A priori, Alien ne serait pas un Alien. Ça prendrait l'univers mais partirait sur une thématique bien differente. Parce que la préquelle d'Alien, merci mais non.

En 2009 est sorti (en direct-to-video semble t il) un film nommé Suck, une histoire de vampires et de groupes de rock. Un extrait du casting :

# Iggy Pop as Victor, a studio owner the band goes to record a single.
# Alice Cooper as a vampire bartender at the Montreal club.
# Malcolm McDowell as Eddie Van Helsing, a vampire hunter, who is afraid of the dark and is tracking the Winners on their tour.
# Moby as Beef Bellows, the metal singer in the band 'Secretaries of Steak'.
# Henry Rollins as Rockin' Roger, a radio station DJ interviewin Winners.

Comment est ce que ça a pu passer inaperçu ? A quel point ça peut être naze ?

Un film de plus dans la série "found footage"... peut être plus prométeur que la moyenne.
Pour les amateurs de Finntroll, en tout cas.



(forcément, du Grieg...)

Moi j'l'ai vu.
ça casse pas 3 pattes à un canard ( scenar nul à braire, acteurs principaux pas tétés), mais les dialogues et les réferences sont plutot bien funs.

Sinon je suis tombé sur ça (ils ont craqué!)

Délirant !

Bon je tente une réanimation de topic avec les films que j'ai vu ce week end, et attention, y a un fil rouge.

ça commence par :
BLACK SWAN


oups, vlà l'affiche originale, très 70's, qui colle parfaitement aux inspirations du film


Alors voilà, Aronofsky continue sur sa lancée, et prolonge la thématique amorcée dans Wrestler: la souffrance du corps et de l'âme dédiés à un sport/art.
ça n'est que le point de départ (Wrestler/Black Swan ne devaient faire qu'un seul et même film à la base) pour une histoire penchant clairement dans le camp du thriller schyzophrénique avec les codes que ça implique. Beaucoup de symbolique (la dualité, les couleurs, la sexualité, les miroirs) pour une bobine pas forcément ultra subtile mais carrément classe esthétiquement parlant (la scène de danse en intro clair/obscur est à tomber).
Le scénar ne brille pas par son intelligence (à trop s'inspirer des maitres comme de Palma ou Hitchcock on se prend leur concurrence en pleine face), mais le réel thème sous jacent dont on parle trop peu et très bien traité.
En bref, oubliez la danse, oubliez la schyzophrénie, Black Swan parle bel et bien de sexualité et de féminité tout du long. Découverte du plaisir, acceptation de sa sensualité, mère castratrice, émancipation, c'est ce qui intéresse le plus le réalisateur et pour ce qui est de jouer la jeune vierge effarouchée, Portman semble être la plus indiquée.
A la croisée des chemins entre Carrie, Perfect blue et les Chaussons Rouges, si le film n'est absolument pas parfait (quelques scènes sont réellement maladroites et peuvent prêter à rire) le feeling 70's d'un mec qui parle réellement de cinéma, de cadre et de photographie, ça m'a fait un bien fou (un peu comme The American dans un genre très différent).

Du coup j'ai enchainé sur les influences avouées du réalisateur :
PULSIONS


Brian de Palma pour un film parlant de sexualité et de schyzophrénie... Forcément.
Hyper influencé Hitchcock, c'est un très bon Whodunnit. A la différence de Black Swan la trame principale consiste en la recherche du coupable, le discours sexuel se situe plutot en filigrane (le terme abordé étant très tabou pour l'époque, j'en dirais pas plus) bien qu'on voit des femmes à poil tout du long.
Mise en scène très travaillée, basée sur les faux semblant comme chez Hitchcock, De Palma multiplie les points de vue, les splits screens. Chaque plan contient son lot d'éléments clefs et symboliques.
Je le qualifierai pas de chez d'oeuvre mais il est plutot captivant.

Ensuite, probablement le film préféré d'Aronofsky dont il a carrément acheté les droits d'une scène pour la repomper à l'identique dans Requiem for a dream

PERFECT BLUE


Again, sexualité et Schyzophrénie.
Satoshi Kon manquait cruellement à ma culture ciné, j'en ai désormais la certitude.
Petit chef d'oeuvre d'animation réaliste, le réalisateur se permet de nous balader tranquillement entre divers niveaux de réalité/conscience, tout en ne perdant jamais le fil de son histoire.
Grosso merdo, la ou Portman dans Black Swan doit réveler sa part d'ombre, l'héroine de Perfect Blue est hantée par la perte de sa "pureté" (une chanteuse laisse tomber sa carrière pour devenir actrice, l'obligeant à quelques "concessions"). Un final excellent, on est captivé tout du long.

