Si on causait musique plutôt que de "s'envoyer des pv" ? Moi la maréchaussée me suffit pour ce genre de chose.

C'est d'autant plus bête qu'il n'y a pas vraiment eu d'agressivité de la part de ZiGGy ou REM (le coté abrupt de ce dernier, tout le monde devrait être habitué...). Toujours est-il que s'il part (j'espère pas) la réaction sera exagérée et c'est bien dommage.

J'ai vérifié, c'est bien de ce film là dont je parlais.
Superficiel ? Je sais pas trop. C'est pas un bouquin. Mais ça couvre tout le punk, du proto (Stooges...) aux trucs actuels en passant par le hardcore. J'ai trouvé ça très complet, ça montre bien comment les différents mouvements s'enclenchent, comme ça passe des USA au UK, comme le hardcore arrive... Bref c'est "narratif" et je trouve que c'est justement le point fort de ce film. Un mec qui connaît rien au punk à toutes les clés. A titre perso j'ai pas appris énormément de choses, mais quand même... J'ai adoré Henri Rollins par exemple... "Il suffit qu'un mec se lève et dise fuck, et paf, "Voice of a generation".
Après je connais pas le réalisateur, je sais pas si c'est l'ami des stars. En attendant, tous les "acteurs" de "Please kill me" y sont. Et ils me semblent que ces gens sont importants non ?
En tout cas (et en attendant de lire tes griefs), je conseille le film à tous les gens que le punk intéresse.

C'est évidemment sur Youtube, première partie ici : http://www.youtube.com/watch?v=0XI85jPbcps

Excellent pour découvrir oui, si on a la flemme de lire.
Mais justement, il aborde le sujet comme un bouquin peut le faire. Mais bon, un scénario de docu comme ça c'est quoi, 60, 80 pages grand max ? Tres limité si la mise en scène et le montage n'apportent rien. Et c'est ce que je lui reproche. Des interviews purement factuelles qui ne creusent rien, et un ensemble sans réel développement à donner. Comme tu le dis, tous les mecs de Please Kill Me y sont : c'est la version reader's diggest.

edit : Quant à Don Letts, je n'ai rien de particulier contre lui, c'est juste un de ces mecs qui ont gravité dans le milieu sans jamais rien faire de particulier, ni acteurs ni parasites. Depuis quelques temps il réapparait partout avec une sorte d'aura de spécialiste façons "j'y étais".

Tu reproches à un documentaire de ne pas être un film.
Ce qui me semble logique. "The end of a century" est sorti en salle mais c'est un docu, pas un film (enfin, de mon point de vue... d'ailleurs je ne vois aucune différence formelle avec "Punk attitude").
J'attends pas d'un docu qu'il fasse des travellings de tarés dans un montage nouvelle vague. J'en vois même pas l'intérêt.
Mais je peux me tromper. Et je veux bien un exemple de docu-film réussi selon toi. Histoire de voir de quoi tu veux parler précisément.

Tu te méprend sur mes propos. Un docu EST un film. Un montage d'archive sans aucune prise de vue EST un film, il y a scénario et mise en scène. Ici la production de sens excédant la parole est proche de néant, voilà tout.
Rien que le beaucoup moins prétentieux petit reportage tv sur Iggy que j'ai cité, malgré une voix off narrative (LE truc qui me déchire les tripes par principe), est passionnant. Juste parce qu'il y a une interview bien menée et que c'est bien articulé avec les archives pour que chaque chose illustre, reflète et réponde à une autre. Un docu peut cacher sa pauvreté derrière son propos, mais ça n'empêche pas que le potentiel de chaque image à faire sens est le même que dans n'importe quelle œuvre de montage, fiction ou non.

C'est cadeau :
http://www.dailymotion.com/relevance/se ... rouge_news

Merci Chocobox, je cherchais justement à retrouver ce putain de film (que j'ai eu la chance de voir en salle). De Chris Marker je recommande chaudement la Sixième face du Pentagone. Je n'ai pas encore pu voir le reste (à part le classique que tout le monde à vu).

Heu... oui bon quand même. Je suis le premier à encourager à parler documentaire, et en particulier si on commence à citer certains noms. Mais là, c'est pas complètement hors sujet ? Un peu comme rétorquer Bergman à quelqu'un qui trouve le montage de Bay trop rapide dans une discussion sur les blockbusters.

