Concernant les Schtroumpfs, sans parler d'idéologie politique quelle qu'elle soit (le lien d'Akron semble très intéressant d'ailleurs à ce sujet, même si à prendre avec recul, forcément) je pense que la dimension sociale est omniprésente et propose clairement une deuxième lecture. Des tomes comme 'le Schtroumpfissime', 'Schtroumpfs vert et vert Schtroumpfs' ou le 'Schtroumpfs Financier' propose des illustrations de situations réélles et font réfléchir sur ces situations par des péripéties et des résolutions théoriques.

La narration est toujours parlante pour les enfants, et on reste souvent dans le fantasme enfantin, mais des éléments me semblent fait pour réfléchir et proposer autre chose (à défaut de thèses bien claires - peut-être ce communisme, ce que confirme l'exemple qui suit). Un exemple parlant est celui du CosmoSchtroumpf. Ce personnage souhaite aller sur la lune (course à l'espace) mais n'y arrive pas. Pour contenter son désir, les autres mettent en scène un alunissage, et une fausse lune. Ça pourrait paraitre innocent, mais l'album est sorti en 1970, un an après le premier pas sur la lune, maintes fois controversé. On pourrait y voir une inversion, avec le public représenté par le CosmoSchtroumpfs (public a qui on fait vivre l'alunissage, via le direct).

En 1970 des gens avaient déjà des doutes sur l'alunissage ? Il me semblait que c'était une théorie relativement récente.

Pour Tintin, je suis d'accord avec REM.

D'un point de vue générale, on peut voir ce qu'on a envie de voir la dedans. Après, savoir si c'est pertinent ou pas, c'est une autre affaire.

Quelques remarques qui feront pas spécialement avancer le "schmilblick" :

Ce qui est intéressant dans Gaston, c'est de voir que le perso évolue au fil des albums. On passe de "enfant" (les 4 premiers) à adolescents (épisode 6 à 10, à noter sa relation père / fils avec Fantasion puis Prunelle) puis "jeune adulte" (à partir du 11ème avec un Gaston sexué, plus indépendant...).

Dans Boule & Bill, dans les premiers, clairement y pas de seconde lecture possible. Dans les plus récents, peut être. J'avais noté quelques trucs sur la publicité (l'influence sur les gamins), la relation père/mère et Boule, y a quelques "gags" aussi sur le travail du Père qui sous entendent que le boulot CDLM d'un point de vue générale, on peut aussi noter quelques trucs sur la sexualité du chien (grand séducteur) ou la "maternité" de Caroline (la tortue) mais bon...

Par contre, et là où se plante REM, c'est concernant les Schtroumphs. Là y a clairement une seconde lecture (sociologique) à faire. Je pense à l'excellent "Shtroumphissime" (critique de la politique), la "Schtroumfette" (vision misogyne) ou "Les Schtroumpfs olympiques" (le dopage) etc.

Oui, dès 69 en fait. En 1974, il y a déjà un bouquin sur le sujet (We Never Went To The Moon de j'sais pas qui).

Vous allez chercher plus compliqué que les premiers propos que j'avançais. Quand je dis "seconde lecture", ça va pas loin non plus. L'exemple que j'avance pour Tintin, c'était un des trucs les plus probant que j'avais en réserve.

Pour les flics et le scientifique sourd, t'avais tout décrit REM. Si tu dis que c'est pas subtil, c'est pas subtil. Comme je disais, je vais pas insister.

Dans "là-haut", ça parle aux adultes, mais tout est déjà dans l'œuvre aussi, et je vois pas ce qu'un gamin capte moins dans Là-haut que dans Tintin. Où alors j'ai pas tout capté au film, c'est peut-être à ce niveau qu'on est pas sur la même longueur d'onde.

Je suis d'un naturel naïf aussi, j'essaie de corriger ça avec l'age, mais c'était à se donner des claques quand j'étais gamin... Ma phrase préférée, c'est quand même "ha bon?"

SPOILER "LA HAUT" - Ce qui ne parle pas aux enfants

Je pense que la notion de fausse couche / "madame vous ne pourrez plus avoir d'enfant" doit passer bien au dessus des "têtes blondes" (et des rouquins aussi).

