A.C.T – Imaginary Friends – 2001

Rock Progressif. Très compact, vif, alambiqué, hyper mélodique et barré aux entournures. Excellent album, foncièrement original et d'un dynamisme foudroyant !
Note : 18/20.

STRANGEFISH – Fortune Telling – 2006

Nettement plus typé MARILLIONesque que le premier, et sincèrement moins personnel pour le coup... A part quelques éléments pas évident à intégrer, des passages un peu tortueux et dissonants mêlés à des choses plus popy, limite fleur-bleue... En fait je n'arrive pas à cerner ce groupe. Je sens un potentiel énorme qui ne débouche pas sur grand chose... si ce n'est des trucs gentillets, gâchis selon moi...
Note : 14/20.

J'aime bien le décalage complet entre le texte et la note

Une spécialité ancestrale... Justifiée toutefois, comme d'habitude.

Il est vrai qu'à la lecture du texte, on aurait pu s'attendre à un 11 ou un 10, l'indulgence ancestrale est de mise !

A.C.T – Last Epic – 2003

Très bel album, entre celui-ci et Imaginary Friends, mon cœur balance, difficile de les départager… Toujours aussi vif et alambiqué, d'une mélodicité encore rehaussée par quelques cordes et acousticitées... et d'un déjantement distingué et délirant ! I love it.
Note : 18/20.

A.C.T – Today's Report – 1999

Décidemment, ce groupe a la classe ! Pour un premier album c'est franchement d'une qualité irréprochable. Le style s'affirme dès le second album mais l'on retrouve déjà les ingrédients qui feront d'Imaginary Friends et de Last Epic deux incontournables du Prog moderne : brio, imagination et mélodie. J'attends avec une hâte monumentale celui qui doit arriver pour 2006, et je le prédis mirifique... sans aucun souci !
Note : 17/20.

CRYPTIC VISION – In A World – 2006

Putain de déception ! Hé oui, je vulgarise du coup... Moins de pêche, moins de mélodies jolies, moins d'alambiquages, moins de tout… Je ne comprends pas, certains groupes au lieu d'évoluer en faisant ressortir leur poins forts banalisent leur musique d'une façon que c'en est presque misérable. Enfin, c'est pas nul, loin de là, mais c'est quand même foncièrement moins intéressant que le précédent. Tiens, idem à STRANGEFISH, décidemment... à moins qu'avec le temps... mais ça métonnerait.
Note : 14/20.

OZRIC TENTACLES – The Floor's Too Far Away – 2006

OZRIC… Envoûtant anachronisme. Le groupe intersidéral par excellence. Les Princes déjantés du Space Rock. Synthétiseurs cosmiques et technos, guitares enflammées et psychédéliques... propulsés par un groove mortel. Mélodies étheriques, percus et bruissements en tout genre (rafales de vent, sirènes de bateau, piafs multiples et colorés...), ambiances ésotériques… Voyage au sein d'une nébuleuse féerique et infinie, d'une énergie bouillonnante ! Trippant, brillant, et pétillant, comme d'habitude. Le plancher est trop loin...
Note : 18/20.

A.C.T – Silence – 2006

Etonnant cet album… Si compréhensible... qu'il m'a semblé assez insignifiant lors de la première écoute. Ce qui est en fin de compte complètement faux. D'une tonalité plus sombre que les précédents, il est en outre moins farfelu, moins clinquant, et peulé d'harmonies empreintes d'une mélancolie permanente. Pop comme c'est pas possible. Et même carrément BEATLES au niveau des arrangements et de certaines mélodies. Heureusement, quelques envolées instrumentales plutôt Prog sont là pour nous remémorer l'inspiration première de ces instrumentistes fantasques, compositeurs de grand talent. Tiens, tel le superbe solo inhabituel de gratte fluide et cristalline (au son KNOPFLERien, si si...) d'Out Of Ideas... Opus très très agréable, accoutumance garantie !
Note : 17/20.

KAYAK – The Last Encore – 1976

Le truc sympatique par excellence. Pop Rock un peu Prog, du genre qui repose, sans endormir. Beaucoup de claviers, ce qui donne un air souvent SUPETRAMPien à la chose, quelques harmonies à la IQ, une fraîcheur naïve et une propreté à la ALAN PARSONS. Un coktail à consommer sans modération et sans ordonnance. Certains titres, genre Back To The Front et Love Of A Victim, sont assez tubes, sûrement connus par ceux qui vécurent à cette époque ou qui s'y intéressent. De quoi passer un cool moment.
Note : 16/20.

Je suis bien de ton avis. Le groupe change un peu donnant à sa musique une teneur un peu plus sombre mais on retrouve ces thèmes ou ces mélodies guillerettes et parfois un peu cartoonesques.

Tu cites dans les influences Beatles, j'aurais bien dit aussi Queen pour certaines harmonies vocales (ce n'est pas du Metal Majesty pour autant).

Le disque est en tout cas très riche, notamment la longue pièce progressive Consequences (à partir de la 12ième piste). Mais c'est accessible comme Out Of Ideas (miam la basse) ou This Wonderful World.

Achat obligatoire le 9 octobre... et merci à Inside Out.

Tiens, quelqu'un parle de Metal Majesty ici ?

Oui Metal Majesty c'est de la bonne came !

