Comme d'hab, n'importe quoi. Corbjin faisait ce genre de photos depuis longtemps, son client le plus connu étant U2.




Concernant "Centurion", très moyen. Le principe de la traque est sympa, le début de celle-ci plutôt pas mal. Mais ça s'essouffle. Et visiblement les romains ne suivent pas leur plan (nord, puis ouest, puis sud). Ou alors j'ai pas compris.

sauf que u2 et le metallica post disappear, je m'en bats les reins.

je me doute bien que le bonhomme sur une carrière a collaboré avec une centaine de gugusses en faisant toujours le même style de photos.

S'il est responsable de l'image de Metallica, je vous cite : sur Load, pourquoi une photo avec Trujillo ?

Ça change quoi ? C'est sur Load que le groupe a fait appel à lui. Ensuite, je n'ai plus acheté d'albums de Metallica donc je ne sais pas s'il a systématiquement fait les clichés du groupe.
Dans tous les cas, ça n'a aucune importance. Corbjin est un excellent photographe, son film "Control" n'est pas intéressant d'un point de vue musical, Metallica est devenu un groupe merdique même s'il a des super photos.

Et the American reste un bon film

Pour Control, Rem, en dehors du fait que tu as regretté le non-traitement musical, t'as aimé le film? De toutes manières, il traine quelque part chez moi, je vais le mettre en haut de la pile de DVD à mater.

Ben ça change que pour moi, dire qu'il est responsable de l'image du groupe sur tel album, ça veut dire que sur les suivants c'est pas lui (ou alors j'ai mal compris), et que donc si c'était pas lui qu'avait pris la photo en question l'intérêt de la comparaison avec U2 m'échappait un peu.

Mais après c'est peut-être toujours lui, j'en sais rien, c'est justement pour ça que je demande. J'ai pas trouvé l'info sur le net et j'sais plus où sont rangés les derniers Metallica dans mon bordel.

J'ai mis ces deux photos pour montrer qu'il n'a rien fait pour Metallica qu'il n'ait fait pour d'autres. Il a un style, Metallica a fait appel à lui pour ça.
Son arrivée à été simultanée avec 1- une attitude encore plus MTV que d'habitude 2- un album de merde. Mais il n'y est pour rien.

Pour répondre à Béhé, non j'ai pas aimé le film. Moi les biopics musicaux qui parlent de musique 2 minutes sur 90, ça me saoule. D'ailleurs, c'est bien simple, ce rapport quantitatif est le même dans tous les films du genre.

A mon avis, dans la tête d'un producteur, l'équation est simple.

Majorité du public : non musicien. Autant se consacrer au mythe, à sa décadence, c'est plus rentable.

Merci de m'avoir rappelé que je dois mater Anvil.

Je suis allé voir The American hier soir, et comme Behe j'ai vraiment bien aimé. On est vraiment plongé dans l'ambiance typique d'un village du sud de l'Italie, sans même s'en rendre compte. Par contre, j'ai été surpris et déçu de l'accueil globalement négatif d'une partie du public. A croire que dès qu'un réalisateur se permet de prendre son temps, de poser un cadre et une histoire réaliste sans un rebondissement toutes les 5 minutes et des effets spéciaux à tire la rigot, les spectateurs baillent et trouvent ça mauvais.

Les studios nous ont éduqué à cela, un grand merci à Bourne et 007. Du coup, la claque est d'autant plus violente que The American nous prend complètement à contrepied dans la démarche.

Et l'actrice qui joue la pute est magnifique. ça ne gâche rien.

si on veut avoir des infos sur les disques, autant regarder les making of d'albums, les vidéos 'spécialisées', etc...
clair que si on fait un 'film', qui plus est qui doit passer par la case 'cinéma' (je parle en général, je connais pas le truc dont vous parlez), aucun intérêt de s'attarder sur la musique, dont 90% des spectateurs potentiels se foutent.
à la rigueur, que l'on parle psychanalyse de comptoir et non musique dans un 'some kind of monster' par exemple, je trouve ça bien plus scandaleux ; mais bon parler de musique pour st anger.. il n'y avait en effet rien à dire.

edit : vu comment vous le présentez, ce 'the american' fait très mon style de film ; j'irai sans doutes le voir. et puis la ba avec clooney qui fait des tractions, j'avais trouvé ça culte.

Remarque totalement à coté de la plaque. C'est prétentieux et en prime t'as pas vu le film (me semblait que c'etait ton cheval de bataille y a encore pas si longtemps que ca).

