au moins au niveau du son

c'est vrai que j'ai une version des 4 saisons de vivaldi par le monsieur, j'adore le son des instruments 'd'époque', ça vrille les tympans, ça me rappelle presque les guitares leads dans ce style merveilleux qu'est le BM.
et oui, ce post est à prendre au premier degré.

Je vois pas en quoi ça répond à la question...
"Traumatiser" ça veut dire marquer profondément, mais ça peut être dû à la qualité et l'innovation, ou au contraire à la répugnance.

Putain, ça vaut le live au Marquee, c'est donc supérieur aux autres enregistrements studio de la formation (avant le break de 83 je veux dire). Je l'ai acheté "pour la collec" et par curiosité (trouver ça, pas cher, en France, ça m'a bien troué le cul tout de même), mais c'est vraiment plaisant de découvrir le premier enregistrement d'un groupe chouchou déjà à ce niveau.

Pardon, j'avais mal compris.
Le deuxième album est plus impressionnant, je trouve, par rapport à l'époque. Sinon pour le premier, je peux comprendre qu'il ait marqué bon nombre de gens, perso ce groupe ne m'a jamais ébloui.
Donc traumatiser dans le sens "mais putain, qu'est-ce que c'est que cette merde ?! / J'adore"

Ok, je vois maintenant.

Sinon :



(Bad Religion : The Empire Strikes First)

Mon préféré jusqu'ici. Et j'ai déjà écouté Generator.

King Crimson - Larks' Tongues in Aspic



Larks’ Tongues ou le début de l’âge d’or de Crimson, de son meilleur line-up, celui qui va produire rien de moins que 3 albums absolument fabuleux. Le démiurge Robert Fripp est, seulement 4 ans après les débuts de son groupe, le seul rescapé de la formation originelle. Il va recomposer autour de lui un King Crimson tout beau tout neuf avec rien de moins que John Wetton au chant et à la basse, David Cross au violon et au mellotron et Bill Bruford à la batterie. On a surtout une section rythmique de malade, car outre Bruford et Wetton, il y a aussi l’étrange et le fantasque percussionniste Jamie Muir qui participe à l’aventure. Dommage que ce dernier soit parti après l’enregistrement de ce disque car il apporte beaucoup, utilisant pas mal d’objets incongrus comme des tôles et une ribambelle de cloches et clochettes. Ça renforce le côté world music des instrumentaux « Lark’s Tongues Part I » et « The Talking Drum ».

Le disque est finement construit je trouve. Des instrumentaux expérimentaux entoure trois chansons plus classiques, très romantiques dans l’approche et rappelant le Crimson de In the Court. « Book of Saturday » et « Exiles » n’auraient d’ailleurs pas fait tâche sur cet album. Sur « Easy Money », la guitare électrique de Fripp est plus prégnante, la patte plus rock. Il y a ptêtre quelques ptites longueurs sur « Exiles » ou « Easy Money » mais ces trois morceaux plus traditionnels sont de haut niveau et parfaitement délectable.

Mais le plus impressionnant c’est bel et bien les deux parties de « Larks’ Tongues in Aspic » qui ouvrent et ferment le disque. La première est une lente montée en puissance qui démarre presque dans le silence avec des percussions qui enflent progressivement, accompagné du violon de Cross qui amène une tension supplémentaire pour exploser enfin sur la guitare de Fripp et alors là c’est carrément du metal avant l’heure. Etonnement lourd et violent pour quelque chose enregistré en 1973 et pas rock mais carrément METAL quand Fripp fait vrombir sa guitare. Autant être bourrin ce n’est pas si difficile que ça, mais là le jeu de Fripp est carrément tordu et pervers, extrêmement technique et labyrinthique (ça donnerait des sueurs froides à certains guignols qui se branlent la nouille avec des Satriani ou des Malmsteen). Les 13 minutes de « Larks’ Tongues Part I » sont donc de véritables montagnes russes, avec une tension qui enfle à chaque fois pour éclater à grands renforts de décibels et s’estompe de nouveau. « Talking Drum » est une montée en puissance qui commence dans un quasi silence avec des percussions qui enflent petit à petit et un duel entre le violon de David Cross et la guitare de Fripp, tout cela explose sur un « Larks’ Tongues Part II » qui clôture le disque en beauté et puissance (ce final est carrément mechament metal pour un disque datant de 1973).

Note : 4.5/5
[/img]

Belle chronique d'un superbe album !





Pur hasard, mais pour rester un peu dans le genre :

Trey GUNN – The Joy Of Molybdenum – 2000

J'aime. Ça sent bon le GORDIAN KNOT, le CRIMSON dernière mouture. Musique très rythmique, percussive. Ambiances étranges, dépaysantes, sonorités recherchées.