Tant qu'à faire, le dernier film de Satoshi Kon, décédé l'année dernière.
PAPRIKA
Alors là faut s'accrocher. Le film est bon, ce n'est pas le souci. Mais on pousse un peu plus loin le délire des niveaux de réalité.
Vous reprochiez à Inception son aspect trop "cartésien"? Foncez sur Paprika, ça cause de machine à explorer les rêves, de controle des rêves à distance et de "terrorisme des rêves".
Et pour le coup, les différents univers oniriques sont hypers délirants, tout peut s'y produire.
ça peut être déstabilisant, pour ma part j'ai moins adhéré qu'à Perfect Blue.

parait que ce 'black swan' est assez bourré de clichés sur la danse, et que niveau danse justement, c'est pas très folichon - comprenez ringard (c'est dans 'danser' qu'ils l'ont dit, ils se trompent rarement - ouais je sais, je lis des mags carrément metal), mais je m'en fous, j'essaierai de trouver un moment pour aller le voir.
j'espère que ça sombre pas trop dans le too much comme 'the wrestler', vraiment trop triste ce film..

En fait, niveau choré on ne voit pas grand chose, tout est filmé "sur la scène", collé aux épaules des personnages.
Mis à part l'intro et le final, on a peu de vue d'ensemble sur la danse à proprement parler.

Ensuite, le milieu de la danse est quand même ultra élitiste est n'a pas grand chose à foutre du cinoche en général.
Le mag de Mk2 a interrogé quelques professionnels du milieu, et j'y ai trouvé pas mal de conneries monstrueuses telles "c'est le Inception de la danse" (j'ai beaucoup aimé celle là) ou "on aurait aimé que David lynch le fasse" (sous entendu le seul réalisateur suffisamment digne de "nous"). Mais également quelques critiques pertinentes saisissant bien que le sujet principal n'est justement pas la danse, et que ce n'est "que" un thriller psychologique.

Ah ben c'est très bon Paprika même si les passages de fanfare me font flipper.
Par contre j'ai pas le souvenir de quelque de si complexe que cela. C'est dur de piger en début mais ensuite, une fois la mise en place avalée, c'est un vrai petit régal qui se regarde assez facilement.

Moi en tt cas j'avais bcp aimé à l'époque.

Par contre merci, j'ai jamais vu Perfect Blue, ca fait partie des métrages qui font parler d'eux et que pourtant tu oublies complètement de visionner.

Sinon je suis d'accord pour Black Swan. De ce que j'en ai entendu c'est surtout un film sur l'exploration du désir féminin. Du coup la danse je m'en cogne un peu de sa crédibilité, je ne suis même pas sur d'être capable de relever quoique ce soit.

Vu hier soir : Tron Legacy en Imax 3D
Au moins un film où la 3D apporte vraiment un plus : on ajoute ça à la recherche visuelle et la bande son, ça donne une atmosphère terrible ! Toutes les scènes d'actions sont hallucinantes et valent bien les 12.60 euros que j'ai casqué.
Le problème en général dans les films en 3D, c'est que ça terni les couleurs et le gros avantage ici, entre le bleu pétant et l'orange fluo, ça n'altère pas vraiment la qualité de l'image.

Après, le scénario est sympa mais avec ce qui comporte d'incohérences, et le développement des personnages est peu poussé (à part Jeff Bridges) feront que le film n'aura pas la portée d'un Matrix ou d'un Minority Report. Bref, le film repose avant tout sur l'image et le son. Du coup, ça me donnerait presque envie de m'équiper en TV 3D...

bon finalement je suis allé voir black swan.

disons que je m'attendais à ce que ce soit de la merde, mais pas à ce point là.
commençons par les points positifs : natalie portman est toujours une putain de bombe sexuelle, même si elle approche doucement de la trentaine. ben c'est le seul point positif, en fait.

- pour le reste, c'est abominablement mal filmé (la caméra collée aux derrière de tout le monde, c'est hyper désagréable ; alors certes, pour portman ça évite les plans d'ensemble quand elle danse et ça sert de cache-misère, mais quand elle marche dans la rue, c'est peut-être inutile que le caméraman lui colle au cul comme ça (même si j'avoue que je la suivrais dans la rue, je ferais de même) ; les couleurs sont hyper froides et hyper moches, on a l'impression que dans le métro ils veulent faire du 'à la manière de' wong kar wai et que c'est complètement raté.
- c'est chiant comme la mort, j'avoue ne jamais être rentré vraiment dans le film, la faute à ce que ça soit super froid du début à la fin, les rôles hyper-stéréotypés, les scènes hyper-stéréotypées (oh, elle est seule dans une pièce avec un miroir, oh surprise, le miroir déconne, oh, les lumières s'éteignent toutes en même temps !) ;
- c'est répétitif au possible, alors certes les répéts c'est répétitif, mais là je suis venu voir un film...

bref le sentiment qui survole ce film, c'est qu'on se fait chier ; et que c'est très américain, ceci expliquant peut-être cela. ça m'a rappelé les derniers navets de clint eastwood, d'ailleurs, le genre de film 'à oscars'.

sinon dans la semaine, j'avais aussi vu 'sex friends' ;
là encore c'est très américain, mais cette fois c'est ce que les américains savent faire, à savoir de la bonne grosse comédie idiote et décérébrée remplie de gags débiles. d'ailleurs vu le début, je m'attendais vraiment à une pluie de conneries tout du long, mais hélas la cadence finit par diminuer. un bon moment quand même.
et puis là encore, la portman est craquante, pour ne pas changer.

