Bah on peut aussi espérer que pour une version télé ils rajouttent un peu plus d'action, pas comme Walking Dead par exemple (dont l'épisode 5 étaient nul à chier et le 6 un peu mieux mais pas vraiment une conclusion digne de ce nom pour une première saison).

Pour le trône de fer, y'a que les Dothrakis qui m'inquiètent un peu : ils m'ont l'air un peu kitchouille quand même, je les imaginais pas vraiment comme ça.

C'est surtout les lieux de tournage des Dothrakis qui m'ont étonné dans les quelques scenes du trailer. Je voyais leur pays moins 'vert', bien plus aride. Les costumes font pauvres aussi, mais c'est peut-etre décrit comme ça dans le bouquin, j'avoue ne pas être très sensible à ce genre de détails. Ce qui est dit en revanche, c'est qu'il craignent les 'hommes en armures' de l'ouest car eux n'en ont pas.

Bon saison de The Walking Dead finie. Pas si mal en fait ce dernier épisode. En tout cas c'était pour une fois du "jamais" vu.

Bref du coup j'ai qd même envie de voir la suite.

Vous n'avez pas l'air super emballés par la 5ème saison de "Dexter". Moi j'ai tout regardé sur 3 jours, et impossible de décrocher !
Maintenant j'attend avec impatience la 6ème saison !
Et pour la petite histoire, Michael C.HALL vient de divorcer de Jennifer CARPENTER (Debra MORGAN) et s'est recasé avec ... Julia STILES (Lumen Ann PIERCE). (je ne dirai rien de + pour celles et ceux qui n'ont pas encore vu la saison ou la fin).

edit : j'édite pour mettre un spoiler pour être sûr de ne pas perturber celles et ceux qui n'ont pas vu la fin

Spoil : Dexter saison 5.

Edit : Effectivement.

merci de ne pas spoiler

Je viens de finir la première saison de "Californication". Passés les deux ou trois premiers épisodes sympathiques et "frais" (style peu vu ailleurs), j'ai été assez déçu. C'est très superficiel, creux et ça ne mène pas à grand chose. Et je trouve les personnages absolument pas crédibles. C'est un peu le même ressenti que "Desperate housewives" finalement : c'est sympa mais vraiment sans plus (sauf que "Desperate" était sympa pendant au moins deux saisons).
Bref, à part qu'il y a une méga bonne toutes les trois minutes à l'écran (si possible sans soutien gorge) je ne vois pas pourquoi la série a appelé autant de (bons) commentaires (pas forcément ici, je parle des médias).

Desperate Housewives est quand même bien moins orienté cul que Californication. Pour DH, l'intérêt de la série est surtout de montrer comment les petits défauts de personnes "normales" alliènent leurs relations. Je trouve que les nanas se démerdent pas mal (enfin je suis pas fan de Terry Hatcher), certaines situations sont vraiment émouvantes et marquantes (la prise d'otages notamment), qui donne une profondeur inhabituelle aux séries juste comiques. Pas une grande série, mais je la trouve plutôt réussie malgré quelques longueurs.

Je ne comparais pas les deux pour l'aspect cul évidemment mais pour leur superficalité et leur manque d'envergure malgré des débuts sympas et accrocheurs. Deux séries sans direction générale (ligne narrative ou thématique), dont on étire la longueur en accumulant les péripéties absolument pas crédibles (faut voir ce qui se passe dans UNE rue pour DH... j'ai arrêté à la troisième saison mais on m'a parlé d'un ouragan, etc.)
J'ai regardé les maigres bonus de la première saison de "Californication" (5 interrviews de 3 minutes chacune) et... rien que leur contenu est révélateur quand on les compareà d'autres séries. Les acteurs n'y croient pas, même le créateur de la série s'en tape, etc. alors qu'ailleurs on sent que les équipes sont à fond, que le projet est "personnel" même s'il y a un pool d'auteurs ("The shield")...
Bref, déçu.