FROST – Milliontown – 2006

FROST est une idée du claviériste / chanteur Jem GODFREY, gaillard dont je n'ai jamais entendu parler... Le line-up dont le bougre s'est entouré n'est pas piqué des hannetons en revanche ! : John MITCHELL (ARENA, KINO), guitare et chant, John JOWIT (IQ), basse, et Andy EDWARDS (IQ), batterie. Débauche de claviers forcément, mais aucun instrument n'est en reste. 6 morceaux. Dont 2 plutôt quelconques... Cela fait 1/3 en nombre mais en durée ils ne représentent que 16% de l'album... Ouf ! Les autres, les plus longs, sont les meilleurs : ils offrent une musique intense, empreinte d'un certain lyrisme, et qui harponne les tympans. Un Rock Progressif assez mortellissime, turbulent, énergétiquement plus proche du Metal que du Rock. Mais que d'admirables arpèges ! Et ça fulgure de partout, en sublimes solos de guitares et de synthés. A noter, la pochette, avec son faux-air à la Octane de SPOCK'S BEARD. Qui se ressemblent...
Note : 17/20.

Petite piqure de rappel d'un très bel album...

SYLVAN – Posthumous Silence – 2006

L'on frôle de près le chef-d'oeuvre... Hélas, un p'tit peu trop long selon moi, mais quel CD ne l'est pas plus ou moins ces temps-ci... L'intro, Eternity Ends, en impose sévèrement : son sublime, impression d'immensité cosmique, choeurs séraphiques... Et le titre suivant amplifie ce sentiment : piano aérien et pluvieux, harmonies SATIEnnes, belles à en pleurer... Le chant est hyper chargé d'émotions, propre et mélancolique (mélange subtile des Steve, WILSON et HOGARTH, et du chanteur d'IQ, sans les facettes connotées horripilantes de celui-ci...). Rock Progressif d'une profondeur rare, ample et intense, qui conjugue moments intimistes et bizarreries rythmiques, fureur maîtrisée et élans de folie passagère, tout en restant extrêmement mélodique. L'emploi d'instruments acoustiques, tel que le violoncelle, apporte parfois une pigmentation soyeuse, et des bruitages divers, en quantité idéale, donnent un impact très visuel à la musique. Je pense souvent à Brave en l'écoutant... Un très bon opus, lent, beau et triste, poignant...
Note : 17/20.

Quand je l'ai découvert j'en avais dit...

Puissante et légère. Boulversante...
Une musique élégante qui évolue entre rêve, passion, émotion et douceur.
C'est un autre monde juste entrevu. Une musique raffinée et précieuse. Elégante et subtile.

Un début mystérieux, sombre, puis un éclair qui déchire un ciel où flottent des voix angéliques.
Un piano chemine de nuage en nuage et la voix commence son ascension magnifique, comme en équilibre sur un arc en ciel.

C'est paisible, reposant, un havre de paix enfin trouvé.
Il y a de la magie dans ces notes, elles frisent l'iréel.

Un rythme destructuré tout à fait prog qui inscite à fermer les yeux et à se laisser porter.
La basse est magistrale! Elle vous prend au ventre, vous bouscule, vous pousse plus haut, encore plus haut.
Imaginez une ballade dans le ciel.
Rien ne vous alourdi, tout est vaporeux, fluide, limpide.

Et cette voix...

Un homme avec toute sa sincérité, sa faiblesse, qui évolu en plein ciel. Qui fait tomber ces chaines une à une au fur et à mesure que la musique devient puissante, enveloppante, grandiose, osons le mot.
Cette voix qui offre toute une palette de couleurs. Tendre, fine, convaincue, passionnée, coléreuse, douce, veloutée.
Une "voix oiseau" qui plane, virevolte, se pose, effleure l'infini, plonge en un piqué vertigineux, repart, tourbillonne, sans jamais se poser ni paraître fatiguée.

C'est si facile, si agréable de se laisser glisser sur les cordes de cette musique.

C'est beau... Beau d'un bout à l'autre.

Et je n'ai pas changé d'avis.

JETHRO TULL – Songs From The Wood – 1977

Beaucoup de Folk, un peu de Rock, un soupçon de Prog : mêlange idéal. Guitare acoustique omniprésente, flûte mythique autant que magique, des compositions aux relents médiévaux, superbements arrangées. Un très bel album, qui me semble un peu moins ambitieux que les opus phares du début de la décennie, mais dont les Chansons des Bois sont d'une fraîcheur irrésistible et agréables au possible.
Note : 17/20.

JIM GILMOUR – Great Escape – 2006

Ce môssieur officie dans SAGA, où il tient les claviers avec un savoir-faire certain. Navigation en eaux progfondes donc... ELP, UK, etc., que de bonnes influences! Hélas la mayonnaise ne prend pas sytématiquement en ce qui me concerne, et l'on glisse du brillant à l'insignifiant. Un bon p'tit disque toutefois, mais sans l'envergure que j'aurais souhaité.
Note : 13/20.

A.C.T : Last epic.



L'ecoute de Silence m'avait bluffé, celui-ci confirme l'enorme potentiel de ce groupe si peu connu..( eh, y'a pas un truc qui cloche ?) Des melodies im-pa-rables, d'une creativité sans limite, ce groupe emprunte, modele et façonne une musique d'argile, solide et fragile a la fois, un album aux paysages aussi variés que les chemins qu'ils empruntent, un très très bon groupe. 'Faut absolument que ce quintet signe chez un plus gros label afin d'exploser aux yeux du monde. Bravo !

Ils viennent de signer chez Inside Out qui sortira Silence et rééditera les précédents albums. C'est déjà pas mal.