La vie qui passe, l'usure du quotidien, les choix concerts qui te pètent tes rêves (ouais faut réparer la bagnole avant de penser partir en Amérique du sud…), le fait de vieillir en couple puis seul, de refuser que son passé soit détruit par la modernité, le capitalisme galopant et conquérant… tout ça passe très loin d'un gosse. Parce que c'est différent du PV que Gaston reçoit, parce que c'est plus profond, parce que le vécu est nécessaire pour percevoir cette amertume liée à l'abandon de ses rêves d'enfants, ce questionnement essentiel "qu'ais-je fait de ma vie ?", etc.

Quand le type se souvient que sa femme lui dit "à toi de vivre une nouvelle aventure", sous entendu "refais ta vie, fais table rase du passé et que juste après il vide sa baraque pour qu'elle s'élève… il jette son passé, son amour défunt qui est un boulet, sa maison décolle et lui aussi… Il va sauver l'enfant qu'il a perdu des années avant.

Doit y avoir d'autres choses, mais là, c'est ce qui me vient.

Pour revenir au PV de Gaston avant de continuer sur le spoiler, remplacer les parcmètres par des distributeurs de bonbons, en faire des punching ball ou des poêles à frire pour faire des crèpes, c'est juste amusant au premier degré.

Au second, tu captes que c'est l'expression d'un fantasme de l'auteur, un moyen détourné de se venger, d'une certaine manière.




SUITE DU SPOILER - LA-HAUT



Pour la fausse-couche, on va dire que dans mon cercle familial j'ai été confronté au problème très tôt (j'ai 8 ans d'écart avec ma petite soeur, et c'est pas de la mauvaise volonté de mes parents). Je ne me souviens en effet pas que cet épisode dans le film ait été "codifié", pour moi tout était clair pour la compréhension, autant pour des adultes que des gamins. La femme est en pleurs, la phrase est clairement énoncée... Pas de mystère ni de 2e lecture.

Sinon capitalisme galopant // révolution inutile chez Tintin, c'est du même tonneau. Et c'est tout aussi caricatural: utilisation de couleurs maussades, petite maison esseulée entourée d'immeubles gigantesques (je me souviens avoir vu ça gamin dans un autre truc, justement, avec une petite mémé que des promoteurs immobiliers qui venaient harceler tous les jours), promoteurs immobiliers en costard tout noir et pas drôles (ya les mêmes dans Men In Black), etc. C'est même pas original. Et non, les gamins ne captent pas, ni l'un ni l'autre. Ceci dit s'ils voient le film autant de fois que tu as lu les Tintins, et pas "une fois et au suivant" comme j'ai pu le faire à l'époque, l'idée fini par germer, visiblement.

Pour le reste, en effet, c'est sans doute plus difficile d'accès puisque basé sur du vécu et non des connaissances géopolitiques. J'avais pas tout vu d'ailleurs (la partie je jette mes meubles/ je me débarrasse de mes souvenirs ok mais pas "je vais sauver le gamin que je n'ai pas eu") et tu m'aurais dit ça de vive voix, je t'aurais sorti un tonitruant: Ha bon!

Je confirme donc tes dires, Gaston c'est pas aussi subtil. D'ailleurs t'as pas besoin de te coltiner ta première amende, à 13/14 ans c'est bon. C'est pas le cas de Là-haut, j'admets.

Pour la fausse couche, pas de second degré effectivement, mais un enfant comprend-il exactement le truc, ses implications, etc. (dans le cadre du film j'entends, dans la réalité on lui aurait expliqué comme ce fut ton cas visiblement) ? Je ne crois pas. C'est un propos d'adulte.

Remplacer le parcmètre par un punching ball, oui c'est drôle au premier degré et le gamin sait aussi (toujours au premier degré) que c'est une vengeance. Gaston se venge gentiment, mais il n'y a pas de double lecture. Non ? En tout cas moi j'en vois pas.