En quoi tu pouvais anticiper que le film serait "de la merde"? Les critiques vont de moyenne à positives, on parle rarement de navet. Qu'est ce qui t'as fait anticiper à ce point un mauvais film, et t'as donc mis en condition pour apprécier le film à sa juste valeur, sans a priori?



Il se passe quoi à trente ans, on devient subitement un laidron?

Pour le reste, honnêtement tes critiques peuvent se comprendre, même si elles tiennent toutes du parti pris esthétiques (évidemment que les couleurs sont "moches" puisque le but est de faire du quasi noir et blanc, la caméra collée à l'épaule est en général efficace dans se film sauf certains passages too much, comme tu as pu le constater).

Tout le film n'st pas réussi, il y a des maladresses (les effets horrifiques sont parfois convenus, cf le passage dont tu parles, mais il y en a d'autres bien plus réussis), mais pas que, et c'est dommage de ne pas le reconnaitre.


C'est abominablement faux. Y a un sens du cadre, et ne serait ce que la séquence d'intro te contredit.


Mouai, là je ne comprends pas. Même si le scénar n'est pas extraordinaire (le but étant d'observer la fameuse éclosion du Black swan de Portman), ça va constamment de l'avant, et je vois pas ou ça se répète. Au contraire ça évolue jusqu'au pétage de cable final.

Je reconnais que le réalisateur pète largement plus haut que son cul (ce qui donne quelques scènes franchement ratées) mais il tente de faire du cinoche et parle de façon assez inédite de sexualité. Et tenter, de faire du cinéma, bah c'est plus si courant.

Vingt lignes pour défoncer la tronche de black swan sans lui reconnaitre une seule qualité, et cinq pour trouver un navet romantique sympathique avec 10 fois plus d'indulgence.
Cherchez l'erreur

- je le sentais pas, le fait que tout le monde mette en exergue le jeu de portman et zappe le reste (même si ce qui m'intéresse avant tout, ce sont les acteurs, j'avoue..), le coup du mot 'schizophrénie' qui revenait partout - en effet, les problèmes psy vus par hollywood, j'ai pas été déçu... (au passage, la seule fois où j'ai vu des troubles psy traités avec brio au ciné, c'est dans le 'prozac nation' avec christina ricci et michelle williams, hop, ça c'est dit).

- ouaip, passé 30 balais, une fille devient moche, c'est connu.

- là où je suis absolument pas d'accord, c'est sur les cadrages ; foireux ; de plus je trouve pas spécialement l'intro si extraordinaire, à part qu'elle donne le tournis, là encore le caméraman se serait décollé un peu, ç'aurait été bien meilleur ; après on aurait sans doute vu que les pieds étaient doublés...
la caméra collée au cul des gens n'est pas too much par instants, mais de la première à la dernière seconde. et j'avoue que c'est un parti pris, mais cette manière de filmer il me la faut vraiment à petites doses. après là, je comprends que l'on puisse aimer, et alors ça doit beaucoup changer la perception du film.

- je maintiens que tout le 'pseudo horrifique' m'a soûlé ; autant dans 'scream 4' je trouverais ça marrant, autant là je l'ai juste trouvé déplacé. et wynona rider surjoue à mort, en plus d'être encore plus moche qu'à l'époque de beetlejuice.
et puisqu'on est dans le moche, vincent cassel que tout le monde encense, je lui ai trouvé le charisme d'une huître, en plus du fait que lui aussi surjouait à donf. je me rappelle pas l'avoir vu dans un autre film, et heureusement pour moi.

- c'est quoi l'"approche inédite de la sexualité" ? (au passage, je suis forcé d'avouer que la scène où portman se fout un doigt en culotte petit bateau, est de loin la meilleure du film ; rien que pour ça, je ne regrette finalement pas ma place de ciné, c'est à voir sur grand écran).

- c'est en effet là le problème, il a visé trop haut ; on a l'impression de voir un bulldozer dans un magasin de porcelaine. et j'aurais aimé quelque chose de beaucoup plus subtil que ça. au moins avec sex friends, j'ai eu ce que j'étais allé voir, d'où mon indulgence relative.

