J'ai découvert ce groupe fin 2005. A l'occasion de la sortie de leur dernier album, je tenais à faire un p'tit post récapitulatif, et vous présenter les albums que je connais dans l'ordre chronologique où je les ai écoutés.
WHITE WILLOW – Storm Season – 2004
Rock Progressif, moderniste, aux sonorités anciennes. Hum… Bien branchés sur la flûte, le mellotron et le violoncelle ces Norvégiens... Dans le groupe il y a une espèce de Kate BUSH ou BJORK, avec des intonations Jazzy, je ne sais pas trop... Ils sont très habiles à construire des morceaux qui tournent autour d'un thème, le déployant et l'enjolivant à l'infini. On se retrouve là dans des ambiances assez légères, mais en même temps c'est une musique intense et sombre, parsemée de passages étranges et fiévreux. Quelques belles parties (dont un solo) FLOYDiennes aussi. Et un titre limpide, qui ne ressemble à rien de spécial si ce n'est qu'il est très beau. Éminemment adroit tout cela, pas de déploiement de technique mais une musique harmonieuse, multiforme, et étonnante.
PS : Avis aux amateurs de voix féminines, cette chanteuse rivalise avec toutes les vocalistes que l'on rencontre aujourd'hui dans les groupes de Metal, à l'aise...
Note : 18/20.
WHITE WILLOW – Sacrament – 2000
Rock Progressif, fondamentalement atypique. Très bel album, à la frontière de l’irréel, d’une limpidité totale. Guitare nylon, xylophone, flûte traversière… Harmonies souvent très proches de la musique Classique, ou, à contrario, teintées d'Avant-garde. Pureté et douceur, même les passages les plus énervés paraissent légers. Puis la chanteuse est divine, elle plante sur place ses con(d')soeurs, subjugante et mystérieuse... Rhââââ...
Note : 17/20.
WHITE WILLOW – Signal To Noise – 2006
Nouvel OVNI des Norvégiens… et je succombe derechef au charme de la chanteuse, Trude EIDTANG, la muse du groupe. Les ambiances fantasques sont toujours au rendez-vous, entre une pop décalée et avant-gardiste, et un Rock Progressif funèbre et entêtant. Opposition aussi entre moments de rêveries (
la flûte vaporeuse de Signal To Noise en est un) et instants tourmentés (
les guitares CRIMSONiennes de Ghosts, torturées et spectrales, en sont un autre). Une musique belle et atmosphérique, résultat d'un travail exceptionnel de sensibilité, qui donne l'impression que chaque note n'est là que pour exhalter la pureté de l'ensemble. A écouter avec le recueillement qui s'impose, bien entendu...
Note : 18/20.
Voilà, maintenant c'est vous qui voyez...