Control s'intéresse bien plus au Manchester de cette époque et à son influence sur la jeunesse et la musique qu'à Joy Division. C'est absolument pas un film musical ni historique et ca ne s'est jamais voulu être autre chose qu'un point de vue à un moment T. C'est un film assez vide, qui s'attache à un grain particulier afin de mieux faire ressortir le gouffre sentimental d'une jeunesse paumé de cette epoque.
Bizarrement moi ca m'a intéressé, qd on connait le contexte de l'époque et qu'on sait que tt ca va finir en phénomène Happy Mondays, la mort de Curtis sonnant le glas d'une époque, je trouve ca passionnant.

Si j'ai envie de decouvrir la musique de Joy Division j'ai pas besoin d'un film, personne n'a besoin d'un film pour ca.
Du coup dire : " Moi les biopics musicaux qui parlent de musique 2 minutes sur 90, ça me saoule. D'ailleurs" c'est juste débile. C'est foutre tt les films ayant comme fond de toile un mouvement musical sur le même registre alors que forcement l'angle d'attaque n'est jamais le même. Essayez un peu de faire rentrer : Last Days les Doors et Shine a Light dans le même moule pour voir un peu.
Moi ce qui me fait chier c'est d'avoir un film scolaire qui te retrace tout ce que les gens savent deja juste pour faire mousser la nouille de l'imaginaire collectif (exemple 2nde partie du film sur Gainsbourg).
Autant mater un docu si on veut du terre à terre et continuer de laisser le cinéma faire sa propre sauce.

Si pour vous la vie d'un musicien se résume à des notes de pochette, je comprends que vous aimiez voir leurs histoires de cul ou de dope au ciné.

Et PAM ! encore un mur :

Le titre du film ce n'est pas : Joy Division ou l'histoire de blablabla mais "Control" :

Alors si on se réfère à la chanson "She's Lost Control" (parallele o combien facile à faire ) de Joy Division ca donne ca :

"Confusion in her eyes that says it all
She's lost control
And she's clinging to the nearest passer by
She's lost control
And she gave away the secrets of her past
And said I've lost control again
And a voice that told her when and where to act
She said I've lost control again

And she turned around and took me by the hand
And said I've lost control again
And how I'll never know just why or understand
She said I've lost control again
And she screamed out kicking on her side and said
I've lost control again
And seized up on the floor, I thought she'd die
She said I've lost control
She's lost control again
She's lost control
She's lost control again
She's lost control

Well I had to phone her friend to state my case
And say she's lost control again
And she showed up all the errors and mistakes
And said I've lost control again
And she expressed herself in many different ways
Until she lost control again
And walked upon the edge of no escape
And laughed I've lost control
She's lost control again
She's lost control
She's lost control again
She's lost control"

Ah ben merde ca parle de cul et de dope.

Moralité, ca s'appelle passer totalement à coté du sujet.

PS : en parlant du film avec un pote, j'ai appris que le film était adapté d'un livre écrit par la femme de Curtis qui s'appelle "Touching From A Distance".
Du coup suffit de renseigner un peu avant de mater un film sans savoir de quoi il va parler pour ensuite cracher dans la soupe.

Bah tu vois quand tu veux Cleymor, tu postes des trucs intéressants.

d'ailleurs il y a un autre film sympa qui traite de la scène de Manchester sous un autre angle: 24 hour party people (centré sur le producteur et non Joy Division/New order)

Cleymor, quand tu réponds à Rem, évite de me quoter.
J'ai fait une remarque globale sur les films musicaux en général, et je n'ai pas encore vu le film, point barre.

Moi j'ai regardé The King of Kong hier aprem.



Il s'agit d'un documentaire qui s'intéresse à la compétition qu'il y'a depuis bientôt 30 ans sur le fameux jeu d'arcade Donkey Kong, tel un véritable sport de compétition, avec ses associations, ses règles, ses grandes figures, ses rivalités, etc.

Le sujet peut prêter à sourire, pourtant Donkey Kong est une affaire sérieuse chez ces amateurs de jeux d'arcade, et j'ai été scotché du début à la fin, c'est franchement divertissant & instructif (on en apprend plus sur ce titre culte (genre quelques uns de ses mécanismes, dont le fameux "kill screen" de la fin) et ses plus grands joueurs), prenant (on se demande qui des deux protagonistes principaux va finalement décrocher ce fameux record mondial, y'a une véritable intrigue avec des rebondissements) mais aussi touchant (les deux personnages principaux, encore une fois, chacun bien différent...).