J'avais pigé mais je suis pas toujours d'accord.
Pour DH, la trame est souvent quasiment secondaire (dans les premières saisons c'est le suicide de la 5ème nana) devant les situations et la vie de chacun des protagonistes.
L'intérêt de la série réside à mon sens dans les choix des différentes personnes, leurs compromis, leurs mesquineries, leurs petits mensonges (parfois pour de bonnes ou de mauvaises raisons)... Ils abordent pas mal de situations et de problèmes quotidiens, ou en tombant assez peu dans la caricature ou les clichés. Je suis d'accord sur le réalisme et la longueur étirée, mais à ce niveau là, Dexter est bien pire et c'est bien plus gênant. Bref, ça me parait plus que dur de parler de série "superficielle" et de la comparer avec Californication, la série pour casaniers en manque et obsédés (un peu le Sex and the city pour les mecs). Ou alors je veux bien des exemples de séries "comiques" pas superficielles à ce niveau-là.

Friends/Seinfeld/Scrubs.

Spin City

Coupling.

Je vois pas le rapport ni même l'intérêt de comparer les deux... Pas le meme rythme par saison, pas les mêmes intentions. En dehors de toute considération qualitative.

Desperate Housewives, c'est un soap opera qui ne s'assume pas vraiment, avec un certain talent d'écriture des dialogues.
L'histoire est complètement passée au second plan alors qu'elle tenait la route sur les 2 premières saisons, et les auteurs ont totalement laché prise en terme de crédibilité des situations.
J'avais regardé les derniers épisodes diffusés à la télé avec ma nana, et ça a le don de m'énerver quand un scénariste fait outrageusement de la merde.

Exemples à la volée : des relations entre les personnages qui ne tiennent que rarement compte des passifs (on oublie qu'untel a trompé untel, que machin a tenté de tuer machin et on fait comme si de rien n'était, on fait table rase du passé à chaque saison, et parfois à l'intérieur de chaque saison, Plus belle la vie fait la même chose en pire), des situations de quiproquos sur-multipliées et prévisibles, et surtout des Deus Ex machina de fous furieux (je crois que l'épisode de l'accident d'avion est ce qui m'a le plus révulsé).

Californication CDLM.
J'ai regardé le début de la première saison. Complètement con, sans intérêt. Et je déteste cette frontière avec laquelle joue la série : un peu voyeur mais pas trop, cru mais modéré, du cul mais du bout de la lorgnette avec des séquences moralistes. Soit on assume le côté "cul" et on bascule dans le vraiment trash, soit on se la joue léger. Mais ce côté "cul entre deux chaises" me casse les noix.

Je trouve pas qu'on fait table rase du passé à chaque saison, dans la dernière il est fait justement régulièrement référence à des évènement passés. Perso j'ai découvert la série à la 3ème ou 4ème saison, je pensais que c'était un truc de nana un peu lourdingue genre sex and the city et en fais je me suis surpris à accrocher puis à beaucoup aimer.

Les histoires de crédibilité quelle importance? Très peu de séries sont crédibles de toutes façons. C'est clair qu'il arrive beaucoup trop de péripéties à cette poignée de voisins, mais peu importe, c'est le lot commun des séries, vraiment rien d'étonnant je trouve. Moi je trouve qu'au bout de 6 saisons, réussir encore à mélanger ainsi humour et sérieux, émotions et situation rocambolesque, personnages proches de nous aussi attachant qu'agaçant, c'est assez fort. Là où nombre de séries s'épuisent rapidement.

Californication pas du tout accroché non plus.

Bref je rejoins pas mal LTF pour le coup, puis critiquer DH pour ensuite passer son temps à parler de Dexter, une série sympa mais encore moins crédible que Prison Break, mouais.

Mmm, je veux pas forcément dire qu'on oublie tout ce qui a été posé en terme de trames scénaristiques, simplement qu'au niveau psychologie des personnages il y a beaucoup d'incohérences.
Je suis pas suffisamment fan pour te les relever toutes, mais je trouve qu'ils se pardonnent beaucoup de choses et oublient pas mal d'évènements (notamment avec la tonne d'ex mari, ex femme, ex amants qui se réconcilient à tire larigot).

En terme d'invraisemblance, je n'en démords pas, l'accident d'avion c'est digne du "jump the shark" d'Happy Days (quand la série passe un cap et se permets les choses les plus absurdes).