Tiens sinon pour les documentaires musicaux, la bible du "dire moins pour suggérer plus" en matiere de rock, doit être je pense le Year of the Horse de Jarmush. Bien sûr on peut rétorquer que le plus gros du film est fait de captations de concerts, mais la manière dont elles sont liées aux interviews, leur mise en scene elle même plus que minimaliste, la qualité de l'image, tout cela contribue a nourrir un discourt qui échapperait aux mots sur l'essence du rock (jusqu'à ce simplissime et caricaturale mais particulièrement fort enchainement entre deux Like a Hurricane joués à 30 ans d'interval).
Un autre exemple qui me vient en tête sont également les scènes de captation dans l'inégale The Soul of a Man de Wim Wender : en faisant reprendre à des musiciens actuels les standards du blues qu'il aborde, le réalisateur capte les différenceq en même temps que la manière dont ces musiciens les abordent, passant essentiellement par le jeu des regards. C'est l'un des rares à réussir à dire plus en film les visages qu'il n'en montrerait dans une captation pure en montrant les mains (ce qui serait, à priori, la moindre des choses).
Tout ceci étant dit, ces deux films prétendent plus que celui de Letts, j'en resterai donc à mon exemple de docu tv sur Iggy, affichant bien moins de moyens et de prétentions et réussissant tout de même beaucoup.

Pour revenir à la discussion sur le remix de Raw Power, ce bout d'interview lui est postérieur de deux ans, et me semble bien décrire les intentions d'Iggy dans sa manière d'aborder l'album. Il parle de 1973, mais ça montre bien l'état d'esprit qu'il voulait lui redonner en reprenant le mixage.

P.S. Et à quand le même remix pour I Got A Right et Gimme Some Skin ? Snif...


edit : En me baladant sur wiki, je suis tombé sur ça :

In 1997, Iggy Pop assisted in the remix and remaster of the 1973 album Raw Power by his former band The Stooges, creating an album that, to this day, is arguably the loudest rock CD ever recorded. It has an average of -4 dBFS in places, which is rare even by today's standards, though getting more and more common.

http://en.wikipedia.org/wiki/Loudness_war

If there’s a jump-the-shark moment as far as CD mastering goes then it’s probably Oasis. In 1987 Appetite for Destruction averaged about -15dB RMS volume, and was considered loud. By 1994 the average loudness in RMS power for a rock record was -12dB. (What’s the Story) Morning Glory in 1995 hit a phenomenal -8dB on many tracks. The 1997 remaster of Raw Power reaches an extraordinary -4dB, making it supposedly the loudest rock record ever. In 2005 the average RMS volume is -9dB. Audiophiles and people who work in audio engineering largely agree that this is too loud, but in the face of massive commercial impetus their say is often ignored. Arguably (What’s the Story) Morning Glory became so successful in the UK precisely because it was so loud; its excessive volume and lack of dynamics meant it worked incredibly well in noisy environments like cars and crowded pubs, meaning it very easily became an ubiquitous and noticeable record in cultural terms.

http://web.archive.org/web/200606122213 ... orever.htm

Mouahahahaha.

Monsieur Roux - Un été caniculaire (2009)

2nd Album de Monsieur Roux qui fait suite à "Ha si j'étais grand et beau"

1ere impression : plus d'instrumentations là où dans le premier album le chant régnait en maître. Dans l'ensemble c'est réussi mais le coté intimiste et simple à donc un peu disparu.
Au niveau des paroles, du très bon aussi bien du coté critique cynique de la société que coté humour ... les deux se retrouvant de toute manière plus ou moins mélangés
Seul absent de l'album : le cul, qui était un peu le fil conducteur du premier album.

