Oui elle est jolie. Mais ça n'en fait pas une bonne actrice...

Bof, pas du tout d'accord. Pour moi tout le film repose sur Batman/Double face, Le Joker n'est qu'un vecteur de l'histoire, qui ne prend de l'importance que dans le derniers 1/3 du film et quelques scènes choc (toutes les scènes dans le commissariat).

C'est vraiment l'écueil du décès de l'acteur qui joue joker, tout le monde s'est focalisé sur lui, alors que l'histoire raconte surtout le rapport entre batman et harvey dent, soit deux personnes ayant leur propre vision de la justice et qui vont être ébranlé par un individu tiers (le joker donc), qui ne respecte aucune règle (d'où les personnages des mafieux, les méchants "classique"). L'intérêt est de voir comment Batman et Dent vont évoluer et réagir, le Joker lui, reste le même du début à la fin, l'on ne sait rien d'ailleurs de son passé, et dans le fond on s'en fous.

Non on s'en fout pas. Dans touts les versions que donne le Joker sur son "sourire", une doit bien être vraie... et si c'est celle du père c'est intéressant... Batman est devenu ce qu'il est parce qu'il avait un père modèle et qu'il a voulu à la fois le venger mais aussi marcher dans ses traces. Au point que son sentiment de justice (ou d'injustice) lui fasse perdre de vue la notion de bien / mal.
Le Joker lui aussi a perdu cette notion mais avec une origine (évidemment) en opposition. Dans les deux cas les deux personnages sont schizo (double identité et perte des repères moraux). Le duo Batman / Joker c'est deux faux opposés : deux personnes identiques qui ont simplement choisi des moyens différents d'évacuer leur trauma, la limite entre les deux étant ténue.

Les origines du Joker sont racontées dans "Killing Joke / Souriez !" de Moore / Bolland, et là aussi c'est très intéressant.

Ce qui nous renvoie au débat récent dans je ne sais plus quel topic, le mal est-il inné ou acquis ?

Une des versions de ses origines plus précisément, il y en a plein et Moore n'a, me semble-t-il, jamais dit -pourtant il en serait capable - que c'était la seule (d'ailleurs, le joker dit il me semble, qu'il aime bien se réveiller tous les matins avec un nouveau passé, un truc dans le genre.)

Tutafé. C'est la version de Moore, pas LA version définitive. Cela dit, c'est très bon.

Oui c'est vrai j'avais un peu zappé le fait qu'il donnait plusieurs versions de son passé. Mais justement c'est pour ça qu'au final je m'en foutais un peu de son passé, pour moi c'est juste un taré et puis voilà, même si c'est vrai qu'il est le pendant de Batman. Mais bon hein, c'est un avis tout à fait personnel.




Danc ce topic là en fait, a propos de Mesrine.

D'ailleurs j'ai été voir Mesrine hier soir, très très bon, on ne voit pas le temps passé. Cassel est excellent (et je suis pourtant pas fan de cet acteur). Effectivement, il y a un peu trop d'ellipse (je sais pas si vraiment le terme adapté), mais bon ça reste vraiment un très bon film. J'irais voir le prochain la semaine prochaine, j'ai hâte. Bon sinon, rien de plus à ajouter à ce qui a été dit il y a quelque pages.
Hâte de voir aussi qui va interprêter Besse, c'est un sacré personnage dans le milieu Pénitentiaire.

Il y a de nombreux facteurs (surtout dans le monde actuel) qui peuvent amener quelqu'un à devenir "mauvais". Si on prend l'exemple du film Chute libre avec Michael Douglas, on peut voir toute la panoplie de coups durs qui peuvent amener un gars normal, standard, à péter les plombs et en arriver à faire n'importe quoi.

N'importe quelle personne, même la plus douce et gentille du monde, peut, selon les circonstances et surtout l'accumulation de choses dans son vécu (que ce soit sur un lapse de temps plus ou moins court ou long) péter un câble et en arriver à commettre des choses inimaginables.
Et, bien entendu, le vécu, et surtout le passage de l'enfance, est un facteur déterminant. Il y a ceux qui s'en sortent et ceux qui deviennent ce dans quoi ils ont baigné car ils n'arrivent plus à s'en dissocier. L'habitude du "mal" peut amener quelqu'un à en faire son meilleur ennemi.

Il y aura toujours des exceptions et des cas pour dire qu'il y a des gens irrécupérables, que visiblement rien ne les prédestinait à devenir des monstres et qu'ils le sont malgré tout devenus. Mais il y a toujours un facteur déclencheur. Même s'il peut sembler infime, il y a toujours un truc.