Concernant la résistance du type dans "Là haut" face aux promoteurs, non ce n'est pas original. Mais ce qui échappe aux enfants c'est l'attachement sentimental. Ce n'est pas un brave pépé qui ne veut pas perdre sa maison, c'est un brave pépé qui ne veut pas perdre une deuxième fois sa femme et ses rêves. Et ça, le gosse passe à côté parce qu'il voit juste la petite maison face aux grands immeubles.

Tiens en tapant tout ça je trouve que le méchant avec un nom allemand, un dirigeable, un doberman et un passe-temps meurtrier qui se réfugie en Amérique du Sud pour échapper à la justice… ça me rappelle quelque chose…

Y a un autre truc intrigant (et j'ai pas trouvé de sens pour le moment) c'est que l'oiseau rare ne vole pas, alors que le type qui tire sa maison sur le dos (comme un escargot), lui, peut voler. J'ai pas réussi à finir ce puzzle là, mais ça m'a gêné dans la scène dirigeable / maison de voir ce piaf ne pas voler (ce qui, d'un point de vue scénaristique, résolvait la situation). J'ai pas non plus capté pourquoi faire parler les chiens… à part que c'est marrant (attention, un écureuil).

Il me semble que de l'aveu même de l'auteur (c'est en tous cas détaillé dans sa description au musée de la BD à Bruxelles), ça va plus loin que ça. Boule & Bill, c'est la caricature du modèle familial de l'époque, avec l'épouse-maîtresse de maison, le père travailleur qui, une fois rentré chez lui, considère son travail terminé et fume sa pipe au coin du feu, en lisant le journal, pendant que le chien lui apporte ses pantoufles.
Après moi j'en sais rien, j'étais pas là pour le vérifier.
Cela dit, méfiance tout de même, cette série BD a très probablement une portée critique bien plus amère qu'il n'y paraît.

C'est la vengeance de Franquin que je place au 2nd degré, pas celle de Gaston, qui pour moi, toujours au premier degré, cherche plus à éviter de payer son parcmètre ou s'amuser du fanatisme de Longtarin qu'à réellement se "venger". C'est un gentil rêveur Gaston, pas quelqu'un de rancunier.


Si tu parviens à réunir les pièces du puzzle pour Là-haut, n'hésite pas à nous en faire profiter.





SPOILER - LA HAUT, toujours.





Edit: Si tu ne fais pas parler les chiens, tu n'as que 3 personnages qui peuvent communiquer normalement durant la plus grande partie de l'aventure. Sachant que les rencontres directes avec l'explorateur ne sont pas si nombreuses. Ca évite de tourner en rond entre le scout et le vieux.

Pour Gaston, à 8 ans, comme à 12 comme maintenant j'ai toujours eu la même lecture. Le coup du Parcmètre, depuis tout petit j'avais capté. Bon faut dire que mon père m'a toujours dit que c'était des pompes à fric...

Mais je suis d'accord qu'en général les BD franco-belge ancienne génération avait une profondeur de lecture qui dépasse le simple divertissement enfantin, ce qui fait qu'aujourd'hui encore je les relis avec plaisir. Pour Tintin y'a quand même pas mal de détails qui échappent à un regard d'enfant (de moins de 10 ans)...et c'est en grandissant, en apprenant l'histoire et la politique qu'on capte beaucoup mieux tout ça.
Le cas des Schtroumph est clairement éloquent, j'ai un souvenir mémorable du schtroumphissime que j'avais du lire à 8/9 ans. Ou encore le Blackface des Tuniques Bleues est une lecture super quand on commence à border l'histoire des USA au bahut.

Néanmoins, il est clair que ces BD s'adressaient avant tout aux enfants, mais avait une dimension éducative et instructive assez marqué qui les rendent très intéressante encore aujourd'hui. Rien à voir avec l'humour pipi caca zizi de Titeuf, qui va faire sourire un adulte vite fait, mais ne retiendra guère son intention.

Pour les mangas, je pense que lire à la chaine des Shonens à la DBZ quant on a 30 ans, c'est qu'on a un côté ado attardé très marqué. A petite dose c'est sympa par contre.

