J'espère que la qualité va rester le long des prochaines saisons et qu'il n'y aura pas de baisse de niveau

Pour l'instant Dr.House est une des seules séries que je suis et qui n'a pas l'air de faiblir et d'avoir de creux pendant une ou voire plusieurs saisons entières

Et pourtant le schéma de chaque épisode est identique, on a un malade et on le soigne patati et patata mais bon ça marche du tonnerre je trouve

Aller, vive la saison 5 qui va bientôt arriver

"Nos ancêtres les gaulois", ça se voit des la conclusion du pilote, non ?

Perso j'en pense pas moins pour le reste de ton post, j'vais juste remplacer cette partie par "fait chier que la saison 5 se termine bientôt".

Ouais mais j'attends que ça arrive en français pour la regarder

Mais bon en ce moment j'ai pas mal d'autre trucs à faire alors c'est pas trop ma priorité

Franchement si t'avais calculé que Kobol n'était pas la Terre, pas plus que la "première" Terre qu'ils trouvent, que les Five étaient des créateurs, etc. je dis bravo.

Fin de saisons en ce moment (je me demande ce que je vais faire cet été).

- HEROES : Dernier épisode bien naze. Même moi qui ait suivi la série avec un certain attachement malgré des faiblesses évidentes je suis vraiment écoeuré par cet épisode final en pâte à modeler qui plombe une seconde partie de saison 3 qui avait pourtant redressé la barre. Gros foutage de gueule, comme si les scénaristes avaient fait une petite réunion pour décider de la conclusion du genre "Bon les gars on a eu quelques bonnes idées et on pourrait faire une fin sympa mais on va toutes les jeter et garder que les mauvaises, et puis on bricolera une saison 4 après". Bref, la goutte d'eau en ce qui me concerne.

- CHUCK : Le coup de coeur. Une fin de saison sur les chapeaux de roues qui apporte une fin à pas mal d'éléments qui constituaient la trame des deux saisons (à ce titre le décor des scènes finales renvoie directement à celui de la scène d'ouverture), tout en laissant la porte grande ouverte, si besoin, pour une troisième qui s'annoncerait en rupture avec les 2 premières. Dans le même temps, la boucle est bouclée et si la série devait s'arrêter, ça serait certes dommage mais on ne resterait pas non plus spécialement sur sa fin. Une réussite donc, et une fin de saison comme j'aimerais en voir plus souvent (avec une dernière réplique directement empruntée à Matrix, clin d'oeil très "nerd" mais jouissif).

Il est bien ton message pour Heroes, on peut le mettre pour chaque saison / demie saison et ça marche encore

+1
Quelle bouse Heroes depuis la s02.

OMG !!

Je viens de regarder les deux derniers épisodes.
Si on m'avait dit au début de la première saison que la série arriverait à ce niveau, je ne l'aurais pas cru...
De très bons moments, c'est drôle (voire bien débile par moments...), c'est rythmé, c'est joué de la façon qu'une série de ce genre doit être jouée.
Je serais très déçu si la série s'arrêtait maintenant, j'ai attendu chacun des épisodes de cette saison avec l'attente que doit faire naître une série chez son public.

AWESOME !!!!

Un papier intéressant sur BSG et son final.

J'ai regardé hier le "season finale" de Scrubs. Pour l'instant, on ne sait pas si c'est la fin de la série, vu que les auteurs prévoient de continuer avec de nouveaux personnages (les internes de la saison 8 en particuliers).
J'espère que ce ne sera pas le cas et qu'ils s'arrêteront là. Ca va ressembler aux feux de l'amour sinon...

En tous cas, superbe final, drôle mais surtout émouvant avec J.D qui se remémore certains moments passés au Sacred Heart. Et des retours, rapides, mais sympas d'anciens personnages, comme dans toute fin de série qui se respecte

Scrubs est mort, vive Scrubs...

Edit: J'ai posté trop tôt, je viens de voir sur wikipedia qu'une neuvième saison était prévue. Trop con, ça se terminait super bien là....

Apparemment Chuck a bien été reconduit pour une 3° saison mais avec moins de budget.