Bref, j'ai adoré.



Y'a pas à dire, c'est un sacré personnage ce Billy Mitchell. Il est tellement "too much" qu'on se demande parfois si il ne s'agit pas d'un personnage de fiction.

alors, qu'y a t'il au ciné ces temps-ci ?

la bande-annonce de Machete m'avait fait dire 'tiens, pourquoi pas ?', et je me suis retrouvé dans une salle remplie de djeunz et de fils(et filles) à papa. tout ça pour voir un navet.
la BA m'avait promis des filles en sous-tifs avec des flingues, elles n'apparaissent que 1 min à l'écran dans cette tenue.
la BA m'avait promis steven seagal, il ne sert absolument à rien (mais écrase quand même tous les autres de son charisme légendaire en trois apparitions bouffies derrière un écran d'ordinateur).
la BA m'avait promis de l'humour, ben les rares gags marrants sont dans ladite BA.
la BA m'avait promis de niro, là en effet il en fait des tonnes et auto-dérisionne à mort. mais bon, je suis pas fan du bonhomme, donc bon...
bref, pendant 1h30, on se demande 'mais comment la prochaine giclée de faux sang va-t-elle être amenée ?' et on s'emmerde sec. enfin je m'emmerdais sec, le public éclatait de rire à chaque coup de machette.

heureusement ce soir j'ai vu 'le monde de narnia', là il n'y a pas tromperie sur la marchandise : de la guimauve, des lions en peluche, de la guimauve, des dragons, de la guimauve, des magiciens, et encore plus de guimauve. bref, un bon moment. de la 3D au rabais qui fait payer plus cher, aussi, ça devient une mode.

heureusement, une célèbre actrice a tourné dans un court-métrage de noël, et crève l'écran pendant 20 min. c'est bien sûr 100 fois meilleur que les deux films sus-cités.

je veux m'habiller comme ça pour noël.

D'accord sur Machete, même si j'avoue être rentré dedans dans la première moitié (quand les bastons se font en huis clos, sans trop de personnages, Rodriguez s'en sort bien), avec une histoire pas si conne que ça et des personnages plutot attachants, j'ai complétement laissé tomber sur la fin, digne des plus beaux nanards de ce siècle.

Sur les forums on voit souvent des "mais c'est fait exprèèèèès". Sauf que c'est trop facile.
Filmer le combat de Steven Seagal en champ/contre-champ, sans jamais voir ses pieds ou avec des coupes grossières pour le cascadeur, c'est du foutage de gueule digne d'un débutant.
De niro qui jusque là ne faisait que gentillement surjouer se ridiculise complètement.

En fait, le final (près d'une demi-heure tout de même) est totalement foutraque, ne sert à rien, et éclipse totalement les quelques bonnes idées développées jusqu'ici.
Y a aucune raison de se réjouir avec un film pareil alors que le japon se trouve en pleine vague gore, bien plus délirante et jusqu'au boutiste que ce Machete.

Sinon j'ai vu A bout portant encensé dans toute la presse.
Un peu trop "24/Bourne" like, adapté à la sauce française, mais assez réussi.
Quelques invraisemblances, des scènes qui fonctionnent et surprennent surtout par leur aspect inhabituel dans le cinoche français (ça ose un peu aller au dela des limites, mais toujours dans un carcan qui ne nous surprendrait pas pour un film ricain, tortures, degré de violence en général).

Le rythme est maitrisé, pas un instant de répit sur 1h25 ce qui permet de ne pas trop réfléchir aux défauts.
Un bon divertissement qui n'apporte rien de neuf, mais au casting ultra solide et à la sensibilité assez inédite dans le genre (la french touch en somme).

D'un autre coté c'est un film de Robert Rodriguez...je ne vois pas bien à quoi vous vous attendiez.

Suffit de mater Death Proof et Planet Terror pour comprendre lequel sait faire de la serie B et lequel a eu bcp de chance de devenir le copain de l'autre.

D'ailleurs suffit de voir que ses 2 meilleurs films sont : Une Nuit en Enfer et Desperado. Dans le 1er Tarantino tient tout le debut du film à lui tout seul et en prime c'est le scenariste et Desperado le seul moment marrant du film c'est la vanne de Tarantino au debut.

Desolé les gars mais Rodriguez c'est un mec sans talent....Du coup machete c'est pas dit que je le vois un jour ou alors juste pour voir ma copine Michelle Rodriguez