Mon petit doigt (qui est très con) me dit que Roba est parti d'une image d'Epinal pour distiller quelques trucs au fil de la série. Et ça commence vers l'épisode 15 de mémoire où les gags évoluent un peu. Après 'ttention je parle pas de "seconde lecture", je parle juste de petites analyses au débotté qu'on peut faire de certains gags. Et ça me semble logique qu'un auteur comme ROBA ait envie au bout de 15 albums de "faire évoluer" son bousin et de glisser quelques petits trucs parce qu'au bout d'un moment les gags avec Bill qui enterre son os il en a fait le tour.

(je ne me suis pas relu, désolé, je dois filer)

Comme j'aime pas les préjugés, parce que les mangas c'est pas que pour les attardés (c'est un mec qui écoute Lordi, Manowar et Rhapsody qui balance ça, mouarf). Un petit tour d'horizon de quelques séries manga que je lis en ce moment:


Jin - Motoka Murakami
9 tomes sortis.

Jin c'est l'histoire d'un chirurgien qui se retrouve, suite à un opération un peu particulière, parachuté en plein XIXe siècle au japon. Loin des sempiternels questionnement sur les impacts que les actions du héros pourraient avoir sur le futur, Jin mais les mains dans le cambouis et ne se pose pas plus de questions que ça.

Forcément, l'émergence d'un Médecin en plein Japon Médiéval qui fait des miracles ne passe pas inaperçue et suscite rapidement intérêt financier, politique, convoitise et critiques rétrogrades.

Ce manga a une vertu très éducative, dans le sens où les opérations son expliquées schéma à l'appui, on y découvre la méthode de fabrication de la pénicilline, etc. D'un autre côté, on découvre (pour les occidentaux tout du moins) l'histoire du Japon au travers de ses conflits politiques, ses guerres civiles et ses rapports avec l'occident (la médecine chinoise traditionnelle étant en exacte opposition avec les méthodes occidentales, dont Jin se réclame)



Les gouttes de Dieu - Tadashi Agi & Sho Okimoto
9 tomes sortis

Un manga sur le vin, c'est pas le seul mais je suis tombé sur celui-là. C'est l'histoire d'un fils de critique éminent qui n'a jamais bu une seule goutte de vin de sa vie malgré une éducation forcée à développer son nez et ses papilles gustatives durant son enfance.

Cette éducation stricte lui vaut un antagonisme fort avec son père, jusqu'au jour ou ce dernier meurt. Le héros découvre alors qu'il a un demi-frère adopté, critique de vin lui aussi, et que son père dans son testament lègue sa fortune à celui des 2 qui saura reconnaître les 12 "Gouttes de Dieu", 12 vins choisis méticuleusement par la le père décédé.

Un peu comme pour Jin, ce manga a des vertus éducatives, notamment en matière d'œnologie. Même s'il conserve un certain côté élitiste autour du vin, la traduction du goût et de l'odeur par l'image (voir le son, en particulier une comparaison d'un vin au groupe Queen) recèle quelques surprises. Mine de rien, moi qui n'y connaissais absolument rien en œnologie, qui suis plus de la génération des "images", c'est une passerelle sympathique sans pour autant être réaliste vers le monde du vin.



Zetman - Mazakazu Katsura
11 tomes sortis.

Katsura est un fan de Batman, ça fait depuis ses premiers mangas qu'il nous le dit, là il nous le prouve. Vous connaissez peut-être ses séries précédentes comme Video Girl Aï ou I"s, plus versées dans le romantisme.

Là, on aborde plus le Seinen, c'est à dire la BD pour adulte. C'est beaucoup plus violent, parfois encore plus cru niveau cul que ses séries précédentes. C'est peut-être pas avec cette série que je vais te convaincre que je ne suis pas que un ado attardé. Ceci étant, c'est quand même interdit aux moins de 16 voir 18 ans selon les tomes.