Mouai, enfin c'est pas un film sur la psychologie au sens propre. C'est ce que l'on appelle un thriller psychologique, qui n'a aucune vocation à la véracité médicale. Nolan, Hitchcock, De Palma ou Scorcese seront ravi d'apprendre qu'ils font des films de merde.
Si tu t'intéresses à la psychologie, je te conseille la série in Treatment, assez précise sur le sujet.
J'essayerai de jeter un oeil sur Prozac nation, j'aime bien Michelle Williams (même si bon, elle à 30 ans quoi).


Bah justement, la scène d"intro, c'est quasiment la seule ou il ne nous fout pas dans un tourbillon visuel (parti pris qui peut se tenir, pour montrer la souffrance de ce "sport", le fait qu'un danseur au sein d'un ballet n'a absolument pas le recul d'un spectateur, donc si l'on tente d'expliquer leur point de vue avec un plan large, c'est mort).


Bah je sais pas, ça fait parti prenante de l'histoire, assez cronenbergien. Je m'y attendais, ça ne m'a pas choqué, mis à part le fait que ça n'apporte rien de neuf au genre.
Sinon, Wynona rider, elle a plus de 40 ans, normal qu'elle soit moche.



Oh putain, toi tu vois les films dans un contexte de dingue. "Ce film à l'air trop pourri, mais bon, je vais quand même me le taper en Divx on sait jamais. Ce serait con de claquer 6 e au cinéma et de profiter d'un grand écran"
Excuse moi, mais la je te prédisais à 10 contre 1 que t'allais pas aimer. Pour le reste, bah ça parle de cul, ouvertement, de perte de l'innocence par la pénétration, de fantasme, de mère castratrice, de bisexualité.
En gros, faire éclater sa sexualité lui permettra d'incarner pleinement le rôle.
Des films sur ce sujet, les amerloques en pondent pas tous les 4 matins.
Et Portman qui se doigte ou se fait léchouiller l'entrejambe, on le voit pas tous les 4 matins non plus.


Rassure moi, t'as pas payé une place pour sex friends et dl Black Swan?

dans prozac nation elle doit taper dans les 21 ans, elle est née la même année que la ricci si je me rappelle bien.


elle était déjà moche dans edward aux mains d'argent, donc argument réfuté. na.


il y a un quiproquo, j'ai vu les deux au ciné. natalie portman, ça se voit sur grand écran, on a des principes ou on n'en a pas.


disons des films que je n'aime pas du tout (sauf nolan, lui il fait dans le film de merde...)

Tu comprendra qu'on ne peut pas te laisser dire ca sans te faire sauter les 2 rotules à coup de pitching wedges.

j'en rajoute une couche : wynona rider se faisait déjà mettre fanny par une christina ricci de 8 ans dans 'les deux sirènes'. et toc.

Vu. Pouvais pas attendre qu'une date de sortie chez nous soit annoncée. Grosse claque. Un film d'horreur qui fonctionne au premier degré, s'abreuve de naturalisme, et ne renie pas sa dimension de conte.
Bon, je suis sans doute le spectateur le plus positivement préparé à apprécier, étant donnée mon éducation moitié naturaliste, moitié ethno, mais ce truc fonctionne si bien à tous les niveaux, de la grosse machine à monstre jusqu'à la fable écolo en passant par le docu naturaliste (c'est bourré d'observations bien trouvées, d'ambiances, qui m'ont rappelé des souvenirs), que j'ai l'impression que ça pourrai faire une sacrée sensation.

J'suis pas très orienté horreur mais ça pourrait m'intéresser vu ce que tu en dis. Il est trouvable en VOST ?

1. Je dis horreur parce qu'il est "vendu" façon horreur, qu'il colle à certains codes du genre (films de monstres, etc), et que le simple terme "fantastique" est un peu vague, mais je n'irai pas jusqu'à dire que ce soit effrayant, ça n'a rien de gore, le "body count" est "very low", et l'effet brut sur le spectateur n'est même pas le but premier. C'est de l'horreur dans la mesure où les contes sont horrifiques. Le petit chaperons rouges, les frères Grimmes, et donc, les Trolls dans la culture scandinaves, ont quelque chose d'horrifique, le film suit cette ligne là. Ma définition serait plutôt du style "fable horrifique"... mais ça n'est toujours pas ça.
2. Pas de sous-titrage français que je sache, le dvd est sorti tout récemment en Norvège (je voulais l'acheter mais pas dispo en import) et la distrib internationale se cantonne à des festoches (Gerardmer, Sundance), donc va falloir patienter pour une version accessible aux grenouilles. A moins qu'il n'y ait une trad d'amateurs, je n'ai pas cherché. Je doute qu'il y ait beaucoup de fans de fantastique français parlant norvégien, mais peut être à partir des sous-titres anglais...