquance générale de 7,4 % en septembre et la même tendance pour «les vingt premiers jours» d'octobre, il «exige un investissement beaucoup plus conséquent» des policiers de l'Hérault. Et, pour enfoncer le clou, il impose à chaque service un nombre précis de gardes à vue (GAV) quotidiennes.

La Brigade anticriminalité (BAC) «doit réaliser l'objectif minimum de six GAV journalières». Pour l'équipe de roulement, le quota minimum se situe «à quatre gardes à vue par vingt-quatre heures», dont «deux minimum la nuit». La brigade canine peut se contenter de «deux GAV journalières». La police de proximité se voit attribuer sept gardes à vue réparties par secteur géographique de Montpellier. Quant aux délinquants routiers, les services spécialisés doivent en coffrer au minimum un par jour.

Cette note, qui a fuité mercredi dans le Canard enchaîné, fait jaser dans les commissariats. «C'est une dérive de la culture du résultat prônée par notre ministre», commente Jean-René Doco, secrétaire national du Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire). Localement, le délégué départemental du syndicat estime qu'on ne «peut quantifier la baisse de la délinquance avec un nombre de gardes à vue». «La garde à vue est une composante dans la lutte contre la délinquance pas la finalité», indique James Etourneau.

Les magistrats partagent totalement ce point de vue, notamment ceux du parquet chargés de contrôler la garde à vue et de décider de son issue. «Cette note, c'est une violation préméditée et annoncée du code de procédure pénale. Personne ne peut exiger un nombre de gardes à vue, y compris la nuit !», s'emporte Dominique Barella, président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire). «C'est le résultat évident de la pression exercée par le ministre de l'Intérieur sur les DDSP et les préfets avec son tableau de déshonneur. Il continue de communiquer sur le nombre de gardes à vue. Arrêter pour relâcher : toute cette agitation n'a aucune utilité en termes de combat contre la délinquance.» De fait, dans les publications mensuelles de la place Beauvau, apparaissent désormais en miroir les chiffres de la délinquance et le nombre de gardes à vue. Et ces dernières s'envolent (exemple + 19,2 % en avril 2003 à Paris).

Xavier Vageau, magistrat au parquet de Nantes, regrette : «Notre politique pénale est dictée par des objectifs chiffrés. Conséquence : les affaires les plus simples sont privilégiées au détriment du travail de fond. La vraie délinquance organisée, structurée,n'a rien à craindre de ce genre d'objectifs.» Implicitement, la note du zélé DDSP reconnaît les «difficultés» du travail d'enquête. Dans les affaires de «vols avec violence, cambriolages, domaine de la voiture», il estime que le taux d'élucidation doit «tendre vers 10 %». Ce qui peut sembler modeste pour le béotien. Or, analyse Dominique Barella, «ce que demande le citoyen, c'est qu'on arrête des gens qui ont commis des délits, qu'on les juge et qu'on fasse en sorte qu'ils exécutent leurs condamnations. Mais pas qu'on arrête le premier venu pour faire du chiffre».

Jean-Louis Pelletier, avocat, est partagé entre le rire et l'effroi : «C'est grotesque et effrayant. Pour remplir leurs objectifs, les policiers vont être obligés de ramasser n'importe qui, quitte à le relâcher ensuite à la demande du parquet. Malheur à qui passera dans le périmètre.» Julie Ledard-Mouty, du Syndicat de la magistrature (SM), souligne que la garde à vue n'est pas une mesure anodine : «Attention, on agit sur la liberté individuelle des gens. C'est de la prison policière.»

Cette polémique intervient à trois semaines des élections professionnelles dans les rangs de la police. Après une «lune de miel» prolongée avec Nicolas Sarkozy, les syndicats de gardiens de la paix et d'officiers donnent désormais des signes d'impatience. «Il faut des objectifs mais plus encore des moyens matériels pour faire baisser la délinquance, affirme Jean-René Doco. Nous ne sommes pas des chasseurs de primes.»