
STEVE HACKETT – Wild Orchids – 2006
STEVE HACKETT – Wild Orchids – 2006
Allez, quelques impressions titre à titre, il le mérite bien...
01 - A Dark Night In Toytown : Rock Baroque, accompagné par ce que je serais tenter d'appeler un orchestre de Chambre. Une chanson vive et fraîche, à l'air agréable.
02 - Water Of The Wild : Sitar, mélopées hindouistes, percussions, the 60's are back... Cool, très cool!
03 - Set Your Compass : Jolie pièce acoustique, une instrumentation et des harmonies de voix entre SIMON & GARFUNKEL et CROSBY, STILL, NASH & YOUNG, pas loin du sublime...
04 - Down Street : Radicalement rare! Au début l'on entend même de l'accordéon, puis ça part en une sorte de disco-funk à la BOWIE, un solo d'harmonica saturé par dessus-ça, et HACKETT qui tisse des solos de grattes d'une ampleur... puis de l'orgue de Barbarie... Etrangissime! Morceau kaléidoscope, mais ça passe tout seul, malgré que ce soit barré de chez barré.
05 - A Girl Call Linda : Moment Jazz et BEATLESien. Piano, flûte, contrebasse, batterie, un peu de guitare évidemment... Tout simple et mélancolique, décontracté, mais d'une élégance indéniable.
06 - To A Close : Sorte de berçeuse, tout en douceur... de magnifiques mélodies et des vocaux admirables, une constante dans cet opus.
07 - Ego & Id : Un morceau assez agressif et bien rentre-dedans, qui ne ressemble à rien de particulier, mais... sacrément excellent! Et qui voit HACKETT se fendre de quelques solos tueurs, profonds, brûlants d'intensité.
08 - Man In A long Black Coat : Han! Reprise de Bob DYLAN, folk song superbe, un son d'une pureté renversante, un chant très proche du Maître, et là aussi quelques belles interventions de guitare électrique.
09 - Wolfwork : Zarbe... Intro symphonique, puis le truc éléphantesque, un violoncelle qui riffe grave... un titre intriguant, à la P. GABRIEL.
10 - Why : Et un petit Dixiland chanté, très court, 47 secondes au compteur.
11 - She Moves In Memory : Morceau Classique, avec quelques tonalités de Comédies Musicales à l'Américaine, à la fois évaporé et reposant, un moment de pure félicité.
12 - The Fundamentals Of Brainwashing : Hum... Quelles envolées! De vieilles senteurs FLOYDIennes ici, et encore une fois : une voix et des choeurs exceptionnels.
13 - Howl : Titre assez lent, avec une section rythmique martelante, un piano obsédant, une guitare miaulante tout autant que rageuse... ambiance étrange et envoutante.
A dire vrai, ayant très peu suivi et même apprécié le bonhomme dans ses aventures solistes, je n'attendais pas grand chose d'un album de Steve HACKETT. Mais celui-ci me surprend et je l'aime beaucoup : atypique, il ratisse à tous les rateliers, mais sans jamais plagier ni être ridicule, toujours avec une justesse de ton et une classe hors du commun, comme en état de grâce... Un album un peu magique, d'une plénitude presque irréelle.
Avec :
Nick MAGNUS - Keyboards
Richard STEWART - Cello
Colin CLAGUE - Trumpet
Dick DRIVER - Double Bass
Chris REDGATE - Oboe, Cor Anglais
Gary O'TOOLE - Drums, Harmony Vocals
John HACKETT - Flute
Roger KING - Guitar (Rhythm), Keyboards
Steve HACKETT - Guitar, Electric Sitar, Optigan, Psaltery, Vocals, Harmonica
Note : 18/20.