Me suis lancé dans "The wire". J'avais pas trop accroché au premier épisode. Une mise en place un peu chiante. Mais une fois franchi le cap, tout ça se révèle assez passionnant. Travail de fourmi d'une équipe de flics, loin d'être tous des flèches, ralentis par une hiérarchie pas vraiment intéressé par son enquête (corruption ?).
Comme chaque fois que je vois des flics US à l'oeuvre je me demande quel est le niveau de réalisme... ça me semble plus "vrai" que "The shield" (même si "The shield" a des tas d'aspects réalistes).
J'suis curieux de voir quel virage va prendre la série au fil des saisons (j'en suis au 1x11).
Enfin, maintenant je sais qui est Omar et pourquoi il a plu à Zig.

Le mec a été journaliste a Baltimore, a réalisé une mini série dans la même ville, a semble t il accompli une somme de recherche assez phénoménale sur les divers sujets abordé, etc. J'ai peur que le réalisme ne touche à ce qu'on peut faire de plus brute sans passer de la fiction au documentaire.

Je viens de terminer la première saison de "The Wire". Très réussie. Par contre je ne vois pas comment la deuxième et les suivantes vont s'articuler. Je suis vraiment curieux de voir ça. J'imagine que c'est ça qui va faire passer la série un cran en dessus. J'attaque ça cette semaine.

Les deux premières saisons sont les "moins bonnes". La première parce que c'est plus une introduction qu'autre chose : aux personnages, à la dynamique de la ville, aux rouages politique et administratifs, et même finalement au style de la série elle même (ce rythme égal quel que soit le sujet, assez documentaire, avec ses creux aussi détaillés que les passages d'action). La seconde, parce qu'elle entre un peu moins dans l'arc politique d'ensemble que les autres, même si elle aborde un sujet inévitable à propos de Baltimore (et de tout le quart nord-est des USA je suppose, d'une manière ou d'une autre) : elle met finalement à jour un passé de la ville loin d'être inutile à la suite de la narration, tout en permettant de mettre en place de manière crédible et terre à terre le fonctionnement de l'équipe policière dans les trois saisons suivantes (accessoirement, c'est la seule saison à avoir une histoire un peu indépendante).
Bref, ce sont deux saisons durant lesquelles on a peut être plus besoin de s'accrocher par moment (pour suivre, pour s'intéresser), mais qui se révèlent à la lumière de la suite comme faisant parti d'un tout passionnant. Pour ce qui est de la suite, sans rien dévoiler je peux te le dire simplement : c'est une seule et même histoire, avec ses hauts et ses bas qui marquent chaque année, celle d'une longue lutte, remise à chaque saison sous un point de vue légèrement différent (drogue, commerce, éducation, politique, médias), les acquis de chaque d'un passage étant toujours utiles à la compréhension du suivant.

C'est noté.

Comme j'ai peu de connaissances cinématographiques et que je ne lis pas de revues spécialisées j'ai une question :
L'éclosion de nombreuse séries de qualité, tant sur la forme que sur le fond, influence-t-elle les réalisateurs et les scénaristes de cinéma ? Sont-ils "envieux" de ce format là qui permet d'installer des personnages plus facilement, de raconter plus de choses, et peut être même de susciter plus d'émotions (de par la proximité des personnages et l'attachement provoqué) ? Remettent-ils en question leur écriture ?

En terme d'écriture, les armes sont différentes, il serait vain de vouloir lutter.
Foncièrement, rares sont les séries à faire du bon boulot scénaristiquement sur une durée de 2h, tout juste met on place quelques enjeux.
Au mieux on a un bon téléfilm (je pense aux débuts de lost ou the shield).

Pfiouuu, la question est hyper pertinente (tellement que je me la suis déjà posée, évidemment. je suis un gars très pertinent.) mais rarement traitée. ça mériterait un bon gros dossier d'analyse.

A chaud je dirais que les films policiers ont la pression, ne peuvent pas se permettre un scénar trop vite torché ou doivent passer par un traitement alternatifs pour se démarquer. On en parlait pour la brume électrique, le scénar et pas franchement fantastique, mais l'intérêt est ailleurs.