L'histoire tourne autour d'un duel entre deux "super héros". Le premier richissime, à ses premières heures innocent, qui devient héros par choix et se trouve confronté à la dureté de l'univers dans lequel il se trouve. Le second vit son enfance entre les bidonvilles et est plus tard élevé par une call girl. On découvre rapidement qu'il est le produit d'une expérience génétique réussie, subtilisé au labo de recherche par son père adoptif. Il devient "justicier" par la force des choses, par son vécu, par sa propre situation. Le parcourt des deux héros est totalement opposé et les mène pourtant au même point, combattre les créations de leur "géniteur". Jusqu'à un futur duel annoncé dès les premières pages du premier tome, mais dont on ne connait toujours pas ni l'issue, ni les raisons aujourd'hui (même si ça se devine)

J'aime surtout Katsura pour la qualité de ses dessins. On lui reproche bien souvent sa représentation de la femme. Des "femmes-enfant" au visage poupon mais au corps mature qui frôle parfois avec la pédophilie. Il y a certes une forme de voyeurisme dans l'œuvre de Katsura (mais pour avoir lu quelques trucs Hentaï, ya des japonais beaucoup plus torturés que ça) Katsura est à la limite acceptable du politiquement correct. On peut s'arrêter sur cet aspect et passer outre tout le reste. Pourtant j'ai rarement vu un auteur de BD décrire avec autant de précision et de justesse des anti-héros (pas forcément le cas pour Zetman ceci dit) dans des situations où leurs sentiments sont contradictoires, tiraillés, ainsi que des vues de l'esprit...


Après, on aborde plus le côté ado attardé, je rajoute quand même, histoire d'être honnête...


Hunter X Hunter - 26 tomes sortis
Yoshihiro Tagashi

J'ai commencé cette série à l'age de 19 ans. Elle a un fort goût de reviens-y.
C'est du Shonen typique, héros naïf en bois, situations burlesques à la con et combats à répétitions. Là ou cette série se distingue des autres, c'est sur l'importance qu'elle donne à tous ces éléments. Les combats sont expéditifs, les situations burlesques rares, et finalement le côté naïf du héros s'estompe très rapidement au fil des épisodes.
Alors elle raconte quoi, cette histoire?

Rien de plus original qu'un Dragon Ball ou un One Piece, c'est juste dans le traitement que c'est différent. Et là on touche au subtil pour carrément verser parfois dans le prise de tête. Tout au long de l'aventure, les situations sont analysées, des stratégies sont développées, ratent, puis sont repensées. On peut se remémorer notamment les tomes où le sujet principal est la brocante, les personnages rencontrent des pros du sujet, qui leur expliquent les ficelles du métier... Autre exemple, lors de l'examen de passage des "Hunter", on se retrouve sur une île où les personnages sont sensés récupérer les badges de leur adversaires, le leur valant 3 points, celui de leur cible principale 3 de plus, et celui de n'importe quel quidam 1 point. Pour sortir victorieux il faut totaliser 6 points. Chaque participant ne connait que sa propre cible, mais pas celle des autres. S'ensuit un jeu d'alliances, de trahison et de patience des plus passionnant.

Bref, c'est du shonen "intelligent".
On pourra surtout critiquer la lenteur des parutions, la qualité moyenne du dessin sur les derniers tomes (l'auteur a été victime d'une maladie) et des chapitres qui se relient difficilement entre eux (le fil conducteur, retrouver le père du héros, est vraiment là pour faire de la décoration). Mais chaque chapitre en soit développe un univers réellement prenant.



Voilà, je vous passe Dai no daiboken, shonen de base adapté de la série de jeux vidéo Dragon Quest. CDLM mais j'aime quand même, je vais même pas tenter de vous convaincre.

Je passe aussi les différents One Shot de Taniguchi ou mes voisins les Yamada, j'y reviendrais à l'occasion éventuellement.

Ouais mais tu triches, y'a qu'un seul shonen dans le tas.

Et ouais, c'était ça l'important. D'ailleurs Dai no daiboken j'ai été fan et j'aime toujours. Mais ne lire que des trucs comme One Piece, Naruto, DBZ ou des merde comme Rave...franchement...évidemment qu'il y a mieux en manga, heuresement.

Et ça parle même pas de Berserk ou Bastards!

On ne parle pas de Berserk, on le lit...

Même, ces derniers temps, ça se regarde plus que ça ne se lit.

Moi en ce moment, je me tape le passionnant Monster (thriller policier par l'auteur de 20th century boys) et l'intégrale de taniguchi.

Monster j'avais bien aimé c'était bien foutu.