Beatles - Abbey Road

Celui qui me marque le plus pour l'instant, avec Rubber Soul peut-être. Tout les arrangements respirent le génie, les mélodies sont évidentes, le son renversant. Le genre d'album sur lequel on ne trouve rien à redire. Ce qui me marque depuis que j'écoute les Beatles sérieusement (même si ce m'est qu'un début pour l'instant) c'est qu'on aurait tendance à penser que leur succès énorme est forcément surestimé. Alors que non, c'est même presque l'inverse.

Hé ouais, y en a qui critiquent les beatles en ayant Love Me Do en tête (ou les premières chansons du double rouge). Non, non c'est plus que ça, le rôle de George Martin (producteur) n'est d'ailleurs pas anodin.

Quelqu'un aurait-il d'ailleurs un bon bouquin ou documentaire à conseiller pour se faire une petite culture Beatles ? Doit y'en avoir des tonnes mais peut-être que certains sortent du lot.

Pareil que Zoso. Je "cherche". Je voudrais un truc orienté sur la zique, les enregistrements et les séances studio surtout.

Le meilleur que j'ai lu à ce jour, dans ce que tu cherches, c'est celui-ci : http://www.amazon.fr/LArt-Beatles-Abbey ... 063&sr=1-1

Indisponible...malheureusement.

Autrement pour la culture :

http://www.amazon.fr/R%C3%A9volution-Be ... 138&sr=1-1

http://www.amazon.fr/Beatles-Anthology/ ... 168&sr=1-1

http://www.amazon.fr/Lint%C3%A9grale-Be ... 186&sr=1-1

Sont très bien (je les ai lus y a quelques années déjà, le dernier donne pas mal d'anecdotes sur comment sont construit les chansons, plus axées paroles que technique musicale, l'anthology est chère, je ne la conseille pas en premier lieu, et le Revolution, j'en garde un souvenir plaisant)

L'Art des Beatles sur Priceminister, y en aura pas pour tout le monde : http://www.priceminister.com/offer/buy/ ... Livre.html


Moins cher, mais je ne connais pas ce site : http://paris.kijiji.fr/c-Jeux-Culture-L ... Z161419326

En règle générale, ce livre est épuisé, et plutôt rare.

edit : http://www.lavoisier.fr/notice/frBWOOSKKAOKW233.html

(en neuf ? Bizarre...'fin débrouillez-vous sans moi, google est votre ami)

J'ai commandé celui sur Priceminister. L'autre avait l'air en moins bon état. Tant pis pour le prix.

En farfouillant j'ai trouvé ça : http://livre.fnac.com/a2742497/Geoff-Em ... &Nu=5&Fr=0

Je ne sais pas ce que ça vaut mais le titre est alléchant.

Weezer - Red Album

Je découvre. Power pop, compos ciselées, mélodies qui tuent, je suis déjà fan.

Du coup, j'ai enchaîné avec :



Weezer - Pinkerton

Celui-là est nettement plus brut et agressif, plus sombre, moins évident. A creuser.

Avec lesquels faut que je continue (le blue et le green ont l'air assez réputés)?

Le Green est très très homogène et très réussi. Il est très court (30 minutes) mais du fait de son homogénéité ça suffit amplement.
Le dernier Raditute, est varié et très réussi. Peut-être leur meilleur avec le Green.
Make believe est moins bon de bout en bout (par contre y a du fuckin' tube... "What a pity" notamment)
Le Blue et Pinkerton sont les plus bruyants et sont pas forcément de bout en bout (mais bon, "Why bother ?", "Jonas", "Buddy Holly", "In the garage"...)
Le Maladroit porte bien son nom. Un peu linéaire mais j'avoue l'avoir très peu écouté.
Je mettrais le Red entre Maladroit et Make believe.

Visiblement, je suis tombé sur les moins bons, quoi... Vu que j'ai adoré, ça promet pour le reste.

Disons que je préfère la manière dont le groupe évolue à ce qu'il était au départ. Tu peux préférer le contraire, mais la "pure pop" arrive plus tard (à partir du Green album en fait).

J'ai réécouté plusieurs fois Pinkerton aujourd'hui. J'aime de plus en plus. Visiblement, il s'agit de l'album le plus sombre et personnel du groupe, le préféré des puristes alors qu'il est renié par le groupe. Y a une chanson qui m'a particulièrement scotché, c'est "Tired of Sex". Un espèce d'OVNI, violent, sombre, tortueux, vicieux et malsain mais néanmoins mélodique, interprété par un Rivers Cuomo possédé passant du murmure au cri en une seconde. Un peu comme si Tool avait décidé de composer une chanson pop de 3 minutes. Le reste de l'album est plus "normal" et pop, avec mélodies et refrains qui tuent, mais gardant ce côté sombre et désespéré. Y a 2-3 trucs qui me plaisent moins (El Scorcho, Getchoo ou la ballade finale), mais bon, c'est pas très grave.

J'écoute le Green Album en ce moment. Je me régale. Sans déconner, c'est tellement le genre de musique que j'adore que je me demande comment ça se fait que j'ai pas écouté ce groupe plus tôt.