Pour l'instant j'ai du mal avec les 4 derniers morceaux, sinon c'est du tout bon, mention spéciale à "c'etait mieux avant", "un eté caniculaire" et "fais moi peur" (et "Marie Chantal" )

IQ – Frequency – 2009

Du IQ. Du IQ de qualité. J'aime Frequency, belles mélodies, remarquable rythme, du pur IQ, un NICHOLLS au top, comme dans l'ensemble de l'album d'ailleurs. J'adore The Province pour ses magnifiques arpèges acoustiques (un régal !), pour de beaux solos, et pour certains passages plus énervés du morceau qu'on croirait directement sortis de Nursery Crime. Life Support et Stronger Than Friction sont de bons morceaux, avec des parties instrumentales captivantes. Ryker Skies aussi, mais ce titre réussi l'exploit de cumuler deux Best Of de l'album : celui du meilleur moment d'orgue (à 3 mn 39) et celui des bruitages de synthés qui m'énervent le plus car complètement inutiles (voire nuisibles, de 5 mn 25 à 7 mn 15, quand même...!). Closer est correct, rien à en dire de spécial. Quant à One Fatal Mistake, j'aurais préféré qu'elle ne figure pas sur l'album, je la trouve inodore, pas désagréable non, mais sans vraiment aucun attrait particulier. Pour résumé : du bon, du très bon, peu de moyen et pas de franchement mauvais, good quoi !

Je n'ai écouté ce cru que par brides, et chaque avis supplémentaire que je lis me donne envie de me pencher dessus. Il va falloir m'y mettre...

Peter Gabriel - I / Car
Chaque album du grand Gab' est un moment spécial. Celui là, c'est le premier acheté (à l'aveugle) et j'ai mi pas mal de temps à l'apprivoiser. Mais une fois que c'est fait, c'est un déluge d'émotion, d'emphase et de sobriété (oui, oui), d'arrangements superbes (qui me font penser à ceux de Jones, et il n'y a pas plus beau compliment) et de candeur. Le coté melting pot donne une dimension supplémentaire au voyage. Un très beau moment de musique, tout simplement.

Tout à fait d'accord, superbe album, et GABRIEL encore au somment de son art de chanteur. La suite de sa disco ? Mouaif, du bon et du j'aime pas.

C'est au moins bon jusqu'à So, après ça se dégrade...

A force d'en entendre parler, faut bien écouter un jour.
Et je crois que je vais me mettre au punk.

J'me suis aussi intéressé au punk en écoutant cet album, cet EP, cette chanson. Pour l'instant j'ai rien trouvé d'égal à ça. Peut-être le coté 'c'est ça qui m'a fait découvrir'.

En tout cas y'a au moins deux bons guides ici à ma connaissance, en les personnes de ZiGGy et Heavy "DT CDLM" REM (avec le blog de ce dernier qui stagne autant que le suscité DT).

Gngngngngngngnnn
gnngn
gngnngnnnnn

Si je chroniquais un album génial par jour je serais pas crédible. Et au moins ça vous fait tout lire, la preuve il a fallu un ou deux ans pour qu'on déterre le Bad Astronaut...
Mais bon, ouais, il faut que je m'y remette plus régulièrement... Tant de choses à faire et si peu de temps.

Au sujet de The decline en tant que porte sur le punk (ou le hardcore mélodique) pourquoi pas, on rentre par où on veut, mais bon, ce EP est un truc assez à part. L'étape suivant c'est d'apprécier NoFX sur album. Et ensuite éventuellement passer à autre chose. Parce que le punk, c'est aussi un état d'esprit à choper. On ne peut pas juger les disques, la prod, les paroles ou les pochettes avec des critères de fan de metal. Enfin, bon, ceux qui ont bien entamé le voayge l'ont bien compris j'imagine. Un bon test reste, à mon sens, l'écoute (béate si vous êtes dans le truc) de My brain hurts des Screeching Weasel (cf le blog, c'est chroniqué et j'en ai déjà parlé 84567 fois).

J'essaie de ne pas être un fan de metal. A part ça, évidemment, je tenterai un écoute de divers trucs à côté, pour voir si ça me plait vraiment.

En ce moment, j'écoute le nouveau Placebo, qui semble être vraiment nouveau et moins poussiéreux que Meds. Ce qui est vraiment nouveau, c'est le son. Il y a du vrai son, chose qui ne leur ait jamais arrivé avec un son de batterie toujours faiblard, le groupe à ce niveau, se rapproche de groupes comme Muse. Quelques superbes titres aussi, "Come Undone" "Battle For The Sun" "never Ending Why" "Happy Your Gone".