Je n'ai lu aucun bouquin là-dessus, c'est juste ma réflexion personnelle.

Nan mais ce qui est interessant ce n'est pas d'avoir une biographie du Joker mais bel et bien de le voir recreer son passé en permanence tt en laissant à chaque fois les gens dans le doute ce qui le rend imprevisible.
Car c'est bien la tt la force du Joker c'est qu'il boulverse completement les regles existantes en permanence en ne restant jamais au meme endroit (tt comme batman boulverse l'organisation des policier).

Moi je le le trouve terrible ce joker dont le seul vice est d'aimer le bordel permanent^^

C'est un Punk le Jocker je vous le dis^^

Ah, c'est pour ça les cheveux verts...

En ce moment je me regarde (en 3, 4 fois) le Da Vinci Code, j'aime bien ce genre de sujet, je sais pas si c'est du bon cinoche mais ça me fait bien "délirer".

Autant le livre est sympa à lire (même si c'est pas du tout de la grande littérature) autant le film est complètement raté. Je ne voyais pas du tout Tom Hanks dans ce rôle et Audrey Tautou... ben non plus. Rien qu'avec des acteurs mieux choisis ça l'aurait déjà certainement plus fait.

Moi je trouve que c'est de la chiasse...aussi bien le livre que le film.

Alléluia...
Je suis d'accord avec cleymor...

T'en fais pas samedi des 22h50 on reprend les bonnes vieilles habitudes^^

Je m'en doutais un peu, vu que tu intellectualises un max le divertissement le contraire m'eut étonné. Cela dit je te fais confiance : je suis une bille en ciné, et en littérature j'vaux à peine un p'tit calot.

Franchement j'intellectualise pas grand chose, je ne veux pas passer pour ce que je ne suis pas sachant que j'en ai meme pas les capacités.

Juste qu'il suffit d'ouvrir le bouquin pour voir que c'est veritable ecrit avec des pieds. C'est d'ailleurs limite illisible.
Ensuite chaque fin de chapitres, qui ne font souvent que quelques pages, t'as le droit à la revelation trop plein de suspense qui change tte la donne. C'est lourd, tres cinema americain et bien entendu ce sont des ficelles bien trop grosses.
Enfin c'est surtout le bouquin qui se veut plein de richesses culturelles alors qu'il s'agit la que de simple vulgarisation et de lecons recitées.
Bref au bout d'un moment on a l'impression d'etre avec un Weber franc macon qui veut absolument placer une idée par ligne histoire de nous en mettre plein les mirettes.

Voila, franchement je n'ai pas compris tt le buzz autour de ce livre qu'est vraiment un truc de beauf.

J'ai vu l'Ennemi Public n°1 hier soir.

Ce second volet de l'histoire de Mesrine est nettement moins alletant que le 1er, beaucoup moins accès sur l'enchainement des péripéties...

Mais ça reste un très bon film. Cette foi-ci c'est le personnage de Mesrine sous son côté médiatique qui est mis en avant, et notamment ces tentative foireuse d'engagement (son combat contre les QHS, et surtout son ridicule repositionnement à l'extrême gauche). Bref, on voit que le personnage cherche à tout prix a flatter son égo, ça en devient bien entendu complètement démesuré. Ce qui est bien retranscrit à travers le personnage de Besse, qui lui incarne le braqueur de banque classique.

Quelque détails qui m'ont fait tiqué : lors de l'évasion de la Santé, je n'ai pas compris pourquoi ils font porter le chapeau sur l'avocate, dans la réalité rien a été prouvé et les témoignages récent de l'avocate en question ne concordent pas avec le film.
- Aucune intrigue policière, l'enquête mené par les policiers n'est jamais raconté, on ne sait rien de leur agissement, ni de la guerre des police qui a pourtant eu lieu.

Voilà. Comme pour le 1er, Mesrine ne sort pas grandit, et la Police non plus d'ailleurs, ces derniers se comportant quand même comme de sacré pourris en l'executant purement et simplement, de quoi comprendre le dégout d'une partie des français à l'époque (cf Trust).

Alors que y avait Motorhead à Paris.... Tss....

J'habite pas à Paris moi.

je suis pas un grand fan du DVC, mais de là à dire qu'il est ecrit avec les pieds, faut quand même pas pousser. après j'ai pas lu la trad française, mais même si ce n'est pas de la grande littérature, le mec sait écrire, c'est largement lisible et bien construit. très classique au final dans le déroulement, la révélation de l'intrigue, les chapitrages, etc., ça ne revolutionne rien, mais bon, écrit avec les pieds, je ne pense pas.