L'influence en terme de réalisation est évidente. Je suis tombé hier sur SWAT à la télé (pourtant je suis pas déprimé en ce moment) et on sent qu'ils ont matté the shield (caméra à l'épaule tremblotante, zooms rapides, très cut), le budget permet pas mal d'esbroufe, mais la comparaison s'arrête là.

Bref, le ciné ne peut pas lutter sur le développement des persos, mais peut se permettre de peaufiner des scénars, lêcher sa photo, balancer des scènes d'action inédites.

Enfin ça c'est la théorie, dans la pratique les films policiers se font de plus en plus rares il me semble.
Je suis un connard de producteur et je me dis "un whodunnit? Mais la ménagère en a 15000 à la télé, pourquoi elle irait voir celui là?".
Donc forcément, le mec qui arrive avec son projet sous le bras à intérêt à ressusciter James Dean si il veut intéresser quelqu'un.

De plus, sur 40 minutes, une série à rarement un scénar parfait, les ficelles sont souvent grosses et répétitives, on superpose deux enquêtes pour étoffer (même dexter l'a fait), on intercale des scènes de vie quot', un poil d'arc narratif saisonnier et le tour est joué.

Bref, pas les mêmes buts, pas les mêmes armes, mais le résultat est positif, puisque les standards ciné et télé sont rehaussés (au moins dans l'esprit du public, je suis pas certain que la production suive).

Sinon, y a Jean-jacques Abrams qui tente d'imposer son style au cinoche, mais pour le moment ça passe moyen. ça manque d'emphase et de cinématographie (pas assez d'ambition dans sa manière de filmer, paradoxalement figée alors que l'actio coule à flots).

Malheureusement c'est une question assez peu abordée du point de vue esthétique et théorique (vais me renseigner un peu tout de même, je sais qu'il existe quelques bouquins, et j'ai une amie thésarde qui bosse sur les séries). Donc rien de passionnant à te rapporter pour les liens de mise en scène tv/cinéma. La tv a beaucoup emprunté au cinéma depuis quelques années, et c'est comme ça que la série a repris vie (ça plus un poil de roman feuilleton du XIX) : mise en scène et esthétique réfléchis, narration d'abord plus longue qu'un épisode, puis finalement aussi longue que plusieurs saisons... Aujourd'hui je ne vois pas d'influences de la série sur le cinéma, sans doute parce qu'elle le bat sur un terrain où il ne peut pas répliquer : la durée (peut on voir Pirates des Caraïbes comme une conséquence des séries, je ne sais pas, mais si c'était le cas ce serait la conséquence logique : la durée plus les moyens). Il y a tout de même une division qui devrait rester entre tv et cinéma, tant que les séries seront produites à la manière actuelle : il n'existe pas que du cinéma de genre, alors que les séries sont bien majoritairement nichées dedans.
Par contre les liens humains sont nombreux, ça reste hollywood, donc le même monde. Synger a beaucoup bossé sur House il me semble, Walter Hill sur Deadwood, on voit des guest par-ci par là dans toutes les séries qui marchent, JJ Abrahams va et vient entre les deux écrans, etc.
Je pense qu'à long terme, la série va devenir un concurrent du cinéma encore plus sérieux qu'elle ne l'est déjà (sur le plan artistique, j'entends) avec un développement du budget aidé par la mise à égalité des deux médias au forma dvd/blueray, et donc peut être pousser le cinéma à un renouvellement. Mais si c'est cela qui se passe, ça se verra en matière de dynamique créative, pas d'influence directe de la tv sur le ciné, la première étant pour l'instant toujours écrasée par le second.
Mais dans tous les cas, cela ne vaut que pour hollywood. Les autres pays se contrefichent de la concurrence des séries américaines, n'ont aucune création tv ou presque auprès d'eux, etc. Prenez la France, pour 10 séries américaine fabuleuse, on a Kaamelot et la petite surprise des Nicholas le Floch. Et parallèlement à cette production tv arriérée qui au mieux essaye de copier les américains (mal), et refuse systématiquement de produire les pilotes vraiment osés (j'ai discuté la semaine dernière avec des acteurs qui s'intéressent vraiment à la tv, la liste des trucs qui n'ont pas vu le jour est pleine de projets bandants), on a un cinéma particulièrement vivant.