Si t'ajoutes à ça les fameux quiproquos que je peux supporter une ou deux fois, mais dont les scénaristes abusent, ou la petite morale de fin en voix off, j'ai du mal à considérer que cela puisse être une bonne série.
Un bon divertissement, pourquoi pas. Mais le concept a été vraiment trop étiré, l'arc narratif principal est véritablement passé au troisième plan alors qu'on était fasse à un feuilleton au suspens bien géré saupoudré de soap. Désormais c'est l'inverse, du soap avec un peu de suspense et un vague prétexte scénaristique.
Le fait qu'on puisse prendre la saison en cours de route sans aucune peine en est la preuve.

Ah ben woué pour le coup si y a bien un truc qu'on ne peut pas reprocher à DH c'est que le passé est tjr au coin de la rue, attendant de tomber sur la gueule du 1er venu.

C'est d'ailleurs un des seuls interets existant encore dans cette saison. Les liens profonds et parfois difficiles explicables qui unissent les personnages les uns aux autre, c'est un peu le seul liant à une serie qui déborde dans tout les sens.

Je suis tjr mais j'avoue que j'en ai plein le cul. Deja je déteste leur méthode pour "éliminer" des personnages (vu qu'en prime à chaque ce sont des gens qui auraient mérite d'avoir plus de place car bien plus profonds que certaines héroïnes complètement connes de la serie (brune si vous n'aviez pas compris^^). Ensuite parce que comme le dit tres bien je ne sais plus qui, c'est des feux de l'amour en plus moderne et avec plus de moyens. A partir du moment ou tt le monde saute tt le monde on arrive à des ficelles deja connues et un peu trop évidentes à mes yeux.

Reste que DH ca continue à se regarder, sans émotions et sans grand intérêt mais malgré que ca soit devenu agaçant il reste de temps en temps des thématiques intéressantes qui ressortent.

DS m'a devancé sur pas mal de points et je suis tout à fait d'accord avec lui. Je comparais pas Dexter et DH qui sont complètement différents à bien des niveaux, mais je voulais dire que 95% des séries comportent toutes des grosses incohérences ou des grosses ficelles que ce soit au niveau du scénario ou des personnages (Prison Break, Lost, 24, etc...). Elles gênent bien moins dans un soap comme tu dirais Behe, que dans une série où l'ambiance et l'immersion jouent un grand rôle (chez Dexter où on fronce de plus en plus les sourcils même si ça reste efficace).

Après pas de soucis pour les défauts que tu pointes du doigt. Ils ont du mal à trouver une vraie trame depuis que le suicide de Mary a été résolu, et multiplie les personnages secondaires pas toujours très crédibles ou intéressants (le blond de la mauvaise saison 5, les irlandais et la lesbienne de la saison dernière) du coup à ce niveau là c'est un peu la foire à la saucisse. Je regrette que Katherin et Orson se soient plus ou moins barrés, ils étaient plutôt intéressants. Ce qui m'a le plus choqué dans les incohérences perso, c'est la cécité de Carlos qui part comme par magie ou presque.

Pour le reste, je trouve que la petite voix off est plutôt pas mal, on a pas forcément des morales mais des parallèles entre les différents personnages et leurs caractères. Et mine de rien, on a pas mal de thématiques et de moments forts : le chantage, les compromis entre sa famille et ses amis, les mensonges ou les sacrifices par amour, la solitude, la crise de la quarantaine, l'avortement, la difficulté pour élever ses enfants, les doubles vies, les contrastes entre ce que l'on voit d'une personne et ce qu'elle est réellement (Bree notamment et son problème avec ses gosses et son alcoolisme), la force de l'amitié, la confiance que l'on peut accorder à quelqu'un, la vengeance et la haine que peuvent entrainer certaines histoires de famille, etc...

Je trouve que la force narrative de la série est justement de montrer à quel point des personnages et des situations d'apparence "simples" peuvent engendrer des dilemmes cornéliens et des extrémités insoupçonnables, le tout sans forcément juger ou donner de morale au spectateur. Le seul truc qui me fait chier, c'est effectivement les rebondissements à l'arrache ou les fins de saison très consensuelles alors qu'ils pourraient aller beaucoup plus loin dans la subversion.

J'en suis au début de la troisième saison, je trouve que ça décolle enfin.
Mais là à te lire, je me dis merde, ça va retomber comme un soufflé !